Reconnaissance.

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~ Flashback 2026 ~

Je me réveille en sursaut et complètement en sueur, je regarde un court instant autour de moi, puis devant moi et j'inspire et expire calmement à deux reprises avant de prendre la parole d'une voix basse.

- putain ce cauchemar...horrible, c'est la première fois que je fais un tel cauchemar, mais enfin bon...ça reste un cauchemar, y'a pas de quoi s'affoler.

Je retire la couverture qui est sur moi et je me lève doucement du lit, je m'étire ensuite et je sors de ma chambre, me rendant directement au salon par la suite et mon regard se pose sur la télé qui est toujours allumée. J'arque légèrement un sourcil et je fais quelques pas en avant, à la télé il y a les informations et les journalistes parlent d'une possible troisième guerre mondiale, comme par hasard mon cauchemar était sur ça.

- non, comment est-ce possible ? Je comprends pas, eh merde !

Alors que je m'apprête à me retourner pour aller me servir un verre d'eau j'entends une voix qui n'est pas humaine, provenant de la télé, je ne bouge pas d'un poil un court instant jusqu'à ce que j'entende des cris, mon regard se pose à nouveau rapidement sur la télé et les journalistes sont inertes. C'est alors qu'une silhouette se fait voir, une silhouette assez grande en taille, plus grande qu'un humain mais je ne la vois pas très bien, je me rapproche donc et au moment où la tête de la silhouette est bien plus visible je recule brusquement, un cri terrifiant s'échappe de la bouche de cette chose et la télé s'éteint toute seule, d'un coup.

- oh putain...oh putain c'était quoi ça !?!?

~ retour au présent, 14 Juillet 2027 ~

Je suis un soldat et pas un petit nouveau, je fais partie de l'élite depuis un long moment, parmi la patrouille dans laquelle je suis il y a des potes à moi, Luka un pote que je connais du collège, ainsi que Benjamin que je connais depuis l'école et Erwan que je connais aussi du collège, nous formons tous les quatre une bonne et sacrée équipe. Benjamin prend la parole pendant qu'on grimpe dans un hélico afin de se rendre plus rapidement en Bretagne, on se situe actuellement à Paris.

Benjamin - alors la Bretagne a reçu une bombe en pleine gueule et on doit rejoindre un autre pote à toi qui est déjà là-bas, on part en reconnaissance si j'ai bien compris, c'est ça hein ?

Après avoir grimper dans l'hélico je m'installe doucement et je regarde Benjamin, je hoche la tête en prenant à mon tour la parole.

- exact, on doit rejoindre l'unité la DAST, mon pote et frère de cœur Noha en fait partie.

Le temps s'écoule et on met 1h et 45 minutes à arriver en Bretagne, on passe au dessus des villes et je regarde un moment les villes complètement en ruines, je secoue légèrement la tête et tire une tête de déprimé en pensant en priorité à mon ex petite-amie Chloé. Bien qu'elle et moi on est plus ensemble depuis longtemps et qu'on s'est très peu parler au fil du temps, puis qu'on a finit par arrêter de se parler, au fond de moi j'ai toujours des sentiments pour elle et je ne contrôle pas ça, mon inquiétude grandit sans cesse. On arrive rapidement à Brest et l'hélico se pose sur une piste non loin d'une base militaire, je peux apercevoir Noha et un léger sourire se dessine sur mon visage.

- mon frère !

Dis-je en le saluant de la main depuis l'hélicoptère, ce dernier fait de même et il s'avance ensuite, il n'est pas seul, il est en compagnie de trois potes à lui, Valentin, Maël et Pierre. Je descends de l'hélicoptère et je m'approche rapidement d'eux avec mes potes.

- c'est bon de te voir.

Noha - heureusement que tu es toujours vivant, la plupart des hélico se font allumés par nos ennemis en ce moment, ces salauds se cachent bien parfois.

Valentin me regarde de haut en bas, puis dans les yeux.

Valentin - ouais ouais, mais ils vont pas faire long feu ceux-là, je vais leur latter la gueule avec une batte de baseball.

On commence tous à rire et je reprends la parole.

- il faut que t'arrête de te prendre pour Negan, on est pas dans The Walking Dead.

Valentin - presque, on est presque dans The Walking Dead mon pote.

Les jours passent, on reste à Brest pendant au moins 8 jours, on a trouvé quelques survivants qu'on a accueilli à bras ouverts et on les a envoyé à la grande base militaire, puis on se rend ensuite à Brasparts, j'ai pris moi-même cette décision qu'on se rende là-bas et une fois qu'on y est nous marchons en direction de la maison de Chloé.

Noha - tu gardes espoir qu'elle est toujours en vie, c'est judicieux, mais pourquoi veux-tu retrouver celle qui t'a tant fait mal au cœur ? En plus de ce que j'ai compris vous ne vous êtes plus reparler pendant longtemps.

- tu sais très bien pourquoi...je n'ai jamais réussi à complètement tourner la page, mes sentiments pour elle ne se sont pas complètement volatilisés.

Noha - mais elle, elle ne t'aime plus, elle a réussi à tourner la page.

J'arrive enfin avec les autres en face de la maison qui semble vide, les fenêtres sont complètement cassées, une partie du toit est au sol, la porte d'entrée est ouverte et celle du garage aussi, mais celle du garage s'ouvre et se ferme à plusieurs reprises.

Luka - alors c'est ici qu'elle habite ? Tu penses qu'elle est toujours en vie et qu'elle est probablement là ?

Il me lance un regard inquiet, je me tourne vers lui et le regarde droit dans les yeux.

- je suis sûr qu'elle est toujours en vie, mais j'ignore si elle est toujours là, à mon avis c'est peu probable.

Je pose ensuite mon regard sur les autres.

- bien, vous allez rester ici et sécurisé le périmètre, je compte sur vous les gars.

Valentin - je vais essayer de me trouver une batte...

Benjamin - merde mais tu peux pas arrêter avec ta fichue batte ? À croire que dès que t'en auras une tu vas l'utiliser pour te branler.

Les autres se mettent à rire, pendant ce temps-là je rentre dans la maison en restant sur mes gardes, l'intérieur est dans un sale état, bien abîmé et il y a des toiles d'araignées au plafond. Je regarde un court instant autour de moi, puis devant et je monte doucement les escaliers, ma mitraillette toujours dans mes mains. Je vérifie ensuite les pièces et il n'y a personne, le sol est également dans un sale état, je décide ensuite d'aller à l'étage et quelques souvenirs me reviennent, cela me rend ému mais je reste de marbre. Je vérifie d'abord les chambres des frères de Chloé mais toujours personne, je me rends ensuite dans sa chambre et personne aussi, d'autres souvenirs reviennent et je secoue légèrement la tête.

- même si tu n'es pas là je sais que tu es toujours vivante...

Dis-je à voix basse en regardant autour de moi, j'aperçois rapidement un t-shirt à moi qui est rester chez-elle, le t-shirt est sur le lit et je m'assois doucement sur le bord de ce dernier, je pose ma mitraillette près de moi et je prends ensuite le t-shirt avec ma main droite. Au bout d'un moment une larme coule le long de ma joue droite alors que je regarde un moment le t-shirt, aucun mot ne sort de ma bouche et je reste assis.

( À suivre...)

le cauchemar qui devient réalité Où les histoires vivent. Découvrez maintenant