Aujourd'hui tu va au collège depuis maintenant trois mois. Tu avance jusqu'à la fichue grille, ouvre le portail et avance les poings refermés sur la clef de ton casier. Elle s'enfonce dans ta main mais tu t'en fiche.
Tu rentre, tout le regards son braqués sur toi. Tu entend les chuchotement des personnes, il te critique, t'insulte et rigole de ta tenue. Dans les couloir tu te fait constamment bousculer, insulter ou même frapper. Les prof peuvent voir ton chagrin mais il ne pose aucune question.
Le soir tu rentre chez toi les larmes au yeux, sourire forcé au lèvres, tes mains qui tiennent fortement tes manches. Direction ta chambre, tu rentre , ferme la porte et te balance sur ton lit, puis tu réfléchi les yeux rivés au plafond, ta musique triste au oreille, tes mains serrant tes cheveux. Tu te décide, te lève, prend cette photo, la décolle et prend la lame coller derrière. Tu coupe la lumière, regarde l'heure et va sous ta couette.
Lame en main tu découvre tes cuisses, et quand ta musique reprend, tu lâche tes larmes et tu te coupe. Le sang qui coule te fait du bien , mais le manque de force deviens de plus en plus évident. Tu te laisse aller vers un monde peu être meilleur mais qui est moins pire que celui du passé.