Encore BOB et ses amours.
Arrivé en cinquième, BOB sort de sa timidité et devient un peu plus courageux mais .............
Alors que BOB arrive en cinquième, il voit son amour pour la belle Leslie s'éteindre à petit feu. Mais ne se doute pas qu'il fera une nouvelle rencontre qui sera une fois de plus une amourette et cette fois ci elle s'appelle Amy.
AMy, cette fille de famille musulmane était du genre à aimer les garçons grands de taille et musclés ce que moi je n'étais pas. Encore une fois de plus je ne correspondais pas au garçon désiré par la fille que j'aimais. C'est pour cela que faisais tout pour ne pas me faire remarquer négativement par mes habitudes du ghetto qui ruinaient toujours mes chances avec les filles. Mais heureusement j'avais de bons amis qui me soutenaient toujours parmis lesquels Ulrich, Aaron et Armel.
Ici j'ai franchi une étape; celle des avoeux en allant vers ma belle Amy et lui dévoilant les sentiments que j'éprouvais pour elle. Mais ce n'était pas réciproque alors chaque jour je lui écrivais des petits mots sur des bouts de papiers du genre:«Tu brilles comme une étoile dans la nuit; je t'aime.» espérant qu'elle puisse accepter de devenir ma petite copine.
L'enchaînement de ces râteaux avait fini par m'affaiblir, au point où je perdais l'appétit et je perdais toute ma passion pour le jeu.
Même trois semaines après mon dernier râteau, j'étais toujours abattu. Mes amis Aaron, Ulrich et Armel avaient décidé de reprendre les choses en main. Pour ce faire, ceux-ci sont allés jusqu'à implorer la pitié d' Amy pour me programmer une entrevue avec elle juste en tête à tête.
Cette entrevue convenue le samedi suivant, Amy et moi allâmes au restaurant "Chez Kadidja", histoire de discuter au tour de plats et d'une bouteille de jus d'orange ( puisque c'est sa boisson favorite et la mienne aussi). Le repas servi, nous l'avons savouré en discutant de l'avenir, comme si nous étions en couple 😂. Au fil de la conversation, j'ai fini par me rendre compte qu'elle était une personne formidable, que je perdrais si je réitérais ma demande à ce qu'elle devienne ma nga (petite copine). Ayant fini de discuter, le serveur vint avec la facture, dont le montant s'élevait à 3000FCFA, somme qui pour un élève moyen de classe de cinquième n'était pas aussi facilement dépensable. Pendant ce moment, je passai un coup de fil à mon chauffeur, qu'il se mette en route pour venir nous chercher. M'étant préparé avec la somme de 5000FCFA, j'étais peinard. Ainsi, j'appelai le serveur, puis je lui remis les 5000FCFA et j'attendai le reste. Le reste reçu, nous sommes sortis et une fois dehors je vis la voiture garée juste devant. Nous y sommes entré et nous nous sommes assis sur la banquette arrière et échangés les numéros de portable.
La semaine qui a suivi, nous étions très proches, comme si cela avait toujours été comme ça. Cela a demeuré jusqu'aux grandes vacances. Durant celles-ci, Amy a voyagé, précisément en France, Angleterre, Allemagne et États-Unis. J'ai donc passé tout le mois de Juin sans elle avec mes autres amis, entre santés (match de football au quartier), basements ( parties de jeux vidéos) et stage. Oui je faisais un stage dans un magasin de shopping où j'apprenais à tacler des potentiels clients, autrement dit, je les abordais dans la rue et les invitais à visiter le magasin et à y acheter des habits ou tout autre accessoire. En juillet par contre, mes émotions ont été chamboulées, par des evenements. Notamment l'anniversaire de ma grand-mère qui a eu 78 ans le 15. Comme chaque année, toute la famille faisait l'effort de se retrouver pour l'occasion en vue de louanges et danses à Dieu comme elle aimait, autour d'un buffet lourd et bien chargé. Mais alors, cette joie des vacances et de l'anniversaire de ma grand-mère a été de courte durée car elle est décédée le 25 mais je ne l'ai appris que le lendemain car je dormais déjà au retour de mes parents. Ainsi, mes vacances ont viré d'enthousiasme au questionnement car à vrai dire je n'avais jamais connu le deuil d'un proche de façon consciente, c'était donc ma première fois. Je me posais: va-t-elle revenir? Où est-elle? Va-t-elle se lever de son cercueil ? Où est « ma femme»? Car j'étais l'homonyme de mon grand-père son époux décédé avant même ma venue au monde elle m'appelait «mon mari». C'est ainsi que malgré que les autres aient pleuré et manifestaient de la tristesse, pendant tout le deuil qui a duré un mois, je n'ai pas pleuré une seule fois et même après.
