SMILE

Douze.

CALIFORNIA, Los Angeles. Cimetière.

Il est 09:20pm lorsque la brune s'assoit dans l'herbe, face à la pierre tombale. Vêtue d'un leggins noir de chez Nike, de son haut de pyjama Mickey, d'une paire de Rangers et de sa veste en cuir. Ni maquillée, ni coiffée.

Les joues inondées de larmes, Jenna prends la parole, malgré qu'elle soit seule dans le cimetière.

«Désolée de ne pas être venue avant, mais il-y-a eu la rentrée et ... Non, en faite je n'ai aucune excuse pour ne pas être passée. C'est dur Nick, faire un pas en avant sans toi c'est comme devoir gravir l'Himalaya. Samuel ne dit rien mais je sais qu'il s'inquiète, il a peur que tout recommence. Sauf que ça ne peut pas recommencé, puisque je vais mieux», Elle renifle puis reprends, «Tu sais, Gilinsky est gentil», La brune fronce les sourcils en se rendant compte de ses paroles, «Pourquoi j'te parle de lui, ça va pas»

Une légère brise vint soufflée les quelques mèches traînant sur le visage de la jeune fille, lui faisant fermés les yeux. Cette brise d'air lui donna l'impression que son meilleur ami était juste à côté d'elle. Les goûtes d'eau salées ne cessèrent de coulées, terminant sur son t-shirt. Le creux dans sa poitrine lui faisait mal à chaque fois que ses poumons se gonflaient et se dégonflaient.

Perdre un être cher n'est pas anodin malgré le fait que sa arrive à tous le monde, un jour ou l'autre. Certaines personnes perdent un proche seulement après l'avoir vu souffrir, se sentant impuissant. D'autres, perdent un proche tellement rapidement qu'ils n'ont pas le temps d'assimilé la chose.

Assimilé qu'ils ne verront plus jamais cette personne, qu'ils ne l'entendront plus rire. Que cette personne est devenue un souvenir dès lors ou son cœur c'est arrêté de battre. Certaines personnes ont du mal à assimilé que les seuls choses qu'ils les raccrochent à cette personne disparu sont les souvenirs qu'ils ont eux avec elle.

«Au revoir Nick», Lâche la jeune fille en se levant, après une heure à être assise là.

Elle marche hors du cimetière, casque et clé à la main. Une fois sur sa moto, Jenna fait chauffé le moteur et se met en route. Les rues de Los Angeles sont pleine de touristes, rendant la circulation affreuse.

La brune coupe le moteur et descends de l'engin. Au moment où elle va pour montée les marches de son porche, la porte s'ouvre et laisse sortir Jack, affolé.

«Fait chier», Jure telle en se stoppant dans son élan.

Le jeune homme lâche un rire jaune, aillant entendu Jenna. Il croise les bras, énervé.

«Fallait me le dire que tu étais niquée du cerveau», Commence Gilinsky, faisant froncés les sourcils de la jeune fille, «Tu n'imagine pas à quel point mon sang n'a fait qu'un tour quant j'ai vu que tu n'étais plus là ainsi que la moto !», Cette fois-ci Jack hurle.

Jenna le considère un instant avant de rentrée à l'intérieur, le laissant sur le palier, comme un idiot. Oui, un idiot, voilà comment Gilinsky se sent. Idiot car il a eu peur pour une jeune fille qu'il ne reconnait pas.

Une rencontre peut celé deux destins pourtant bien différent.

"Écoute, fais ce que tu veux, mais ne finis jamais comme moi j'ai finis." -Jenna