Tous le monde me dit toujours que j'ai beaucoup d'imagination, que tout ce qui sort de ma bouche est inventé de toutes pièces et ce soir j'imagine, je rêve des heures entière, j'imagine une vie qui n'est pas la mienne, une vie que jamais je ne pourrais vivre, une vie qui n'existe que dans les livres dans lesquels je me perds. Alors je m'assois sur une chaise, devant ma fenêtre ouverte, et j'observe, sur le rebord de la fenêtre, un vase bleu rempli de tulipe jaunes, dans la rue pavé, des gens pressés de vivre, ils courent au marché, on peut sentir l'odeur du pain frais, celui de Martin, le boulanger. Un chat passe sur les pavés, la rue est étroite, la maison d'en face est couleur ocre, par la fenêtre fermée, j'aperçois une jeune femme en train de coudre, elle à l'air triste, je laisse enfin libre court à mon imagination, elle est sur le point de se marier, n'a jamais rencontré son mari, elle ne veut pas d'une vie qui ne sera pas la sienne, une vie dont elle ne veut pas, elle veut courir dans la prairie, seule. Alors c'est ce qu'elle fait, elle se lève, pose sa couture, ouvre la porte, détache ses cheveux attachés et court dans la prairie, elle court, laissant ses cheveux voler au vent...
Je rouvre mes yeux, la jeune fille s'est levée et à posé sa couture sur la table. Je tourne mon regard vers un jeune garçon qui essaie de vendre de petits bouquets de violette, personne n'ose le regarder...
Je m'imagine que c'est un petit enfant des rues, un enfant qui n'a rien pour survivre, il ne peut que vendre des fleurs, mais en secret, c'est un prince et quand une jolie jeune fille viendra enfin lui acheter une fleure, la malédiction sera levée et il pourra retrouver sa richesse. Je voudrais pouvoir imaginer plus mais il n'y a plus rien à regarder, je me tourne alors et m'avance vers mon grand miroir, je vois une jeune fille de seize ans, les cheveux blonds platine courts. Une paire de lunette ronde posée sur mon nez, mes yeux verts agrandis par les vers de mes lunettes, je ne suis pas mince, ni grosse, je ne suis pas parfaite, je ferme les yeux, quand je les rouvre, je me trouve dans une petite chambre biscornue, je regarde par le petite fenêtre biscornue, je suis au sommet d'une colline, seule au monde, rien à perte de vue à part des lacs et des champs, j'ouvre la fenêtre en grand et monte sur le rebord, une envie irrésistible me pousse à sauter, alors je saute, je vole, je me pose en douceur au milieu du blé, je fais quelques pas et des centaines de papillons s'élèvent devant moi, ils sont magnifique, je lève la main, un papillon bleu azur se pose sur ma main, je le laisse se poser, un autre va se poser quand un bruit sourd me sors de ma torpeur, je rouvre les yeux, je trouve de nouveau dans ma chambre, devant mon miroir, quelqu'un toque à la porte. Celle-ci s'ouvre, ma mère entre, c'est une femme au visage dur mais à l'esprit doux comme du coton, elle me regarde avec ses yeux triste, je sais que c'est le moment, la cérémonie. A partir de seize ans, chaque personne doit suivre une cérémonie, celle qui déterminera son avenir, celle qui choisira pour soi de force le métier que tu exerceras plus tard. Mes parents dirigent une chapellerie, ils ont tous deux été choisi pour cela et son tombés amoureux. Deux personnes sont choisit dans un même métier et suivent une formation, puis se séparent obligatoirement à la fin. Mon père à été choisi dans ce métiers dans un autre royaume, pendant sa formation ici, il est tombé amoureux de ma mère, après sa formation, il est revenue et c'est la qu'elle est tombé amoureuse de lui. Une vraie légende, je soupire, je me regarde une dernière fois dans le miroir et je m'avance vers la porte, vers mon avenir. Je ferme la porte, je ferme aussi l'équivalent d'une vie entière qui s'est déroulée dans cette chambre, pas ma vie mais celle que je me suis imaginée. Je sors de ma maison et avance vers le centre ville.
Sur le chemin, je retrouve mon ami d'enfance Peter, lui aussi doit passer à la cérémonie, nous avons un rêve commun, être choisi dans le même métier, partir ensemble. Nous en avons toujours rêvés, depuis tout jeunes, depuis que l'on court dans les prés, qu'on s'imagine une vie ensemble. Nous nous trouvons devant l'hôtel de ville, les portes s'ouvrent, j'embrasse une dernière fois mes parents avant de ne plus les revoir avant un mois. Et j'entre, ils nous font passer dans une petite salle, nous font assoir sur des chaises, en rang. Ils commencent à appeler par ordre alphabétique, les gens se lèvent et partent, les uns après les autres, le stresse monte, la peur monte. Quand c'est le tour de Peter, je me lève aussi, je le serre fort dans mes bras et lui souris, le sourire le plus encouragent que je puisse le faire, il me regarde et une larme coule sur sa joue, je l'essuie et me rassois, il se tourne, avance, il ne voit pas les larmes couler en silence sur mes joues. Il passe la porte, et celle-ci se ferme. Il ne reste que quelques personne, après quelques minutes, l'image de Peter rejoint celle des autres sur l'écran et une petite étiquette s'affiche, je lis : «gouvernement ». Son image se déplace, je prie pour qu'elle n'aille pas rejoindre celle de quelqu'un d'autre, elle s'immobilise à coté de celle d'une jeune fille du nom d'Emmy. Je fonds en larme, jamais plus je ne le reverrais, le gouvernement est basé dans un autre royaume, coupé de tous. Quelques minutes passes, puis on appelle : « Aria Coldwood » je me lève et m'avance, je regarde une dernière fois l'image de Peter sur l'écran puis je passe la porte. On me fait assoir sur une chaise et une femme me demande de relever ma manche, elle sort une petite aiguille et me pique. Elle extraient une petite goutte de sans, je grimace, elle la dépose dans une cuvette, après quelques secondes, celle-ci affiche un résultat, la femme qui m'a piqué imprime une étiquette, et la colle sur ma poitrine, elle me fait me lever et m'amène devant une porte, je baisse les yeux, j'aperçois enfin mon résultat et je lis : « conteuse », je suis confuse, mais je n'ai pas le temps de me poser plus de question on me fait entrer dans une cabine, chaque professions à une cabine dans le train qui nous amènera chacun à notre destination, j'entre et je vois un jeune garçon, il est blond, les cheveux ébouriffés, il se tourne vers moi, il a les yeux verts, il me souris, il ressemble à Peter, cela ne va pas être facile. Il tend sa main tandis que je m'assois et se présente :
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Ensemble
FantasyC'est l'histoire d'une jeune fille qui est envoyé en initiation avec un autre garçon, mais attention à ses fréquentations, certaines personnes pourraient être dangereuses...