Ensemble

Chapitre troisième

Quand nous nous réveillons, il est déjà tard dans la nuit, nous ne faisons comme si de rien était, aucun de nous n'a envi de disputer pour le moment. Nous mangeons et puis je vais dans ma chambre, je m'allonge sur mon lit et je commence à somnoler, je m'endors, je me réveille une heure plus tard en sursaut, je suis en sueurs, j'ai fais un affreux cauchemar dans lequel mes parents mourraient, je ne parviens pas à me rendormir, trop effrayée pour oser fermer les yeux, alors je me résous à sortir de mon, ouvrir la porte, traverser le salon à pas de loup et à ouvrir silencieusement la porte de la chambre de Marcus. Il dort paisiblement dans son lit, je m'approche et m'assois, je le regarde quelques instant, il est vraiment beau, il est blond, ses boucles blondes retombent parfaitement sur son visage lisse, il à des mignonnes joues rouges, je sais qu'il à les yeux vert olive, il à de fines lèvres roses et pulpeuses. Je m'allonge à coté de lui et ferme les yeux, je ne sens rien mais quand je me réveille, il à déposé une couverture sur moi, je relève la tête, il n'y a personne dans le lit, et il est pourtant six heures du matin. Je me lève donc et vais voir dans le salon, celui-ci est vide, j'avance vers ma chambre, il dort paisiblement dans mon lit, je m'étonne, pourquoi dort-il dans mon lit et pas avec moi, pourquoi n'est-il pas resté avec moi. Je n'ai plus envie de dormir alors je m'installe à la table du salon et me mets à écrire, j'écris un très court conte mais qui est assez court pour savoir que j'en suis fière, il parle d'une personne chère à mon cœur, il parle de Marcus, celui se lève juste au moment ou je range le conte dans un endroit où il n'ira pas chercher, je lui pose tout de suite la question, de but en blanc.

- Marcus ? Pourquoi n'es-tu pas resté dormir avec moi quand je t'ai rejoins ?

- Écoute Aria, je ne pense pas que ce soit une bonne idée de dormir ensemble...

- Mais ? Pourquoi ? Avant cela ne te dérangeait pas...

- Écoute Aria, je... quand tu es sortis avec Jules, hier, je suis allé revoir une fille avec qui je me suis lié d'amitié, une jeune fille qui tient une librairie en ville et...je crois que je suis amoureux d'elle, alors... si tu veux bien...évitons ça et n'ayons l'air de bien nous aimer que quand il le faut...

Mon cœur s'arrête de battre, je ne peux pas l'imaginer, il est amoureux, et pas de moi, les sanglots montent en moi, les larmes commencent à couler, je les réprime tant bien que mal, mais Marcus les voit, il à compris, alors je cours vers la porte d'entrée, Marcus ne me retient pas, je cours vers la suite d'a coté, je toque, Jules m'ouvre, je me jette dans ses bras, laissant libre cours à mes larmes, il me fait entrer et me laisser pleurer contre son épaule, ile me laisse dans sa suite avec ordre de faire tout ce que je voudrais et va en cours, il prévient Maximus en prétextant un virus. Je me demande ce que va penser Marcus, il soit être fier de lui, il à réussi à me faire pleurer. Jules revient deux heures plus tard avec plusieurs feuilles qu'il me présente comme du travail. Je me résous à aller chercher mes cours dans ma suite, Jules m'a proposé de rester avec lui pour le moment et j'ai accepté. J'entre dans ma suite et je vois Marcus, mais il n'est pas seul, il est assis sur le canapé avec une fille, cette fille. Et ils rigolent ensemble, quand Marcus me voit, il semble très gêné, il tente de nous présenter mais je ne lui en laisse pas le temps, je fonce dans ma chambre et prends mes cours et traverse le salon, les larmes affluent sur mon visage, c'est à ce moment la, quand j'étais sur le point de sortir que j'entends la fille dire quelques chose :

« Marcus ? Qu'est ce que c'est que ce texte, c'est un conte que tu as écris ? Il était entre le coussin du canapé. »

Je lâche toutes mes feuilles et je cours vers la fille, j'arrache le papier de ses main avant qu'elle ai pu le donner à Marcus. Celui-ci semble en colère que j'ai arraché quelques choses à sa petite protégée, je pleure à chaudes larmes maintenant, je coure dans la direction opposée et sors de la suite, je coure vers celle de Jules et m'y engouffre, j'entends la porte de ma suite se fermer.