Chapitre 5.

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'J'imagine pas ma vie sans toi.'

Je restais bloquer sur cette phrase. Mon cerveau faisait une fixette dessus. Putain c'est quoi mon problème? Je le connais depuis une semaine. Il fait son beau parleur j'en suis sure mais ma tête me dit de croire ce que Sulivan vient de me déclarer. Je partis de ses bras et le regardait.

Moi: Arrête. Tu fais ton beau parleur c'est ça? Pourquoi? Tu m'offres ce skate, tu me dis que t'imagines pas ta vie sans moi et tu me paies le starbucks. Bordel explique moi. On se connait depuis une semaine...

Sulivan: Tu sais très bien que c'est pas mon genre. Si je faisais mon beau parleur comme tu dis je serais déjà aller voir plusieurs filles. Sauf qu'il y a que toi qui m'intéresse. T'as pas compris que t'étais pas comme les autres [YN]? Quand tu es arrivée lundi, ma tête te disait quelque chose mais tu ne savais pas vraiment qui j'étais. Tu te comportes avec moi comme avec les autres, avec toi je suis Sulivan tandis qu'avec les autres filles du collège j'suis un panda moqueur. 

Moi: Je suis tout à fait banale croit le ou non. Je n'ai rien d'intéressant.

Sulivan: Je déteste quand tu te dévalorises. Tu n'es pas banale. T'es la seule fille de la planète qui serait capable d'encastrer sa demi-sœur dans un mur car elle a cassée ton skate. Tu te laisses pas faire, t'as un caractère merdique, t'es lunatique, pas très sure de toi mais t'es la bonne amie sur qui on peut compter quand ça va pas. Tu t'en fiches du regard des autres. Tu es tombée plusieurs fois mais à chaque tu te relèves encore plus forte que jamais en disant que cette fois c'est la bonne. T'es intéressante putain. Je me sens bien avec toi, je pourrais faire n'importe quoi sortir n'importe quelle débilité tu feras et diras quelque chose d'encore plus énorme et on finira par éclater de rire encore plus cons que jamais. Je te laisserais jamais dire ça.

Moi: Stop. Pourquoi tu fais un discours? Je suis ennuyeuse et pas vraiment jolie.

Sulivan: Ennuyeuse et pas vraiment jolie?! Tu te te fous d'ma gueule [YN]? Bon sang tu t'es déjà regardée dans le miroir? T'es magnifique bon sang. N'importe qui te le dirais.

Moi: Je...

Sulivan: *me coupe* On va arrêter de parler ça sinon je vais m'énerver.

Je le regardais dans les yeux, il me fixait aussi. Il me trouble.

Moi: On y va? J'ai pas envie de rester sur place.

Sulivan: Yas bitch.

Moi: Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeller bitch!

Sulivan: Je t'appelle comme je veux mlle la nordiste! Tu connais ça? C'est le soleil.

Moi: C'est trop drôle tu devrais être comique! Il faisait beau dans le nord...

Sulivan: Mais?

Moi: Oui à des moments il faisait beau.

Sulivan: *rit* Ça me suffit.

Il se moque car dans le nord on avait pas beaucoup de soleil comme ici. A cette période dans le nord il pleut et il fait froid alors qu'ici il y a un grand soleil. Sulivan fit comme mercredi, il s'accrochait à moi sur mon skate.

Le lendemain je me réveillais en retard, ce con de Sulivan m'a appelée hier soir et on est rester jusqu'à 2h00 du matin au téléphone et je me suis endormie tellement j'en pouvais plus. Je me préparais. ( http://www.polyvore.com/sans_titre_70/set?id=149993314)

Je descendis avec mon sac à dos et mon skate. Je pris une pomme, j'allais partir.

Maman: Ma puce, tu veux que je te conduise?

Differents but in love.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant