La jeune fille aux yeux d'un bleus profond, contrastant parfaitement avec ses cheveux noirs ébène fixait simplement un point fixe à ses pieds. Sa tête dodelinan au gré des nids de poules. Sur la vieille route de campagne sur laquelle s'engageait la Renaud d'un rouge abîmé par le temps. Ses yeux, vide de tout sentiments, aussi vide qu'une part de ciel sans étoile... Plus rien ne s'y reflétait. Pourtant un détail persistait, leurs couleurs rougis prouvait que quelque chose était arrivé.. Si on l'observait correctement on s'appercevait de son corp couvert de bandage d'un blanc immaculé, certainement étaient ils encore neuf de quelques heures seulement. Une impression de vide et de tristesse émanait d'elle et envahissait l'habitacle entier. Un écho de voix la sortie de sa transe, ce qui la forçat à lever la tête vers son interlocuteur.
- Marie...? Marie...?
Ses yeux bleus fixé aux siens la jeune fille restait stoïque, elle se contentait de fixer l'homme au volant grâce au rétroviseur intérieur.
La jeune fille ne parlait que très rarement depuis quelques temps, en particulier depuis le drame... ce drame... si destructeur, si horrible, aucuns mots ne pouvait donner une définition exacte. Son regard toujours ancré à celui de la jeune fille il poursuivit son monologue :- Marie ...écoute là où tu vas, est un endroit particulier où des enfants de tout âge vivent temporairement... ils ont tous perdus leurs proches ou bien ont été rejeter par leur propre famille...
Accompagné par un ton compatissant et un regard se voulant rassurant.
La jeune fille répondit tout aussi tôt et froidement :
- Un orphelinat quoi...
Pris de court, l'homme ne su plus quoi répondre et se contenta d'un hochement de tête et d'un sourire gêné.
La discutions se termina ainsi, accompagné de son éternelle froideur Marie se retourna vers la fenêtre de cette vieille bagnole et observat calmement le paysage, cherchant chaque détails , comme si elle planifiait déjà son départ.
Le temps passa rapidement ou pas, dieu seul le sais et la voiture se stoppa net devant un grand bâtiment, il était ancien et ses murs fait de pierres... Marie resta de marbre sur son siège tout en fixant ce vieux manoir.
La porte du côté conducteur claqua et le silence envahit l'habitacle, un silence presque pesant... Un silence de mort. Comme si même la jeune fille n'était pas présente, du moins seulement son enveloppe charnel répondait à l'appel, mais quand était il de son âme ?
La porte à ses côtés s'ouvrit subitement avec un bruit terrible ressemblant à un cri d'animal.- Bienvenue à ton nouveau "chez toi" !
Elle détacha simplement la ceinture de sécurité, la laissa simplement glisser contre son corp, bougea une jambe puis l'autre et les posa sur la terre ferme et humide, certainement à cause de la rosée du matin qui avait plus le don de faire remonter les mauvaises odeurs des champ environnant que de rafraîchir l'air.
Marie observa les alentours et surtout un unique mot pour exprimer ce qu'elle pensait de cet endroit :
- Terrible.
L'homme déposa simplement la valise de la jeune fille à ses pieds en soupirant puis se dirigea vers la porte du bâtiment sans rien ajouter.
Elle passa un portail vert en fer rouillé, il faisait bien 2m de haut et à ses extrémités se trouvaient des pointes. Le portail tenait quant à lui grace aux murs de brique rouge de la même taille. Ces briques étaient envahies par la mousse, la moisissure et les toiles d'araignée.
Marie fit quelques pas avant d'arriver devant la grande porte de l'orphelinat lui même fait de briques rouges et tout aussi bien entretenu que les murs l'entourant.
Certainement usé par le temps, les murs étaient effrités par ci par là et les oiseaux faisaient des aller retour du toit. Le toit qui était pleins de mousse ce qui lui donnait une couleur verdâtre contrairement à la couleur noire dantant, les gouttières devaient être pleines car on pouvait voir l'eau en sortir.
L'homme pris la parole :- Marie dépêche toi je te prie...
Elle le fixa avec son éternelle froideur et continua son chemin vers la porte pui rétorqua :
- Ce bâtiment est clairement abandonné.
Il soupira et répondit,
- Tu juges trop facilement par l'image que t'envoie l'orphelinat mais tu te sentiras bien ici.
Elle poussa simplement un grognement et cela arracha un sourire en coin à l'homme.
Plus Marie avançait plus elle entendait des rires d'enfant, des cris de joie, des voix plus graves que d'autres des bruit de ballons, de la musique aussi.
Elle regarda le ciel et sentit le vent caresser ses joues, elle ferma les yeux et pris une grande respiration, pour elle une nouvelle vie commençait maintenant et elle savait que de nombreuses étape l'attendait.
Comme précédemment une voix la ramena à la réalité mais celle ci était plus aiguë et ressemblait plus à des pleures... La petite brune baissa légèrement sa tête pour découvrir une petite fille rousse assise sur les fesses, les mains et genou écorchés. De petites larmes coulait sur ses joues pendant qu'elle fixait ses mains.
La rouquine releva lentement la tête vers Marie en sanglotan. La fille aux yeux bleus pris la parole,- Voyons, tu ne penses pas que tes blessures sont superficiels par rapport à la raison pour laquelle tu es ici ?
La petite hoquetat et hocha lentement la tête, ce qui arracha un minuscule sourire à notre personnage principal.
- Alors ne sois pas pitoyable, lève toi et va vite te faire soigner.
Alors pendant que la petite se levait lentement, Marie continua son chemin sur l'allée de cailloux blanc et arriva face à l'immense porte en bois.
L'homme l'ouvri et pénétra dans le bâtiment Marie sur ses talons, et la porte se refermant.La petite rouquine quant à elle fixait toujours la porte sans bouger, la bouche légèrement ouverte. Ses blessures se refermerent instantanément et elle sécha ses larmes avec ses manches de t-shirt accompagné d'un léger sourire enfantin. Une pensée résonnait dans sa tête.
"Une nouvelle était arrivée, il fallait le prévenir."
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Voilà pour le premier chapitre ! Réécris évidemment...
Ne posez pas de questions...Lulux
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Psychique [RÉECRITURE]
ParanormalC'est l'histoire de Marie, d'une éternelle froideur et seule survivante d'un accident domestique qui n'arrange rien, elle se reconstruira dans un orphelinat grâce à de nombreuses personnes. Seulement cet orphelinat n'abriterait pas seulement des hu...