CHAPITRE 9

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HARRY

En me tournant, je vis un Tony un peu agacé, il avait le corps droit et attendait que je m'éloigne de la fille. Mais non, ça n'allait pas se passer comme ça. Je lui fis un sourire en m'appuyant sur l'épaule de la brunette. Elle essaya de se pousser mais n'y arriva pas.

- Tony, tu ne devrais pas interrompre les conversations – Lui dis-je, en fronçant les sourcils – C'est très mal poli.

- Ne t'inquiète pas Tony, tu n'as rien interrompu du tout – Lui avoua Paris, me donnant un coup à l'épaule – Lui et moi n'avons rien en commun – Elle me regarda avec fureur.

- Pas encore – Je terminai sa phrase et j'eus le droit à un nouveau coup dans l'épaule, ce qui me fit encore plus rire.

Tony me regardait toujours avec agacement, mais il enleva ensuite son attention de moi.

- Paris, retournons dans la salle – Lui proposa-t-il, en tendant sa main. Cependant, avant qu'elle ne puisse lui donner sa main en retour, j'interviens en me mettant entre les deux. Face à face avec mon cousin.

- Elle va te rejoindre dans quelques minutes – Je lui souris un peu, et je regardai latéralement Paris – Pourquoi ne vas-tu pas lui chercher un smoothie à la banane ? - Lui demandai-je, en attirant son attention – J'ai entendu dire que c'était son préféré – Lui susurrai-je comme si c'était un secret – Je vais essayer de mon côté à t'aider pour qu'elle tombe à tes pieds – Il sourit. Il croyait vraiment que j'allais l'aider à la conquérir. Idiot.

Indécis, il partit chercher au snack un smoothie à la banane. J'en avais réellement aucune idée si Paris aimait bien ou non cette boisson. Ce fut simplement la première idée qui m'ait venu à l'esprit pour se débarrasser de lui et ainsi, avoir un peu de temps avec ma tutrice.

- Eh bien ? - Je reniflai en reprenant ma position – Où en étions-nous ? - Elle se plaignit silencieusement.

- Nul part, abruti - Elle me poussa et réussit à sortir d'où je la tenais, elle marchait rapidement jusqu'à la salle 8, qui était au fond du cinéma.

Je souris, et lui laissai l'avantage, je la laissai marcher le plus rapidement qu'elle pouvait, au final, il ne me restait plus qu'à faire 4 grands pas avant de courir. Elle se rendit compte que je la rattrapai. Je l'attrapai par le bras, et je la traînai vers une salle qui, heureusement, était vide.

- Je ne vais pas te libérer de mon emprise – Murmurai-je proche de son oreille, la collant contre le mur où se trouvait l'escalier qui faisait accéder aux rangées du dessus. Ma main se posa sur sa cuisse nue, elle était habillée d'un short assez court qui s'ajustait très bien à ses longues jambes.

- Laisse moi sortir – Je la rendis nerveuse. Mais elle ne fit rien pour se dégager de mon emprise, elle aimait mon toucher, et moi j'aimais son corps, même si je ne l'avais pas vu encore de la manière que je désirais énormément le voir. Sa poitrine s'éleva rapidement, ce qui fit hausser sa petite poitrine – Tu vas essayer de me violer ? - Susurra-t-elle, énervée et légèrement paniquée.

- Tu aimerais que je le fasse ? - Lui demandai-je en mordant ma lèvre, ses yeux étaient attentifs à mon action et sans s'en rendre compte, elle mouilla ses lèvres.

- Tu es un crétin – Elle essaya de paraître ferme – Laisse moi sortir ou je crie – Me menaça-t-elle. Je pressai ses hanches de mes mains et choqua son sexe contre mon érection – Bon sang ! - Elle cria en s'écartant – Tu es le pire des abrutis.

WRECKING (h.s) FR.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant