.Sex against a Window.

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Une douce mélodie de blues parvient à mes tympans alors que je me rapproche de plus en plus de la cuisine et je me fige quand je remarque qu'il est juste là, dos à moi, seulement vêtu d'un short qui me laisse tout le loisir de contempler ses cuisses musclées et ses bras contractés pendant qu'il coupe des légumes pour le repas. Je mordille ma lèvre inférieure, sentant déjà une bouffée de chaleur dans tout mon corps et je referme bien mon peignoir en soie mauve, faisant un joli nœud avec la ceinture qui entoure ma taille.

Les lumières sont allumées, réglées sur la teinte chaude, donnant une ambiance tamisée. La salle à manger est parsemée de bougies rosées, laissant des effluves de fruits des bois flotter dans l'atmosphère. Les rideaux de la grande baie vitrée du salon ne sont pas fermés, laissant une vue imprenable sur les buildings de New York qui illuminent la nuit noire.

Je trottine vers l'objet de mes désirs et l'encercle de mes bras, posant mes petites mains sur sa ceinture d'Apollon tracée à merveilles. J'embrasse tendrement sa colonne vertébrale avant de fusionner ma joue contre son dos. Ses mouvements s'arrêtent et je devine qu'il dépose le couteau sur la planche à découper pour envelopper mes mains, les caressant amoureusement.

« Tu sens délicieusement bon. Tu t'es bien détendue, ma chérie ? », il chuchote comme par peur d'éclater la bulle dans laquelle on se trouve. Il agit toujours comme ça et je ne peux empêcher un sourire de naître. Je hoche la tête positivement contre sa peau et il laisse échapper un rire avant d'entrelacer nos doigts.

On reste ainsi, collé un certain laps de temps, avant que je ne me décale et que je n'aille me hisser sur le plan de travail, juste à ses côtés. Même dans cette position, il me dépasse encore d'une bonne quinzaine de centimètres et sa carrure affolante me rend dingue. Tout son corps pourrait m'engloutir pour faire tout ce qu'il veut de moi.

Il fond sa main gauche sur ma cuisse, par-dessus le tissu soyeux puis récupère un morceau de légume qu'il me tend, « Ouvre la bouche, bébé. » Obéissante, j'accomplis ce qu'il me demande et récupère sensuellement le bâton de carotte qu'il me présente. J'effleure volontairement ses phalanges de mes dents et un rictus malicieux se dessine sur son visage alors qu'il ne perd pas une miette de ce geste. Il donne ensuite une tape sur ma cuisse avant de se remettre au travail.

Je balance mes jambes dans le vide puis je dis : « Namjoonie, j'ai une surprise pour toi... » Il relève la tête, une expression enfantine marquée sur sa frimousse et mon cœur loupe un battement. Une fois que j'ai accaparé toute son attention, je pose mes mains derrière moi, prenant appui sur le marbre, me penchant légèrement en arrière.

« Viens plus près, Joonie. »

Il déplace les ustensiles avant de me rejoindre. Ses larges paumes chaudes englobent mes cuisses pour les serrer et il les détache sans difficulté, se faufilant entre elles. Son bassin est plaqué contre le bord du meuble, si loin du mien.

« Suis-je assez proche de toi comme ça ? Madame est-elle satisfaite ? », ses lèvres effleurent les miennes m'arrachant une expiration fébrile. Je passe ma langue sur ses croissants de chair avant de lui chuchoter : « pas encore assez à mon goût ». Il ne comble pas l'écart entre nous et ça me fait tourner la tête, il contrôle constamment la situation quoi que je puisse faire. Ses dextres trainent jusqu'à mes fesses puis les remontent vers ma taille pour avancer mon bassin, les pressant ensemble.

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 07 ⏰

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