Chapitre 3

945 79 5
                                    

Aujourd'hui après deux jours d'hibernations, Martina a enfin décidé de sortir pour prendre un peu l'air. Alors, elle s'habilla d'un tee-shirt blanc avec une inscription qui disait "love story" avec sa chemise et un jean bleu foncé puis elle finalisa sa tenue avec des vans couleurs noir. Après s'être apprêtée, elle descendit les escaliers pensant ne trouver personne de libre, elle pouvait sortir toute seule pour se couper du monde et surtout de cette famille pendant plusieurs heures. Mais, à son grand malheur, Cécilia, la mère de Jorge sortit du salon et elle aperçut Martina. Cécilia se dirigea vers elle en l'interpellant :

- Martina ?,s'écria cette dernière.

Géniale pensa Martina. Elle ne voulait croiser personne et surtout pas un parent de Jorge. Elle ne pouvait plus les voir en peinture. Elle avait voulu étriper la mère de ce dernier à l'instant même où elle l'avait vu. Elle s'imaginait déjà entrain de l'étrangler ou alors de la pousser dans les escaliers, le jour où elle la croisera dans la cage. Mais, pour le moment, elle commença à inspirer et expirer pour extérioriser sa colère et l'envie de meurtre qui planait en elle. Elle se retourna dans la direction de Cécilia et ne lui fit aucun sourie ou n'importe quelle expression. Elle optait pour un visage neutre. Elle n'était pas d'humeur de leur parler. La pilule avait toujours du mal. Elle n'avait plus parler à personne depuis la découverte sauf à Lodovica qui était devenue une alliée et une épaule sur laquelle s'appuyer. Mais elle voulait tellement prendre l'air sans personne. Elle voulait être seule avant qu'on ne lui passe la corde au cou.

-Ça nous fait plaisir de te revoir !,s'exclama Cécilia. Tu allais quelque part ?

Dans sa tête, la phrase qui lui venue à l'idée quand elle lui posa cette question été "Bien-joué Sherlock Holmes !" Elle voulait sortir sans répondre à une seule question de quiconque. Mais elle ne pouvait pas... Du moins elle le voulait mais ne pouvait pas.

-Oui j'allais partir Madame Blanco, dit-elle avec de l'amertume dans son intonation.

Cécilia avait senti que Martina ne digérait toujours pas la nouvelle.

-Martina... Tu sais dans quatre jours, on...

Cécilia ce fit couper par Martina qui bouillonnait car elle savait comment elle allait terminer la phrase et elle ne voulait pas. Elle ne voulait pas être liée à une personne de cette famille. Mais le temps et les faits jouaient contre elle.

-Cécilia... Je sais que vous êtes peut-être heureuse en pensant à cette avenir. Vous êtes contente que Jorge se marie avec moi car vous savez d'après ce que j'ai pu comprendre que Jorge m'aimait énormément. Mais je vais briser votre rêve et votre petit nuage. Vous l'êtes tous ! Mais, vous ne vous souciez pas du bonheur de l'autre personne ! Qui n'est que moi, Martina, celle qu'on a lié pieds et poings sans qu'elle n'en dise un seul mot ! Alors arrêtez de vouloir me faire penser que cette nouvelle et une réjouissance pour tout le monde, mais il y a une personne qui n'est pas excitée, et c'est moi. Sachez que j'ai aimé votre fils. Et je regrette de l'avoir aimé comme je l'ai fait !, déballa Martina d'un seul trait.

Cécilia essaya de parler mais Martina continue son monologue.

- Je ne l'aime plus ! Pour moi, lui et votre famille, sans vous manquer de respect, me sortez par les trous de nez ! Je ne supporte plus vos espèces de manies à vouloir faire de moi une personne de cette famille ! Je n'en ferais jamais partie ! Même si je suis obligée de me marier avec votre fils contre mon gré. Ce ne sera pas une union d'amour, car croyez, j'aurai beau avoir une alliance autour du doigt et être la femme de Jorge légalement, je ne serais jamais son épouse dans la vrai vie ! Cela va peut-être me faire passer pour une pute ou une salope, excusez-moi d'utiliser ces mots, mais dès que je trouverai quelqu'un qui me plait, et Jorge ne me plaira plus jamais, j'irai voir ailleurs ! Voilà ! Tout le monde pense que c'est un mariage d'amour pour sceller notre amour éternelle et tout le baratin, mais, je parie que les personnes qui sont invités à ce mariage ne savent pas pour l'existence du contrat. Et si vous continuez à essayer de m'interrompre pour dire que le mariage est une union sacrée et qu'elle nous unira dans l'amour éternelle, je n'hésiterai pas à dévoiler l'existence de ce pacte du diable, et je mettrais en péril votre image de famille modèle !, avertit elle.

Cécilia fut outrée de son discours et prit une moue de dégoût.

-Tu n'osera pas ! Tu vis à notre crochet depuis que tu es enfant ! Tu n'as rien si tu nous enlève !, rétorqua Cécilia.

-Cécilia vous ne me connaissez assez mal alors ! Je serais prête à tout, pour pouvoir me libérer de ce piège. Et j'ai beau-avoir vécu à vos crochets comme vous dîtes, j'ai la fortune de toute ma famille que j'ai hérité sur mon compte. Et je pourrais reprendre les rênes de l'entreprise de mes parents défunt qui est toujours sur le marché et qui est dirigé par Ramaillo. Et je pourrais vous écrasez vous et votre entreprise. Croyez-moi sur paroles. Il me reste quatre jours avant le mariage, et je compte bien vivre ma vie. Et ne plus broyer du noir dans ma chambre. Si je ne trouve pas une solution pour échapper à la mort de ma liberté, je ferais un scandale et je vous attaquerai en justice !,hurla Martina.

-Si tu fais ça... Cela va te coûtait cher !, me prévint elle.

Martina haussa les épaules d'un air indifférent.

-Ne vous inquiétez pas. Je me suis renseignée sur ma fortune et je peux vous dire qu'avec le temps, j'ai engendrai plus d'argent que je ne peux dépenser dans une vie. Vous savez combien j'ai ?, demanda Martina arrogante.

Cécilia secoua la tête pour dire qu'elle l'ignorait.

-Je suis à plus d'un milliard de dollars !

Elle lâcha se nombre avec un sourire et elle vit la bouche de Cécilia s'ouvrir en grand.

-Ce n'est pas possible ! Nous avons une entreprise bien plus importante que celle de ta famille en Argentine !,s'exclama t-elle abasourdie.

Un sourire sadique apparut sur ses lèvres.

-Oui comme vous dîtes en Argentine ! Mais mon père ne vous a jamais parler de ses filiales en Amérique, en Europe et en Amérique du Sud ? Et oui ! Même mon père se méfiait de ses meilleurs amis. Et je l'ai appris toute à l'heure. Le notaire m'a averti que je devenais à partir de mes vingt-et-un ans propriétaire de la boîte et ainsi, j'héritai de toute la fortune familiale ! Sur ceux je vous laisse une balade m'attends ! Et oui, je pourrais très bien racheter votre boîte quand celle-ci sera en bourse et je deviendrai la principale actionnaire de votre boîte ! Et je pourrais très bien vous licencier et la renommer avec le nom de ma boîte... Que diriez-vous de Stoessel-Factory's au-lieu de BlancoIndustrie ? Je troue que ça sonne bien ! Ah oui et si vous pensez quand me mariant avec Jorge je vais céder une part de mon entreprise, vous pouvez toujours rêvez. Mon père a précisé, dans son testament ainsi que dans celui de ma mère qu'importe les arrangements fait à propos d'un contrat qui unirai sa fille à quelqu'un, elle ne pourrait jamais donner une part de l'entreprise à son époux et même en cas de divorce !, déclara t-elle en se dirigeant vers la porte. Je sens que je vais adorer cette journée et les autres aussi !

Martina ouvrit la porte et elle cria avant de partir :

-A la guerre comme à la guerre Les Blanco !

Elle claqua la porte avec un sourire satisfait. Laissant derrière elle, une Cécilia dès plus livide ainsi qu'un poids qui s'échappa petit à petit d'elle. Elle avait toujours cette adrénaline dans le sang. Et elle partit en direction du parc que son père avait créer pour sa famille. Un petit endroit discret que personne ne connaissait. A part le notaire qui lui avait indiqué l'emplacement. Même si elle n'avait que cinq ou six ans quand elle avait perdu ses parents, elle reconnu l'endroit. C'était un lieux qu'elle faisait souvent en rêve quand elle se rappelait de ses souvenirs avec les êtres qui lui manquaient tant. Elle était contente de retrouver un endroit qui la liait à ses parents même si il y avait le manoir des Stoessel qui lui permettait de s'en souvenir. Elle irait se remémorer les lieux plus-tard. Là, elle avait besoin de paix. Mais elle ne pourrait pas l'avoir car quelqu'un vint la déranger dans son havre de secret.Elle n'eut pas besoin de se retourner pour savoir qui c'était. Elle le savait... C'était lui. Jorge !

Un contrat d'amour... #Wattys2015 #JustWriteItOù les histoires vivent. Découvrez maintenant