The Raven

28

1 an plus tard.

29-02-2025

Aurélia était devenue plus douée et elle était même connue. Elle avait gagné plusieurs courses et aujourd'hui se déroulait sa première course en Formule 1. On l'appelait le futur de Ferrari, ce qui la rendait assez fière. Elle avait d'ailleurs collé un autocollant de Corbeau sur son casque en l'honneur de son père et de sa marraine, ce qui l'a d'ailleurs fait pleurer.

Elle avait eu du mal à se faire accepter par les autres à cause de l'acompte qu'affait Serafina, mais elle leur a montré qu'elle méritait sa place. L'année s'est passée dans le rire avec ses amis, sa tante et sa tata.

Même si elle se demandais comment allais Tiago.

Ils ont pris des jets privés et sont arrivés à Shanghai.

Leurs bagages ont été installés dans leur chambre d'hôtel, ils étaient à coter du circuit de la course. Aurélia stressait en observant ses concurrents, Amir la vit et prit doucement sa main.

Amir : Détends-toi.

Elle posa son regard sur lui.

Aurélia : Plus facile à dire qu'à faire.

Il sourit.

Amir : Je sais ce qui pourrait te détendre.

Aurélia : Ah oui ?

Tiago : Salut, championne.

Aurélia reconnut immédiatement sa voix et se retourna doucement. Elle le vit lui, ce garçon dont elle est tombée amoureuse. Son rythme cardiaque accéléra.

Aurélia : Tu fais quoi ici ?

Amir sourit à Tiago et s'éloigna pour leurs laisser de l'intimité.

Tiago : J'ai eu un peu d'aide.

Aurélia tourna la tête et vit Nathan et Amir les fixer et sourire fière d'eux. Elle se retourna vers Tiago qui lui souriait timidement.

Tiago : On peut discuter ?

Elle se remémora leurs dernières discussions.

Aurélia : J'ai des trucs à faire.

Elle se retourna et se dirigea vers ses amis.

Tiago : J'ai merdé.

Elle s'immobilisa.

Tiago : J'ai... J'ai merdé, tu as été extraordinaire, tu m'as aidé moi et mon père, t'étais là à chaque fois que j'avais besoin.

Elle ferma longuement les paupières et se retourna doucement vers lui. Il avait cessé de sourire et son visage était crispé par la peur.

Aurélia : tu n'as pas de compte à me rendre, je ne suis pas ta meuf.

Les mots d'Aurélia furent tranchants comme lui à l'époque. Tiago ouvrit la bouche cherchant ses mots, Aurélia s'impatienta, elle se tourna pour partir.

Tiago : je sais, et ça a été ma plus grosse connerie.

Elle s'arrêta et se tourna vers lui.

Tiago : Quand on voit une fille faire des courses de voiture comme toi, on ne la laisse pas partir, pas vrai ?

Il rit tandis qu'Aurélia croisa les bras sur sa poitrine.

Aurélia : Tu cherches quoi, Tiago ?

Il se raidit.

Tiago : Est-ce que tu me détestes encore ?

Elle rit et secoua la tête.

Aurélia : Pourquoi ? Ça t'intéresse ?

Il avala difficilement sa salive.

Tiago : si tu me déteste, ça veut dire que t'éprouves encore quelque chose pour moi, et je préfère ça plutôt que tu m'aies complètement oublié.

Aurélia déglutit et ne répondit rien, Tiago marcha doucement vers elle.

Tiago : Je ne voulais pas avouer que je tenais à toi.

Aurélia le toisait en silence.

Tiago : Mais maintenant, je le fais, alors...

Il était arrivé face à elle.

Tiago : Tu voudrais bien sortir avec moi, ma championne ? Et me détester encore un peu ?

Il posa délicatement sa main sur son bras. Elle redressa le menton et souris.

Aurélia : Comment ne pas te détester.

Il rit et ils s'embrassèrent.

L'alarme retentit, ils se stoppèrent. La course allait bientôt commencer.

Aurélia : ses l'heure d'y allez.

Il sourit, elle l'invita à le suivre et ils se dirigèrent vers ses proches. Sa meilleure amie la saisit dans ses bras.

Amanda : Tu vas y arriver.

Elle la serra en retour et s'éloigna pour serrer dans ses bras Amir puis Nathan avant de se tourner vers Valeska.

Valeska : respire ma puce.

Aurélia hocha la tête et se tourna vers sa tante qui posa ses mains sur ses joues.

Serafina : rien n'y personne ne peut arrêter les Hahn.

Elle lui sourit.

Aurélia : rien, n'y personne.

Serafina lui fit un bisou sur le front, Aurélia leur souris une dernière fois et fonça rejoindre le stand Ferrari. Elle enfila rapidement un chouchou, sa cagoule et son casque.

Son équipe l'encouragea et elle monta dans sa voiture. Elle démarra et roula sur la ligne de départ. La 8e place lui avait été attribuée grâce aux performances qu'elle avait accomplies lors des entrainements.

Elle empoigna bien le volant et le minuteur démarra.

Elle prit une grande respiration, elle se vida l'esprit et elle fonça dès que le minuteur sonna.

À la fin de la course, elle fut 5e, ce qui fut une grande fierté et un exploit pour elle.

Même les rêves peuvent devenir réalité.