Eija

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A peine Set eut-il disparu qu'on frappa à la porte et sans demander la permission d'entrer, la personne s'invita d'elle-même, ce qui ne m'étonna point puisqu'il s'agissait d'Eija. 

Elle nous avait repéré et attendait, les mains sur les hanches en tapant d'un pied et même si elle était un peu agacée, je vis qu'elle n'en étais pas moins contente.

- Alors ? demanda-t-elle.

- Quoi ? dis-je en ne pouvant m'empêcher de sourire.

Elle s'était rapprochée et je m'étais dégagée de l'emprise de Engel. Elle me saisi par les épaules et me secoua comme un prunier.

- Tu m'expliques pourquoi je suis la dernière au courant ? mais elle ne pouvait désormais plus s'empêcher de sourire également.

- Je suis passée ce matin mais tu dormais encore et je suis ensuite revenue ici. lui dis-je en attrapant ses poignées pour qu'elle arrête de me secouer.

- M'en fous, c'est le genre de situation où tu peux venir me déranger peu importe la situation.

- Eh bien maintenant tu es au courant alors arrête de faire semblant de bouder et assieds-toi hein. 

Elle s'assit en face de moi et avec un air de conspiratrice que je ne lui connaissais que trop bien, elle me demanda à voix basse, sachant malgré tout qu'Engel l'entendrait :

- Alors c'était comment ? 

- De ? demandai-je innocemment.

- De te faire sauter par le grand méchant loup ! pouffa-t-elle.

Malgré moi je ne pus m'empêcher d'éclater de rire et malgré qu'Engel faisait semblant de se tenir les tempes en signe de désespoir, on pouvait clairement lire l'amusement sur son visage.

- A vrai dire, le grand méchant loup n'est pas si méchant que ça ! dis-je avec un faux air de dédain en regardant Engel qui désormais pointais un regard provocateur sur moi. Eija, quant à elle, avait des yeux comme des soucoupes.

- Naaaaaaan, tu mens, c'est pas possible ! Elle jouait le jeu.

- Bien sûr qu'elle ment, elle a adoré ça ! lança Engel. D'ailleurs si tu veux Eija, je peux te le prouver. Aïe ! Engel savait déjà où piquer. Je me levais donc et me précipitais sur ses genoux.

- Non ça ira ! En fait j'ai aimé ça comme une folle ! dis-je en riant, Eija et Engel suivant mon exemple.

- N'empêche c'est dommage mais j'aurai bien aimé le goûter lui, il doit être pleins d'énergie lança Eija un peu ailleurs.

- Tu en trouveras d'autres lui dis-je en lui faisant un clin d'œil.

- De quoi vous parlez ? demanda subitement Engel, un peu confus.

- Quoi tu n'avais pas remarqué ? je lui demandais presque choquée.

- Euh ...

- En fait je suis une succube beau brun ! lui annonça tout à fait naturellement Eija.

- Eh oui, elle ne s'intéressait à toi que pour ton corps ! lui dis-je en faisant mine de le rassurer.

-Oh mon Dieu ! joua dramatiquement Engel.

Nous pouffions de rire lorsque Eija devint sérieuse. Nous étions interloqués et la regardions désormais tout aussi sérieux.

- Qu'est ce qu'il se passe au fait ? demanda-t-elle.

- Plusieurs loups et vampires ont mystérieusement disparus dont un de la meute de Engel... lui avouai-je.

- Je me doutais bien que c'était quelque chose de grave. Vous avez déjà des pistes ? 

- Malheureusement rien de concluant ...

- Si tu veux je peux voir de mon côté, je ne pense pas qu'il y ait eu quelque de semblable du côté des succubes mais je peux tout de même me renseigner ou essayer de tirer des informations avec mes pouvoirs quand je sens que la personne pourrait en savoir un peu plus si cela peut vous aider ? proposa Eija.

- Bien sûr ! dit-on en cœur moi et Engel.

- Bien alors je vous tiens au courant ! souri gentiment Eija. Mais là je dois retourner bosser sur mes dossiers donc je vais vous laisser. 

Elle se leva et je fis de même pour aller la prendre dans mes bras puis elle partit.

- A ce rythme là, ces enfoirés ne pourront plus nous échapper ! cracha Engel.

- Je suis bien d'accord ! 

Je m'assis sur le plan de travail de la cuisine et invitait Engel à se placer entre mes jambes, ce qu'il fit immédiatement, je passai ensuite mes bras autour de son cou.

- J'ai faim, pas toi ? dis-je d'une voix basse.

- Je suis affamé ! 

Un petit grognement s'échappa de sa gorge. Ses mains passaient lentement sous mon t-shirt pour me le retirer, je fis ensuite de même chez lui. Je dessinais du doigt la ligne de ses abdos. Il est tellement beau. Je passe la main sur son érection, d'abord par dessus son survêtement et de manière légère. je le sens, le vois et l'entend s'enflammer. 

Je décide donc de passer entre l'élastique et sa peau et d'aller l'agripper à pleine main. Je le sers fort mais mes mouvements sont lents et longs. Il vibre dans ma main et j'adore ça. Puis au moment où je m'y attends le moins, il m'attrape et me retourne de sorte que mes fesses se retrouvent collées à sa queue. Il me retire mon training, dégrafe mon soutien et déchire ma culotte. Ce n'est que lorsqu'il se recolle à moi que je sens qu'il est également nu, son érection presque ancré sur mon cul. 

Il prend mon intimité en coupe ce qui la réchauffe puis y plonge lentement deux doigt, il entre violemment et en ressort avec une lenteur insupportable, les muscles de mon vagin se crispant dans l'espoir de piéger ses doigt. Il ressort une dernière fois lentement ses doigts et les amène à sa bouche où je l'entend les lécher presque avec gourmandise. 

Il attrape mon menton et m'oblige à tourner la tête dans sa direction pour m'embrasser, me dévorer à pleine bouche. Il descend ensuite lentement le long de mon cou pour atteindre mon épaule qu'il embrasse puis je le sens le mordiller d'abord gentiment puis plus fort. 

- Engel ! 

Il rugit doucement et avant que je n'ai pu protester davantage il s'enfonce sauvagement en moi et je peux que ressentir la frustration contenue dans cette acte. Mais je m'en fou, car j'aime être prise comme ça et il le sait car il continue de me pilonner ainsi et je lui rends chacun de ses coups jusqu'à ce qu'on finisse par s'écrouler tous les deux, moi contre le marbre froid de plan de travail et lui sur moi et toujours en moi. Nous restons ainsi un bon quart d'heure lorsque je décide de me dégager mais il m'attrape et me soulève en me tenant par le derrière, moi accrochant mes jambes autour de sa taille.

- Je n'en ai pas encore fini avec toi ...

Sa promesse me tord délicieusement le bas-ventre. La nuit va être longue...  

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Bon eh bien, j'espère que l'histoire vous plaît, surtout n'hésitez pas à partager vos avis, vos réflexions, je vous suis tout ouïe ! 

Merci dans tous les cas de me lire ! 

Morsure à vous mes loups ! 

La MorsureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant