Love Is Not Effrayable

Prologue

Mon réveil n'a pas encore sonné mais je suis déjà réveillée. Pourquoi? Parce qu'aujourd'hui nous sommes lundi et je hais les lundis! (Et parce que j'ai aussi l'habitude de me réveiller très tôt surtout quand je suis stressée). Je hais les lundis, le lycée, mais par dessus tout je hais les populaires du lycée! Ces filles qui se croient au dessus de tout le monde parce qu'elles sont riches donc bien habillées, qu'elles ont tous les garçons du lycée à leurs pieds. Ces filles qui te collent une étiquette par rapport à ce que tu es, portes, aimes. Ce genre de filles je ne les supporte pas! Et Dieu merci je n'en fais pas partit. Comment en ferais-je partit quand je suis la numéro une sur leur liste de fille à ridiculiser?!
Je suis le genre de fille qui reste seule dans son coin. Celle qui ne participe que si le professeur l'interroge. J'aime être seule, est-ce un problème?

*alarme*

Enfin, mon réveil sonne. Je décide de me lever. Et c'est donc d'un pas aussi rapide qu'un escargot que je me dirige vers mon armoire afin de prendre du linge. Un jean, un débardeur ainsi que des sous vêtements feront largement l'affaire, j'aime la simplicité.

Ma douche terminée, je descends les escaliers et me rapproche de la cuisine. Ma maman, comme toujours, est déjà là en train de boire son café. Et comme chaque matin mon petit déjeuner est prêt. Je l'embrasse sur le front et lui dis "bonjour", elle me répond en souriant. Je m'installe et commence mon petit déjeuné. Ma mère et moi ne discutons pas souvent le matin, parce que j'aime le silence et elle aussi.

Le petit déjeuner fini, je débarrasse et nettoie la vaisselle, comme à mon habitude, puis monte dans ma chambre récupérer mes affaires de classe. Je descends lentement, bien évidemment je ne veux pas aller en cours, mais ma mère est déjà dans la voiture à m'attendre et je n'aime pas faire attendre les gens, surtout ma mère.

Arrivée au lycée, je sors de la voiture, ferme la porte et me rapproche de l'entrée du lycée. Je ne regarde personne. Mon visage, mon regard est fixé par terre sur mes chaussures (même si elles n'ont rien d'exceptionnelles) je ne veux pas croiser le regard de quelqu'un. Surtout pas celui Taely.
Taely est la fille la plus populaire du lycée, elle est grande, mince, riche, belle, et peut avoir tous les garçons à ses pieds telle une princesse. C'est elle aussi qui colle une étiquette à toutes les filles qui ne l'idolâtrent pas, qui ne la vénèrent pas. Et étant donné qu'un jour je lui ai taché sa robe (sans le faire exprès) elle m'a directement collé une étiquette, et depuis je suis son souffre douleur. Elle se permet de me critiquer, m'insulter, me rabaisser, se moquer de moi, tout quoi! Et malheureusement je ne peux rien n'y faire je ne suis pas populaire pour pouvoir la contredire, la remettre à sa place, alors que j'en rêve!

Je me dirige vers mon casier, l'ouvre et attrape mon livre de géographie et le referme. Je marche tranquillement jusqu'à ma salle de géographie et attend patiemment que la sonnerie retentisse. Quelques minutes d'attentes et celle-ci retentit. Je suis la première à rentrer donc j'en profite pour choisir ma place favorite, c'est à dire au fond (pour ne pas être pas vu) du côté gauche (parce que la porte est de ce côté). J'aime être seule et j'ai aussi l'habitude de l'être donc ça me va. Les élèves rentrent en se racontant leurs week-end. L'un a fait la fête, l'autre est allé chez sa copine. Tout le monde s'assoit, un grand se place devant moi, c'est parfait je pourrai écouter et dessiner en même temps. Le professeur d'histoire-géo est quelqu'un qui est toujours en retard alors nous savons tous qu'il est là. Quelques minutes après la sonnerie qui signifie que les cours doivent commencer, notre professeur arrive tranquillement avec son gobelet de café fumant.

"Bonjour les élèves, sortez vos manuels et ouvrez-les à la page 68. Pendant ce temps je ferai l'appel." Annonce-t-il avant de s'installer.

L'appel fini, le cours commence enfin. Et c'est parti pour parler des avantages et inconvénients du développement durable pendant une heure. Quel bonheur!