Mes Mots Entremêlés | Poésie |

12. Ma Planète

Nous t'avons tant changée, tant modifiée, tant transformée.
Mise à notre effigie dans ce monde si scandaleux.
Usée de tes ressources, pris ta vitalité.
Toi auparavant si verte tu deviendras complètement bleue.

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Les représailles s'annoncent déjà,
Les catastrophes que l'homme dit naturelles.
Mais moi je pense que c'est la Terre,
Et qu'elle souhaite mettre fin à notre ère.

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Chaque année, l'homme te prend dix millions d'hectares de forêt.
Privée de ta flore ta faune s'éteint, quel étrange effet.
Et pourtant à l'horizon subsiste un mince espoir,
L'homme reboise, c'est si contradictoire.

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Les folies de l'homme tuent sans ménagement.
Huit-cent-trente-quatre espèces en cinq-cents ans.
Des plus petits insectes aux plus grands mammifères,
Aucun ne vivra dans nos hémisphères.

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Nous t'avons tant changée,
Tes océans bleus sont devenus plastiques.
Cette surpêche, ces êtres maltraités,
Parfois on entend les baleines pleurer.
Elles ne chantent plus, elles pleurent.
Elles pleurent en écho à leurs malheurs.
Elles pleurent leur mélodie si caractéristique,
Elles se lamentent dans leur milieu aquatique.

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Nous t'avons tant modifiée ô toi ma douce planète.
Tu nous as envoyé tes signes, nous n'en avons fait qu'à notre tête.
Inondations, incendies, tremblements et tempêtes,
Tu n'as jamais cessé de souffrir de ces maux si douloureux.
Nous ne t'avons écoutée que trop tard, c'est si honteux.

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Toi autrefois si pure nous t'avons transformée.
Marquée au fer rouge par nos idéologies et privée de ta liberté.
Tu nous as hurlé ton désespoir,
Depuis des centenaires tu ne cesses de broyer du noir.

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Notre beau foyer, cette Terre.
Nos pensées, tant de chimères,
Ces projets d'écologie sont si nombreux,
Bien trop peu t'aident à te porter mieux.
Elle souffre de notre indifférence,
Elle ne garde cependant plus le silence.

À ma douce planète, meurtrie par nos idéologies.

18 / 02 / 2025.