𝐏𝐑𝐎𝐋𝐎𝐆𝐔𝐄 | 𝐄𝐋𝐈𝐄𝐙𝐄𝐑.

94 24 103
                                    

〖 𝟏𝟑𝟓𝟐 𝑴𝑶𝑻𝑺 〗

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


𝟏𝟑𝟓𝟐 𝑴𝑶𝑻𝑺 〗

BONNE LECTURE...

【 ♚ 】

Pourquoi rien n'allait ?

Les cigarettes, l'alcool, cette odeur insupportable de moisi qui imprégnait l'air de ma cuisine.

Je désirais ardemment le retour de papa. Tout semblait si simple lorsqu'il était à nos côtés. Cet homme si bienveillant et respectueux.

Il me manque.

Les yeux rivés au plafond, mon corps étendu sur mon lit double, je cogitais, tandis que la musique de ma mère résonnait dans mes oreilles tel le crissement aigu d'une fourchette sur une assiette.

Son sens musical était déplorable, au point de devenir presque barbant.

Mais c'est moi le problème.

25 ans et toujours chez maman.

Peut-être que ma vie ne se résume qu'à cela : l'écouter pleurer la perte de mon père sur l'enceinte jusqu'à tard dans la nuit, sans pouvoir lui venir en aide.

C'était insupportable. La voir sombrer dans un univers où elle ne mérite pas d'évoluer.

Le monde de la drogue est bien trop obscur pour une femme aussi pure que ma mère.

Travail, pharmacie, maison.

Travail, pharmacie, maison.

Travail, pharmacie, maison.

C'était mon quotidien ennuyeux depuis son décès, mais cela me plaisait. Je pouvais venir en aide à ma mère, comme elle l'avait toujours fait pour moi.

C'était moi qui embrassais son front avant qu'elle ne s'endorme, ce n'était plus elle, désormais.

La sonnerie stridente de mon téléphone retentit faiblement, mais je laissais sonner, trop épuisé pour décrocher, peu importe qui cela pouvait être.

Ça devait être mon patron.

Soudain, une vague de culpabilité m'étreignit la gorge et je saisis mon téléphone. Mes doigts défilèrent la liste des nombreux appels manqués.

Ce n'était pas mon patron,

C'était ma grand-mère.

Merde.

Je grimaçai et m'extrayis de ma couette. Je me levai lentement de mon lit, le carrelage froid frappant mes pieds engourdis. Je me dirigeai vers le grenier, à l'étage de ma chambre, afin de m'éloigner de la musique qui résonnait violemment dans les enceintes.

Lorsque Mozart ne fut plus qu'une lointaine source de distraction pour mon esprit, je la rappelai.

Immédiatement, elle décrochait.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Nov 02 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

𝐀𝐅𝐅𝐀𝐈𝐑𝐄 𝐒𝐀𝐍𝐒 𝐒𝐔𝐈𝐓𝐄. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant