Prologue

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Sasha
Il y a un moi
C'est juste affreux, je n'ai pas d'autres mots pour décrire cet homme qui se tient devant moi. Il doit avoir dans la cinquantaine et il se colle à moi comme une sensu. J'ai déjà croisé des connards fonceurs, mais jamais autant vieux, s'en n'est écœurant et pour la dixième fois de la soirée je lui demande:
- Désirez- vous autre chose ?
- Oui toi chérie.
- Monsieur, je vais être gentille parce que vous avez bu, mais non, vous ne comprenez pas quand une femme vous dit non, ce n'est pas si compliqué NON !
- Ok bah d'abord tu vas la fermer parce que tu dois avoir quoi quinze, seize ans ? Et oui je désir une autre bouteille de tequila pour mes amis qui arriveront bientôt
- Très bien.
Je ressens tout de même de la pitié pour cet homme, tous les samedis il vient en croyant que ses amis arriveront à un moment ou un autre mais au final ils ne viennent jamais, donc pour oublier le fait qu'il est seul, il boit jusqu'à point d'heure.
- Toujours avec sa bouteille de tequila ? Demande ma collègue Stéfanie.
- Toujours malheureusement, répondis-je avec de la pitié dans mes mots.
- Au moins il nous remplit les poches, ironise Stéfanie.
Ma collègue est adorable mais je ne trouve pas ça très gentille de rigoler sur un homme qui vit seul, sans famille. J'ai appris il y a deux semaines qu'il avait perdu sa femme l'année passée et je sais ce que ça fait de perdre un être cher.
- Arrête ce pauvre homme vit seul et il n'a pas d'autre endroit où aller à par ce bar miteux, répondis-je avec assurance.
Elle ne dit rien ou en tout cas je ne l'écoute plus, trop occupée à admirer cet homme que je ne connais pas qui viens de faire son apparition, il est très grand je pense qu'il doit faire au moins un mètre quatre-vingt-quinze. Il porte un jean noir avec une chemise blanche légèrement transparente, on peut voir qu'il est bien musclé, il a les cheveux noir qui tombent sur son front et les yeux presque aussi foncés que ces cheveux. Lorsque je me rends compte que je l'observe depuis plusieurs minutes, c'est déjà trop tard, il avance vers moi d'un pas assuré.
- Ce n'est pas bien d'admirer les clients mon cœur, murmure-t-il avec un petit sourire en coin.
- Qu'est ce que vous dit que je travaille ici ? Et arrêtez de m'appeler comme ça c'est inapproprié, j'ajoute en croisant les bras sur ma poitrine peut cacher par mon chemisier de travail.
- Bien essayé Sasha, tu porte un pantalon en cuire, un chemisier qui couvre à moitié ta poitrine et des hauts talons, toutes les serveuses portent la même tenue, en plus tu dois avoir quoi seize ans donc tu n'as pas l'âge pour boire et tu as une bouteille de tequila à la main donc je suppose que c'est pour l'apporter à ce veille homme au fond de la salle, donc voilà ce qui me dit que tu travailles ici.
En plus d'être mignon il est très observateur, mais comment connaît t'il mon prénom ?
- Comment vous connaissez mon prénom ?
-Ton étiquette.
Ah mais oui je suis idiotie. Il y a écrit mon prénom dessus. Ses iris noir me détaillent de la tête au pied, je me sens mal à l'aise et décide de mettre un terme à notre petit entre vue.
- Bon excusez moi mais j'ai du travail donc si vous voulez à boire vous n'avez cas le dire à ma collègue.
- Je peux t'attendre mon cœur
Je soupire une fois le dos tourné, je hais se surnom parce que cela m'a rappel que je n'en ai plus.
                                          ***
Le reste de la soirée se passe bien mit à part le fais que cet inconnu qui attire énormément ma curiosité.
C'est la fin de mon service et il est plus de vingt-trois heures, quand je sors du bar pour me diriger vers l'arrêt de bus, celui-ci y est déjà. Je cours pour l' atteindre à temps mais il est déjà trop tard, il est déjà loin quand j'atteins l'arrêt.
- Putain, hurlais-je en colère.
Je mets mes mains sur ma tête pour espérer trouver un moyen de rentrer chez moi. Stéfanie est déjà rentrée, mon boss vit à l'autre bout de la ville, je pourrais appeler ma mère, mais si elle découvre que je travaille dans un bar le samedi soir avec plein de vieux qui veulent qu'une chose baiser, je suis morte. Comme un espoir dans le nuit, je vois cet inconnu sortir du bar. Peut être pourra t'il me ramener ? Mais non tu ne le connais pas arrête, hurle ma conscience, mais c'est ma seule option, en plus la mort de m'effraie pas. Cela fait plus de dix minutes que je le suis. Je suis dans une ruelle sombre et inconnue, il tourne sur la droite et une fois que c'est à mon tour de tourner, je ne le vois nul part il a disparu. La panique monte en moi comme une brûlure qui se répand de partout dans mon corps, au départ dans mon ventre puis dans mon cœur qui accélère et ensuite dans mes jambes qui se figent. Je décide de revérifier à droite et à gauche, mais il n'y a personne. Quand je regarde à nouveau devant moi je le vois. Je suis collé contre le murs, et l'homme que je suivais me tiens par les hanches pour que je ne bouge pas.
- Pourquoi tu me suivais ? Demande-t-il avec un voix dure tout en fixant mon corps comme il le fait depuis notre rencontre.
- Je ne te suivais pas, mentais-je.
- Madame ne me vouvoie plus surprenant, mais tu vois mon cœur je sais quand quelqu'un me suis donc ne me prend pas pour un con ou tu le regretteras, affirme-t-il en se rapprochant juste cas que nos corps soient collés et nos bouches à quelle que centimètres, je peux sentir son souffle chaud effleurer mon menton.
- Je te suivais pour ... je euh... voulais savoir qui tu étais, mentis-je.
- Tu veux savoir quoi ? Demanda-tu-il mi soûler mi étonné.
- Ton prénom ?
- Kay, quoi d'autres? Ajoute-t-il en se rapprochant de plus en plus de mes lèvres.
- Si tu peux me ramener ? Dis-je sans réfléchir.
C'est vrai que je voulais que il me ramène mais je comptais pas le dire si vite. Il me regarde avec un petit sourire en coin comme si il avait une idée en tête. Oh putain je vais mourrir !
- Tous services à un pris mon cœur
Je le voyais venir, mais de quelle service il veut parler, il va me tuer ? Me violer ? Découper mon corps en morceaux et les livrer à ma famille ? Stop Sasha tu regarde trop de film d'horreur. Note à moi même, ne plus regarder de film d'horreur.
- Quelle genre de services ?
- Embrasser t'es jolies petite lèvre.
C'est tous, pas de coucher avec toi ou te tuer ou même t'envoyer balader, non juste m'embrasser. Je l'écoute et écrase mes lèvres contre les siennes. Sa mains se colle à ma taille et les miennes se colle à sa nuque, nos bassins se sont rapprochés et sont collés. Dorénavant sa langue ce mêle à notre baiser puis au bout de quelques secondes il se détache de moi laisser un grand vide en moi. Une chaleur que je n'avais pas ressenti depuis longtemps parcours mon ventre pour se nicher à mon bat ventre, l'envie. Non Sasha tu ne peux pas avoir envie d'un inconnu! Il m'observe comme si j'étais une belle femme, son regard me fait me sentir belle, ce que je n'avais pas ressenti depuis longtemps.
- C'est quoi ton adresse ?
Le reste du trajet se déroule dans un silence complet, cela en devient gênant, mais à chaque fois que j'ouvre la bouche pour dire quelque chose, celui-ci serre si fort ses doigts au volant qu'ils deviennent blanc. Nous sommes arrivés chez moi, j'essaie de capter son regard mais il refuse mon regard.
- Merci pour le trajet.
- Ne t'attends pas à me revoir parce que ça ne sera pas le cas jamais.
- Je ne mis attendais pas mais tu viens de piquer ma curiosité, affirmais- je en me baissant et en appuyant mes coudes sur sa fenêtre ouverte, il regarde ma poitrine ce qui me met mal à l'aise.
- Ne te fais pas de films, je ne suis pas ce genre d'homme.
- De quelle genre d'homme tu parle au juste ?
- Je ne suis pas le prince charmant mon cœur je suis plutôt le méchant qui n'aime pas les dimanches matins.
- Qu'est ce qui te dis que j'aime les princes charmants et que je veux du dimanche matin.
C'est faux je ne suis pas du tous le genre de fille à faire des coups d'un soir, mais j'en ai marre que les gens se face des idées sur moi sans me connaître.
- Sinon tu m'aurais déjà sauté dessus et en plus t'es une gamine.
Je grimace en entendant le terme avec lequel il vient de me décrire. Je ne suis plus une enfant, malheureusement je suis une adulte coincée dans le corps d'une adolescente.
- Je suis tous sauf une gamine.
- Quoi tu dois avoir seize ans ?
- Dix sept
- C'est bien ce que je me disais, au revoir, ajoute-t-il avant de refermer sa fenêtre et de partir à toute vitesse.
C'est vraiment un connard. Au revoir Kay. En entrant dans ma maison la première chose que je vois c'est ma mère avec des cernes, ce qui signifie qu'elle n'a pas beaucoup dormi.
- Tu vas m'expliquer tous de suite pourquoi tu travaille dans un bar les samedis soirs alors que tu étais sensée dormir chez Manon ce soir ? Hurle-t-elle.
Je suis dans le merde.

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La reine des Enfers Où les histoires vivent. Découvrez maintenant