La voilà soulagée pour quelques heures de ses obligations professionnelles et familiales. Elle adore ces journées rien que pour elle. Ces parenthèses comme des bulles d'oxygène où elle a le privilège de vivre pleinement ses besoins et ses envies. Ça la rend belle, vivante, puissante. Elle peut se laisser aller, être tout à fait elle-même, c'est comme ça qu'il l'aime. Parfois leurs rendez-vous sont tout à fait spontanés, d'autres fois, comme aujourd'hui, il se joue un scénario. Cette fois-ci elle ne détient pas toutes les explications mais se plie sans difficulté aux indications qu'il lui a confiées. Elle arpente sûre d'elle les trottoirs, son manteau au décolleté plongeant couvre à peine l'ensemble de sous-vêtements rouge et la paire de bas qu'elle porte dessous. Le bruit de ses talons raisonne sous son passage, le regard des passants se pose sur elle. Elle passe la double porte du Grand Hôtel et se dirige vers le guichet. Sans attendre, une carte magnétique lui est tendue. Elle emprunte l'ascenseur et accède à la suite. Elle sourit en découvrant les lieux, il n'a pas fait les choses à moitié, comme d'habitude, pourtant il parvient encore à la surprendre. A peine le temps de faire le tour des lieux, elle distingue rapidement une enveloppe disposée sur une table basse, elle porte le numéro 1. Elle l'ouvre, en sort une carte sur laquelle il est indiqué « Mets-toi à l'aise, retire le bas, et caresse-toi en pensant à moi. Ne jouis pas, pas tout de suite. Lorsque tu te sentiras tout à fait détendue, regarde sous l'oreiller. ». Elle tire un peu les rideaux afin de s'offrir une ambiance un peu tamisée puis s'exécute, sans sourcilier. Elle retire son manteau et le tanga qui ornait sa belle paire de fesses. Doucement elle saisit sa poitrine et sort doucement ses seins de leur prison de dentelles. Elle caresse ses tétons, les tire, de plus en plus fort. Elle répète les mêmes gestes, plus vigoureusement. Son esprit s'échappe, elle l'imagine la regarder. Doucement ses mains se dirigent vers son ventre et ses doigts filent parcourir son intimité. Puis, elle caresse ses fesses, elle frissonne. Elle enfonce ses ongles dans la chair de ses cuisses et constate les griffes rouges qui viennent marquer sa peau. Un gémissement lui échappe, son entrejambe est humide. Elle est comme ailleurs et elle aime ça.
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Intimité violée
Короткий рассказLa voilà soulagée pour quelques heures de ses obligations professionnelles et familiales. Elle adore ces journées rien que pour elle. Ces parenthèses comme des bulles d'oxygène où elle a le privilège de vivre pleinement ses besoins et ses envies. Ça...