L'appel

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Plus que deux, non, une, plus que trente secondes et... La sonnerie retentit, marquant la fin de cet interminable cours de maths.
Je sais ce que vous vous dites "super tu vas pouvoir rejoindre tes amies !". Navré de vous décevoir mais mon histoire ne parle pas d'amitiés. Je m'appelle Charlie, j'ai 16 ans et ma vie de lycéenne n'est pas ce que l'on appelle "palpitante", si l'on met de côté mes différents déménagements dont ma mère refuse de me dire les raisons. Le dernier en date m'a fait perdre les amies que j'avais réussi à me faire, toutes, sauf une, Beth, qui m'appelle encore, de temps en temps...Quand elle a quelque chose à critiquer, son sujet principal étant Percy son voisin de classe... Elle l'apprécie en réalité, j'en suis sûre, même si c'est à sa façon...
Ma psy pense que je devrais écrire ma vie sur un papier plutôt que de me l'a raconter dans ma tête...Une perte de temps, mais j'ai cette heure de permanence à tuer donc... Autant joindre l'inutile à l'inutile...

-Est-ce quelque chose en lien avec les cours, mademoiselle ? M'interrompit une voix.

Oh non je déteste attirer l'attention...En plus mes joues commencent à devenir rouge tomate...

Je n'ose pas regarder le surveillant dans les yeux quand je lui réponds :

-Non monsieur...
-Dans ce cas-là donne moi ça.
-Mais...
La sonnerie retentit, je venais d'être sauvée par le gong. Hors de question de lui montrer ce que j'avais écrit ! J'attrape fissa mon casque Bluetooth et mes affaires et je m'empresse de rentrer.

-Salut ! Je suis rentrée !
Tiens mon téléphone sonne Beth aurait-elle quelque chose à critiquer ?
- Bonsoir ma chérie ! Répondit ma mère au même moment que je répondais à l'appel de Beth. Pourrais-tu s'il-te-plaît...
Je l'a coupa :
- Nan j'ai des devoirs.
Et je m'empressai de monter.
J'aime ma maman, je vous le jure mais elle est... Bizarre, depuis que mon père est mort pendant un voyage d'affaires. On déménage littéralement tout les 2-3 ans et elle refuse de me dire la raison.
Elle m'énerve.
Beth me raconta pendant 1h sa dispute avec Lise une de mes anciennes amies, une histoire de garçon je crois...Ma mère est aussi têtue que moi alors elle m'a de nouveau demandé un service...
-CHARLIE, PEUX TU ALLÉS CHERCHER LE MACHIN LÀ AU GRENIER ?
-NAAAN JE SUIS AU TÉLÉPHONE !
-CHARLIE ! TU VAS ALLER ME CHERCHER CE BIDULE AU GRENIER TOUT DE SUITE !
Je soupire, avant de lui répondre,
-D'ACCORD. MAIS QUELLE MACHIN ?
-LE MACHIN POUR FAIRE LES GAUFRES LÀ, TU SAIS !
-La machine à gaufres quoi...J'adore ta mère mais elle est un peu...Space...Dit Beth.
-Je suis d'accord.

Comme je m'y attendais le grenier était remplie de carton de tout les côtés... Chose bizarre, dans un coin se trouvait un seul et unique carton. Comme le dit Beth ma mère est VRAIMENT chelou.
Je commença avec les cartons les plus petits...
-ALORS TU TROUVES ?! Cria ma mère à l'autre bout de la maison.
-NON.
Je venais de tomber sur une vieille photo de moi petite avec mon "matéryel de recherche de Dragons", matériel que j'ai donné à ma petite soeur, quand Beth me raconta la dernière débilité de Percy.

-Nan mais t'y crois toi ? Le gars nous à fait tout un exposé sur les créatures imaginaires !
-Tu veux dire, les créatures comme les  Dragons ? Les licornes et des choses comme ça ?
-Yep ! Un malade ce type !
Je souris à son mensonge...
Sourire que je perds lorsque j'ai l'impression qu'une lumière chaleureuse et braquée sur moi, dans mon dos...
Je me retourne prudemment croyant au début qu'il s'agit de ma petite sœur de cinq ans venu m'embêter.
Rien, il n'y a strictement derrière moi, ni sœur, ni lumière, il n'y a que ce carton solitaire dans son coin...
-Enfin bref le prof lui a mis 1/20 pour je cite "cette originalité à m'exaspéré".

Je lui redemandai le sujet principal de cet exposé en même temps de me remettre à ma recherche...

-L'histoire à travers le monde ! Le gars nous parle d'un monde imaginaire !

Je ne sais pas pourquoi son insistance sur le dernier mot me met mal à l'aise...
De nouveau la lumière.

Je n'ai pas rêvé cette fois ???

Cette fois je me retourne d'un coup, très vite...Mais la lumière a disparu...

Faut vraiment que je dorme davantage je commence à avoir des hallucinations !

Beth continue à parler sans se soucier de mon mutisme :

-Nan mais pour en revenir au gars, il a pas l'air d'avoir compris qu'on était maintenant trop âgés pour croire à ses conneries.

La lumière revint et cette fois quand je me suis retourné elle n'a pas disparu.
Elle venait du carton solitaire. J'étais beaucoup trop fasciné et curieuse pour ne pas aller voir ce qui faisait tant de lumière...Et de bruits aussi... En effet des battements de coeur retentissait dans le grenier...ou dans ma tête ? À moins qu'il s'agisse de mes battements de cœur ?
J'entendais à peine Beth hurler au bout du fil :

-Charlie ??? Je ne t'entends plus ! Ça a coupé ??? Allô ???

-Je te laisse Beth.

Plus je m'avançais vers le carton plus les battements de cœur augmentaient et alors que j'allais ouvrir le mystèrieux carton...

-CHARLIE, OUBLIE, J'AI TROUVER !!!

Que...quoi..hein...

Je sortis d'une torpeur dont je n'avais même pas conscience.

-Je... J'ARRIVE !

Pourquoi donc ai-je été aussi obsédé par ce carton ? Tout ce qu'il devait y avoir dedans devait probablement être une lampe qui ne marchait pas bien.

Je vérifiai quand même en demandant à ma mère :

-Dit maman, est-ce qu'on a encore des lampes dans les cartons ?

-Des lampes ??? Non elles sont toutes en bas, pourquoi ? Répondit-elle

-Pour rien...

L'appareil à gaufres que j'ai longtemps cherché pour rien avait pour but de servir a cuire des gaufres salées. Elles étaient délicieuses ! Mais le carton m'obsèdais...qu'y avait-il dedans ???
Après avoir mangé, alors que j'écoutais tranquillement de la musique en essayant de dessiné, les mêmes battements de cœur que j'avais entendu au grenier retentir, dans un premier temps en fond de ma musique puis de plus en plus fort jusqu'à ce que je n'entende presque plus celle-ci...À vrai dire quand je monte les escaliers du grenier je n'en entend qu'un léger fond et quand je m'approche du carton je n'entends plus rien sauf les battements rythmique d'un cœur...
J'ouvris le carton et...

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