04

13 2 2
                                    

Liam était tranquillement chez lui, à se torturer le crâne sur son nouveau poème. Il essayait de trouver les bons mots pour décrire ce que cela représentait pour lui, ce qui cela faisait dans son cœur. L'homosexualité. Il tenait de se trouver, contrairement à Désirée qui elle c'était trouvée, mais elle avait trouvée son mal pas son bien. Liam cherchait à savoir, ce qui lui dictait son cœur tandis que Désirée cherchait à savoir ce que cela pouvait bien signifiée.

Liam se demandait s'il n'était pas homosexuel. Il se posait tellement de questions à propos de lui, qui avant la mort de sa mère ne lui avait même pas effleuré l'esprit. Liam est devenu un de ces « automates ». Il se pose tellement de questions à la minute qu'il en a mal au crâne, mais il ne peut rien faire pour arrêté sa torture, à part de penser, mais arrêter de penser pour un automate est totalement impossible et improbable.

Liam suivait un chemin tout tracé qui semblait ne pas être le sien et se croisé avec un autre qui n'était toujours pas le sien. Mais Liam, perdu comme il est, suit comme même le chemin, ne sachant pas où cela allait le porté, le mené, mais il le suivait comme même, parce qu'il trouvait que ça en valait le coup. Il trouvait cela marrant aussi. Il ne savait pas vraiment en quoi c'était drôle de suivre le chemin de quelqu'un d'autre et pas le sien, mais pourtant pour lui ça l'était, alors autant mieux le faire que de resté sérieux, étant donné qu'il l'avait été pendant trop longtemps. Il dessinait aussi, en attendant que son cerveau trouve le bon mot à mettre à son vers, avant de placé derrière une magnifique virgule qui rendrait le chef d'œuvre encore plus beau, mais si seulement Liam arrivait à trouvé le mot qui donnerait vie à son poème, le dernier mot de l'avant dernier vers.

Mais Liam n'y arrivait pas et se demandait s'il arriverait trouver. Pour lui c'était très important ce dernier mot, c'était si celui-ci allait être ce qui allait le faire revivre, alors il fallait trouver le bon mot. Il fallait trouver le mot juste, le mot parfait, si seulement ce mot existait déjà, si ce n'était simplement pas un prénom aussi, si seulement il y avait tellement mieux sur Terre que ce mot pour le faire revivre. Le seul mot que Liam arrivait a placé était « désirée », mais il se demandait si cela n'allait pas gâcher tout son poème, le rendre encore plus horrible qu'il ne l'était à présent. La Bande avait beau dire que ses poèmes étaient parfaits, qu'il avait beaucoup de talent, ça en lui allait toujours pas, il n'y croyait toujours pas en son potentiel talent.

Il n'y croyait tout simplement pas, c'était tout simplement impensable pour lui. Il ne pouvait pas y avoir une seule chose qui devait bien aller chez lui, pas une seule, parce que sa mère n'était plus là et que rien ne pouvait plus allez comme il le faut, mais pourtant, la terre continue toujours de tournée dans le bon sens et ça Liam ne saura rien y faire. La Terre tourne tandis que lui, il roule. Il roule encore et encore, cherchant un endroit ou quelque chose à quoi il pourrait s'accrocher avant d'atteindre le bas de la pente, le gouffre qui se cache dans la pénombre en dessous. Il tente tout, tapote et tâtonne partout, à la chercher de ce à quoi il pourrait bien se tenir, ne voulant pas continué de descendre cette pente à 95%.

Liam ne courait pas au sens littérale, mais il courait après la vie, après la mort, après ce à quoi il pourrait bien fuir, après ce qui lui fait peur, après ce qui le terrorise, après sa défunte mère, après ce qui lui permet de resté en vie, à ses poèmes, à son cœur qui ne demande qu'à lâcher. Il court après tellement de choses, qu'il ne sait même plus dans quelle direction il doit aller. C'est aussi une des raisons de pourquoi il suit le chemin d'une autre personne. Il ne veut tout simplement pas connaître où va son chemin, ayant trop peur que pour le suivre, que pour même se demander ce que ce chemin aurait bien à cacher et quels sont ses secrets. Liam a des multiples secrets, dont même sa mère n'en avait pas connaissance, alors que c'est la personne, qui de son vivant connaissait le plus Liam. C'était son fils et elle était sa mère, sa meilleure amie, sa confidente, sa conseillère, sa sœur.

Elle était tout pour lui. Elle représentait tout pour lui. Elle endossait tous les rôles qu'elle saurait jouée aux yeux de son fils. Elle savait tout faire. Et elle aurait sue encore faire bien plus, si elle avait vécue plus longtemps, Liam en était persuadé. Liam en avait toujours été convaincu et même si sa mère avait tant de fois essayé de lui affirmé le contraire, Liam n'arrivait pas à s'en défaire de cette idée, qui maintenant le ronge. Liam n'y arrivait pas, c'était de trop pour lui, de s'en sortir sans sa mère, même si ses sœurs étaient avec lui, le plus important était sa mère, mais elle qui était la cause de ses maux n'était même pas là pour le soigner. Il n'y pouvait rien et elle non plus. Cette maladie c'est juste déclarée trop tôt et à un moment dont Liam aurait préféré qu'il n'arrive jamais.

Liam n'arrivait pas à trouvé un autre mot que « désirée » pour son poème. Il ne pensait pas que ce mot aurait autant d'impact sur lui que ça. Il suivait bien la route de quelqu'un d'autre, pas la sienne, puisque Désirée n'était pas censée entrée dans sa vie de cette façon, n'était pas censée se frayée un chemin dans l'un de ses poèmes, qui pour une fois, était en français. Liam était devenu bilingue de sa maman. Elle lui avait apprit bien plus qu'elle ne lui disait, qu'elle ne le prétendait et maintenant elle n'était plus là pour prétendre de rien.

Elle n'était plus d'un fantôme, qu'un souvenir qui restera toujours intact dans le cœur de Liam, comme le sera sûrement Désirée, s'il n'avait pas volé la vie de quelqu'un d'autre, s'il n'avait pas suivit le chemin qu'un autre aurait du emprunté à sa place. Il avait fait un échange avec quelqu'un, il ne savait même pas qui et il s'en foutait, tout ce qui comptait pour lui était le « désirée », qu'il venait de placé devant sa dernière virgule. Son poème vient d'être achevé et Liam se sent déjà mieux. Quand au sourire qui orne son visage, Liam n'en connait pas encore la source, croyant que c'était par fierté d'avoir trouver le bon mot, mais non, c'est pour Désirée, avec un « d » majuscule, dont il n'a pas encore la connaissance, pour qui il sourit déjà ainsi. Liam était comme Désirée, il aimait la réciprocité.

Vive à vif//l.pOù les histoires vivent. Découvrez maintenant