I hide something -H.S

Chapitre 3

Je fermai la grande porte d'entrée et me retournai pour retourner dans ma chambre. Je surpris ma mère et ma chère petite sœur me regarder avec un sourire particulier.

"Qu'y a-t-il?"

"Rien du tout." Me répondit ma mère. Je compris ou elle voulait en venir.

"Ce n'est pas mon petit copain, d'accord?"
J'accélérais le pas et gravis les escaliers en courant. Je les entendis rigoler depuis la mezzanine. Je pris mon sac et sortis tout le nécessaire pour pouvoir faire mes devoirs. Je m'avance un peu pour les trois prochains jours car je n'ai rien à faire ce soir. J'étais plongée dans les bouquins quand trois petits coups retentirent sur ma porte. Ruthie passa juste sa tête par l'encadrement de la porte.

"June?"

"Oui entre, qu'y a-t-il Ruthie?"

Elle entra et posa son petit corps au coin de mon lit. Je pivotais ma chaise de bureau et la regardais pour l'inciter à dire ce qu'elle veut.

"Peux-tu me coiffer comme avant?"

Je me levais et alla m'asseoir à ses côtés .

"Bien sur! Que veux-tu que je te fasse comme coiffure?" Lui demandai-je.

"Une coiffure de princesse!"

"Eh bien c'est d'accord!" Ma mère nous appela pour dîner. "Allons dîner, je te coifferai après, ça marche?"

"Ça marche."

Nous sortîmes de ma chambre et je suivais Ruthie jusqu'à la cuisine. Il régnait une odeur exquise dans toute la maison. Je m'installai a table en face de ma sœur. Ma mère nous avait préparé des œufs. Elle n'était pas une cuisinière digne d'un restaurant cinq étoiles, mais elle nous préparait toujours de bons petits plats. Après avoir fini mon assiette et l'avoir mise dans le lave-vaisselle, je monte dans ma chambre avec Ruthie. Nous regardons des images de "coiffures de princesse" et je finis par lui faire une sorte de chignon avec des boucles rejoint par une tresse.

"Merci, Juny!"

"De rien, Princesse. Veux-tu qu'on aille montrer ta super coiffure a maman?"

"Oh oui!" S'exclama-t-elle, et elle courra dans l'escalier pour montrer mon œuvre à ma mère. J'expliquai a Ruthie qu'il fallait qu'elle se décoiffe pour aller dormir, et elle semblait très déçue. Donc je lui promis que samedi matin je lui referai sa coiffure pour qu'elle puisse la garder toute la journée.

Je retournai dans ma chambre pour finir mes devoirs quand mon portable vivra. C'était un message d'April qui me demandait si nous prenions a la même heure demain. Mais par chance elle commençait les cours à neuf heures, alors que je commençais à huit heures. Mais elle était obligée de venir plus tôt. Je préférerai finir tous les jours a dix-neuf heures s'il le faut plutôt que de me lever le matin. Je constatais que je m'étais assez avancée dans mes devoirs donc je rangeais toutes mes affaires et préparais mon sac et ma tenue pour le lendemain. Il faut toujours que je prévoie sinon je crois que je serais vraiment très en retard tous les matins. Je continuais de parler avec April de tout et de rien, jusqu'à ce que je m'endorme au milieu de notre conversation.

Ce matin je fus réveillée non pas par les cris de ma mère ne cessant pas de me répéter que je vais être en retard, mais par mon alarme que j'avais programmée vingt minutes plus tôt. Je ne me posais pas de questions et me levais pour aller directement prendre ma douche pendant que la salle de bain est libre. Heureusement que je ne déjeune pas le matin malgré toutes les remarques de ma mère sur les vitamines nécessaires pour une bonne journée, sinon je perdrais un temps fou.

Je profite d'avoir un peu de temps pour me boucler légèrement quelques mèches et me maquiller dignement et non à la va-vite devant le miroir de mon modeste casier. Le rendu fait beaucoup plus soigné, même avec le peu de maquillage que j'ai mis en plus. Je vais chercher mon sac dans ma chambre avec ma veste et mes chaussures, descends les escaliers et fais un bisous a ma mère et ma sœur en leur souhaitant une bonne journée. Je sors en prenant soin de ne pas claquer la porte comme a mon habitude faute de ne pas me faire réprimander encore une fois par ma gentille mère. J'enfonce mes écouteurs dans mes oreilles et mets la musique a fond pour le trajet jusqu'à mon arrêt.