Red Love 2 [EN PAUSE]

Chapitre 4

Deux semaines se sont écoulées depuis l'accident et Castiel ne s'est toujours pas réveillé. Tout le monde est inquiet autant pour moi que pour lui. Je ne mange plus beaucoup et j'ai pas mal maigris, je dors mal, je fais des cauchemars, j'ai des cernes et les yeux constamment gonflé et rouge. Je ne suis pas allée au lycée pendant deux jours mais ma mère m'a obligée à y retourner. J'étais en train de déambuler dans les couloirs, perdue dans mes pensées, quand soudain quelqu'un mis ces mains devant mes yeux.

???: Devine qui c'est !

C'était une voix d'homme.

Moi : Je ne suis pas d'humeur à jouer.

Il enleva ses mains et je me retournai. Il était assez grand, brun avec des yeux verts et il portait un débardeur noir avec une chemise blanche et un treillis.

???: Tu étais plus marrante avant.

Moi : Je suis désolée mais je ne vois pas qui tu es.

???: Rolala tu me vexe. Oh attend je sais comment faire pour que tu te souviennes de moi.

Il se mit à fouiller dans son sac et il en sortit un paquet de biscuit au chocolat. Il en prit un et me tendit le paquet.

Moi :... Ken... tin ?

Kentin : Bingo !

Kentin étais un amis d'enfance, enfin il était plus un pot de colle qu'un amis. C'était un garçon assez chétif avec de grosses lunettes rondes et une coupe au bol. Il n'avait aucuns amis. Il était accro aux biscuits au chocolat et je vois que ça n'a pas changé.

Moi : Ouah c'est normal que je t'aie pas reconnu tu as énormément changé.

J'ai commencé à l'inspecter sous tous les angles. Comment un mec comme ça a pu devenir aussi beau ?

Kentin : Mon père m'a envoyé à l'armée et je crois que c'est à la fois la meilleure et la pire chose que j'aie faite. Je suis super heureux de te revoir.

Moi : Moi aussi.

Pour la première fois depuis 2 semaines je souris.

Kentin : Ca te dit de venir te promener au bord du lac ?

Moi : Euh je ne sais pas trop...

Kentin : Allez stp ! Tu m'as manqué tu sais. Et puis tu as mauvaise mine alors je voudrais ensoleiller à nouveau ton visage.

Moi : Bon c'est d'accord mais je ne pense pas que tu réussisses à « ensoleiller » mon visage.

Kentin : Allez on y va et si ça ne te dérange pas j'aimerais bien que tu me raconte ce qui t'arrive.

On commença à marcher et je lui racontai ce qui c'était passé.

Kentin : Je vois... Tu as l'air de beaucoup l'aimer...

J'acquiesçais et ensuite on arriva à l'endroit exact où j'avais trébuché sur Démon et que j'étais allé chez Castiel. Chaque endroit où j'ai un souvenir de Castiel me rend mélancolique et je ne peux m'empêcher de pleurer.

Kentin : Eh ça va ?

On s'assit sur le bord d'une fontaine et Kentin me pris dans ses bras. Je ne sais pas pourquoi mais sentir ses bras qui m'enlaçaient, ma tête sur son torse, son cœur qui battait, j'avais l'impression d'être dans les bras de Castiel. Je me mis à pleurer comme un gros bébé. Kentin essayait de me réconforter du mieux qu'il pouvait en me frottant le dos avec ses mains et en me disant des mots réconfortants pendant que je mouillait son débardeur de mes larmes.

???: Eh bien bravo ! On voit bien tout l'amour que tu portais à Castiel ! Il te laisse deux petites semaines et t'es dans les bras d'un autre ! Oh et sacrément mignon en plus...

Elle fit un clin d'œil à Kentin. J'arrêtais de pleurer car la tristesse fit place à la rage. La rage de voir cette espèce de poupée Barbie portant le nom d'Ambre me dire ce genre de chose.

Moi : Tu n'as pas à me juger !

Ambre : Bien sur que oui ! C'est de ta faute s'il est à l'hôpital !

Mon corps bougea sans que le remarque. Je lui foutu une gifle qui la fit trébucher et elle tomba dans la fontaine. Son maquillage coulait. C'était vraiment marrant. Je voulais me pouffer de rire mais ne n'y arrivais pas.

Moi : Je suis désolée Kentin mais je dois y aller.

Kentin : Attend.

Il m'attrapa le bras et m'enfila quelque chose autours du cou. Je me dégageai et partit en courant. Je rentrai chez moi.

Maman : Oh tu as l'air d'avoir meilleur mine aujourd'hui et ton collier est très mignon.

Je regardai mon cou et je vis une chaine avec un pendentif en forme de biscuit au chocolat. Je souris. Peut être que pour finir il a réussi à ensoleiller mon visage...