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La banquise s'étendait à perte de vue, recouverte d'un épais manteau blanc. Le murmure du vent gelé était brisé par le râle d'un ours polaire.

Dans cet hiver infini, le crépuscule avait, depuis longtemps, laissé place à la nuit et aux aurores boréales. L'une d'entre elles miroitait justement sur la glace de ses somptueuses couleurs allant du vert au bleu en passant par le violet.

Cet endroit glacial était en effet désertique, comme empêchant les plantes d'y pousser grâce à une aura magique. Quelques phoques, de quoi nourrir les ours polaires tout comme leur progéniture ainsi que quelques cétacés tel les bélugas ou les narvals habitaient cet endroit qui, à première vue, semblait également dénudé de vie animale.

Carnet de poèmes Where stories live. Discover now