Je marche dans le couloir du lycée, mon sac a main de luxe négligemment jeté sur mon épaule, un sourire en coin. Il y a quelque chose de grisant dans le fait de savoir que, d'un mot ou d'un regard, je peux faire vaciller ceux qui se trouvent sur mon passage. Ce matin encore, j'ai surpris les deux fausses blonde d'hier hésiter en me croisant, le regard fuyant, comme si elles craignaient que je m'en prenne a elles. Et peut-être bien que je l'aurais fait, juste pour lueurs rappeler qui tient les rênes ici. Que le lycée peu bien, comme ils peuvent, essayer de mettre tout les élèves au même niveau, la hiérarchie l'emportera toujours, et heureusement pour moi je fait partie des plus hautes élites, merci Maman.
Pourtant, ces derniers temps, je me surprends à me demander pourquoi je me donne tant de mal à garder ce rôle. J'ai construit cette image de fille forte, intouchable, de celle qui ne recule jamais. Mais est-ce vraiment moi ? Il y a des moments, seuls chez moi, où je me demande ce que ça ferait, juste pour une fois, de baisser la garde, d'être gentille. Peut-être même d'arrêter de me sentir en compétition avec tout le monde.
Sur le chemin pour rentrer chez moi, je croise Anaïs, celle que personne ne regarde jamais, je l'observe. Elle se tient là, frêle et silencieuse, faisant tout pour éviter le regard des gens, ma biche tu va te faire manger par les loup si tu continue comme sa. Une partie de moi savoure ce pouvoir de déstabilisé les gens avec un simple regard, d'être celle avec qui on fait attention a ce qu'on dit par peur que je l'utilise contre eux , mais l'autre... je ne sais pas. L'autre se demande si j'y gagne vraiment quelque chose, ou si je me cache derrière cette façade par peur qu'on me voie telle que je suis.
Peut-être que la gentillesse n'est pas un signe de faiblesse, peut-être que c'est la vraie force. Je rigole évidement, c'est surement ce que j'aurais dit si la vie ne m'avais pas fait comprendre bien tôt, que dans cette vie, soit tu marche sur les gens, soit tu te fait marcher dessus. N'avais vous donc jamais remarquer que Scar dans le rois lion nourrit enfaite une profonde jalousie et ressent un sentiment d'abandon et d'injustice qui le poussent a agir de manière cruelle pour obtenir ce qu'il croit lui revenir de droit. Ou bien le Grinch, dans le Grinch qui voulait voler noël qui est hostile et amer, agissant de manière cruelle en partie parce qu'il a vécu des expériences traumatisantes et se sent rejeté par les autres, ou bien même Gru dans moi, moche et méchant ou encore M.Burns dans les simpson ? La méchanceté ne vient pas comme sa, elle se nourrit, peu a peu, elle t'encombre venant a te demander si être gentille en veux vraiment la peine. Si te crée une carapace de méchanceté pourrait te protéger ? Je ne dit pas qu'il faut être méchante et cruelle, loin de la, juste que même derrière cette personne que tu pense "gentille" et "généreuse" peut être en faite la pire des salope, croyez moi j'en est fait l'expérience, rappelez vous toujours, le diable était autrefois un ange.
Perdue dans mes pensé je n'avais pas remarquer être déjà chez moi, dans ma chambre, entourée par des murs d'un blanc éclatant, parsemés de cadres dorés et de miroirs anciens. À travers les immenses baies vitrées, je vois les lumières de la ville s'étendre en contrebas, comme un tapis scintillant. Ma chambre est un véritable petit sanctuaire dans cette villa que maman a redécorée selon les dernières tendances, chaque détail pensé pour refléter un luxe discret, mais implacable. Sur la coiffeuse en marbre blanc, des rangées de parfums et de produits de beauté alignés avec précision me regardent presque comme s'ils attendaient que je les choisisse.
Me rappelant que ce soir, c'est soirée privée dans l'une des boîtes les plus exclusives de la ville. Je me lève et sors une robe noire que j'avais réservée pour ce genre d'occasion – ajustée juste ce qu'il faut, avec des détails en dentelle qui la rendent à la fois élégante et audacieuse. Devant le miroir, je prends le temps d'observer mon reflet. Tout est dans le contrôle, la perfection : un trait d'eyeliner qui allonge mon regard, une touche de rouge à lèvres qui me donne l'air sûre de moi. C'est comme une armure, ce maquillage, un masque que j'enfile pour maintenir mon rôle sans faille.
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CAMAEL
Fanfiction« Chase : Parfois, deux esprits se rencontrent, et sans un mot, ils se comprennent. Curieux, n'est-ce pas ? » Sienna : Comme si le silence disait plus que tous les discours. Chase : Peut-être que certaines connexions échappent à la logique, qu'ell...