colliers de perles et poésie

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Meredithet Ophélie, décadentes de poésie. Colliers de perles jusqu'au nombril, lesjoues trop roses d'un blush mal appliqué, des rires qui s'envolent cristallins.Hilares elles lèvent leurs verres, les deux petites anglaises balbutient undiscours improvisé, invités fantômes en liesse elles sont comblées. Sur latable un véritable festin, elles ont économisé pour s'acheter des metsfantasmés. Trônent devant elles des fruits étrangers, des desserts glacés et mêmedes huitres dans leur plat argenté. Au fond de leur petite cabane les fillessont aux anges. Le toit qui siffle les soirs d'hiver se change en fresquevertigineuse, le vieux parquet en chaud tapis persan. Les deux apprenties bourgeoisesrient tant qu'elles n'entendent pas l'étrange chant sur la cote. Par la fenêtreon peut voir s'approcher, un énorme navire viking, sourd murmure guerrier

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⏰ Dernière mise à jour : Nov 12 ⏰

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