Chapitre 3

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Après des heures de marche, mes jambes fatiguaient. Je n'arrivais même plus à tenir debout mais je ne pouvais pas faire la flemmarde, c'est malpoli.
Ai n'était pas sorti depuis tout à l'heure ce qui m'inquiète beaucoup ainsi que les nuits où les créatures mangeuses d'hommes apparaissaient.

Quand le jour montra sa présence, je fus soulagé de ne pas avoir été attaqué de la nuit.
Nous sommes arrivés devant une grande maison ensoleillée.
Je regard autour de moi et je pouvais voir des citrons poussés sur les petits arbustes.
Un jeune garçon vint nous accueillir, le visage triste et désespéré.

- Bonjour père. Dit il tristement

- Qui a t'il ? Demanda le pilier

- Maman est...

Le pilier, sous le choc, lacha le sac et couru vers la maison.
Je resta plantée ici, à côté du sac.
Je pris le petit panier et le posa sous l'ombre de la plante avant d'enlever le tissu qui recouvrer le panier.
Je souria en voyant ma petite soeur de 6 ans. Elle était si mignonne.
Je posa ma main sur ses cheveux roux. Je lui caressa la tête. Ma soeur, aujourd'hui démon.

- C'est ta soeur ?

Je sursauta en entendant la voix grave qui se trouvait derrière moi.
Je me retourna et vis un jeune garçon d'environ mon âge, il ressemblait à son père, toujours avec une chevelure de lion et des yeux de jaune et de rouge.
Je me leva et me suis mise devant lui.

- Oh...euh, salut. Dis je

- Salut, c'est toi que mon père a ramené ? Demanda t'il

- Ah, oui,oui. Sinon ça va ? Répondis je

- Ma mère vient de mourir et mon père n'est pas très bien en ce moment. Dit il

Malgré tout ça, il garde son sourire aux lèvres.

- Oh désolée, je..

- Non, c'est bon.

Il se pencha sur le panier et s'agenouilla devant.

- C'est ma petite soeur.

- Elle te ressemble beaucoup. Dit il

- Oui c'est vrai. Avouais je

Je vis ses yeux se baissaient à ma poitrine.
Je fronça mes sourcils et gacha avec mes bras.

- Ah...euh....non, non c'est pas ce que tu crois. Dit il en rougissant

Je le regarda d'un air interrogateur.

- Je me demandais pourquoi tu portes un collier comme ça ? Demanda t'il

- C'est le symbole familial. Nous étions très riches avant ce jour.

Je commença à tout lui raconté sous le petit arbuste de citron aux côtés de ma soeur dans le panier.

- Oh c'est triste, et ton frère alors ?

- Il est mort, je pense en tout cas. Répondis je d'un ton triste

Nous avons dit nos annecdotes génantes et très drôle.

- Nan, t'as vraiment fait ça ? Rigola Kyojuro

Et c'est comme ça, que notre amitié a commençé.
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Quelques années sont passés après notre rencontre.
Nous avons commençés à nous entrainer pour devenir pourfendeur et passé la sélection finale ensemble.

J'ai créer un souffle en rapport avec le souffle de la flamme enfin, il faut je m'entraîne dabord, le souffle de la lumière, d'où mon nom de famille qui signifie "lumière" en japonais.
Je devais déjà apprendre le souffle de la flamme avant de créer le mien.
Notre famille a toujours brillé, jusqu'à ce qu'elle disparaisse, en ne laissant derrière elle, la dernière héritière de la fortune des Raito.

<< Souffle de la flamme, 1er mouvement, mer de flammes>>

Le souffle permet de concentrer une grande force. Il faut faire accélérer son battements de coeur et diminuer son teux d'oxygènes dans ses poumons.
Certains développe son propre style de souffle, pour d'autres, ils prennent exemple sur leurs sensei ou leurs familles.

- Nosiris-chan !! Viens m'aider s'il te plait

Je m'arrêta et posa mon katana sur le sol.
Je couru vers Kyojuro.

- Qu'est-ce qu'il y a ? Demandais je

Kyojuro n'était pas là. Je ne le voyais plus du tout.
Je suis entrée dans sa chambre qui était plongé dans le noir.

- Kyojuro ?

Je sentis des mains se serrés autour de ma taille.
Je pouvais sentir son souffle dans son coup, un souffle brulant.

- Kyojuro, je t'ai dit de rester au lit, tu as beaucoup de fièvre. Lui ordonnais je

- Mais euh-

Je me dirigea vers la fenêtre tant bien que mal et j'ouvris les rideaux.
Kyojuro était toujours accroché à moi comme un koala accroché à son arbre.
Je me tourna vers lui. Nos visages n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre.
Kyojuro était rouge à cause de la fièvre mais moi-

- Nosiris-chan, tu as de la fièvre toi aussi ? Demanda mon meilleur ami

Je souria et décolla ses bras de ma taille.
Je le poussa vers son lit et le mis à l'intérieur. Je lui posa une serviette humide sur son front et lui mis la couverture. Je lui embrassa le front et me releva.
Kyojuro me tient le poignet pour qu'il m'empêche de partir.

- Je t'aime Nosiris-chan.

Enflamme ton âme Où les histoires vivent. Découvrez maintenant