Multimédia: Aaron et Jade.
" L'espoir est une chose précieuse. Pourtant on ne commence à l'apprécier que quand toute lueur s'est envolée."Le joyau - Amy Ewing
Jeudi 27 novembre
Alors que la sonnerie retentissait dans le lycée et que les adolescents se ruaient dans les couloirs à la recherche de leurs amis. Jade, elle, rangeait calmement ses affaires, de toute façon personne ne l'attendait. Elle avait l'habitude de manger avec son frère, à l'écart, juste eux deux. Mais chaque jeudi, Thomas finissait avant elle, et était déjà au garage avec son oncle. Et comme chaque jeudi Jade allait manger toute seule, loin des autres. Elle ne s'en plaignait pas, elle n'avait jamais été très sociable et elle préférait la solitude. Jade ramassa ses cahiers et se dirigea vers son casier pour récupérer son repas et poser ses affaires. A chaque fois qu'elle était seule, la brune se réfugiait dans la salle de musique et jouait du piano. C'était sa mère qui lui avait appris et quand elle jouait elle avait l'impression que sa mère était assise sur le banc à ses côtés. Personne ne savait qu'elle en jouait, c'était le seul secret que Thomas ne savait pas. A cette heure-ci les couloirs étaient vides, tous les lycéens étaient à la cafétéria ou dans le parc. Jade s'installa sur le petit tabouret et ses doigts se laissèrent guider sur les touches noires et blanches. Quand elle jouait elle perdait toutes notions du temps. Elle ne réfléchissait plus, ne penser plus, il n'y avait que la mélodie des notes qui remplissait la pièce. Des mélodies toujours mélancoliques, elle n'était jamais arrivée à jouer quelque chose de joyeux, ses doigts n'y parvenaient pas.
La sonnerie résonna dans la pièce faisant sursauter Jade. Une fois de plus elle n'avait pas vu le temps passer, elle avait oublié le reste du monde l'espace d'une heure. Elle attrapa son sac et le lança sur son épaule avant de s'empresser de sortir. Elle ne voulait pas qu'on la trouve ici, cela devait rester son secret. Il ne lui restait plus que deux heures et elle pourrait rejoindre son frère et son oncle, son chez soi. Jade entra dans sa salle de cours et s'installa au fond, sans un regard pour les autres. Elle regardait les élèves rentraient dans la pièce en l'ignorant quand son regard croisa des yeux noirs. Aaron WEAVER. Il était aussi mystérieux que populaire. Lui et sa sœur Elsa étaient arrivés en début d'année, et était les personnes les plus influentes du lycée. Jade détourna les yeux pour observer le ciel à travers la fenêtre. Elle ne voulait pas se faire remarquer et surtout pas par lui.
A la fin du cours alors que Jade avait juste envie de quitter ce lieu, elle dû se résigner à se rendre au bureau de son professeur de sport. Une fois de plus il l'avait convoqué pour la convaincre d'intégrer l'équipe d'athlétisme du lycée, et une fois de plus elle allait refuser. Si elle intégrait l'équipe, elle devait devenir sociable et c'était bien la dernière chose qu'elle voulait. Alors qu'elle traversait le gymnase elle aperçut Aaron seul, au milieu du terrain qui semblait réfléchir, un ballon entre les mains. Elle l'ignora et toqua au bureau du coach avant d'entrer.
- Ah bonjour Allen! Il nous manque toujours une fille pour le relais mixte ! Même si c'est une sacrée connerie de nous mettre une fille dans la course mais bon... A c'qui parait c'est pour éviter le sexisme !
Jade ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel. Garry Finnigan, plus connue sous le nom de coach n'avait jamais compris l'utilité d'une fille sur un terrain de sport. Il n'avait jamais compris grand-chose d'ailleurs. La brune plongea son regard vers l'extérieur n'écoutant pas le coach lui répéter le même discours. Oui elle savait que l'équipe avait besoin d'une fille, qu'elle était l'une des meilleures de son année et que cela lui rapporterait des points supplémentaires dans sa moyenne. Mais non elle ne participerait pas au relais. Elle s'aperçut que son coach avait fini de parler et la fixer attendant une réponse de sa part.
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Ta vie contre la mienne
AdventureUne jeune fille slalomait entre les lycéens, essayant tant bien que mal de regagner la sortie de l'établissement. Ses livres serrés contre elle, et son sac sur l'épaule, elle gardait son regard fixe devant elle. Elle aurait pu être banale. Des cheve...