Prologue

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Avant de vous laisser avec le début de l'histoire, je tenais à vous dire qu'on sera loin de se trouver dans l'univers adorable des Bridgerton. Certains passages pourraient heurter les plus jeunes d'entre vous.

Cette histoire va parler de violence conjugales (violence physique, morale sexuelle ainsi que de manipulation)

Si jamais vous vivez ce calvaire vous pouvez appeler le 3919. Ce numéro vous aidera pour tous types de violence (sexiste, conjugales, sexuelle, mariage forcée, mutilation etc..)

Ensemble combattons contre les violences.

Bonne lectures

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Les secousses de la voiture commencent sérieusement à me faire mal au dos malgré la banquette qui est très confortable

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Les secousses de la voiture commencent sérieusement à me faire mal au dos malgré la banquette qui est très confortable.

«On va être heureux ici »

Je fixe mon époux qui se réjouit de voir la campagne anglaise alors que je souffle déjà lassé d'avoir quitté l'eau transparente de la mer méditerranée pour la verdure des champs.

«Je crois que je ne pourrais jamais assez te remercier pour cela Constance, c'est encore plus fou que dans mes rêves »

La main d'Elton se pose sur mon genoux dans une caresse bien délicate avant de saisir ma main ganté pour déposer un long baiser dessus.

Je lui souris avant de reporter mon regard vers l'extérieur.

C'est à cause où grâce à ma tante Katherine Hamilton que nous sommes ici en Angleterre et que nous avons quitté ma douce France.

Lady Katherine Hamilton était la sœur de ma mère.

Si ma mère s'est éprise d'un bourgeois français lors de son voyage en France, ce n'était pas du tout le cas de ma tante.

Katherine qui vivait encore avec mes grand-parents malgré son âge avancé, a été réduite à épouser le Lord Jash Hamilton qui était plus proche de son lit de mort que de son berceau.

Et pendant que ma mère vivait des jours heureux dans le sud de la France avec mon père le comte Jean-Baptiste de Polignac, ma tante elle, est devenue veuve au bout de 5 mois de mariage.

Je crois que ce fut la plus belle chose qui lui soit arrivé.

Elle était titrée, n'avait aucun homme dans les jambes et elle a pu faire tout ce qu'elle désirait avec l'argent de son mari pendant plus de trente ans.

Mais voilà qu'il y a 4 mois, une lettre nous ait parvenu pour nous annoncer que ma tête était décédée et qu'elle me léguait absolument tout, sa richesse, ses demeures et son titre de Lady.

Derrière le masque Où les histoires vivent. Découvrez maintenant