Partie 1

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Il n'avait donné aucun signe de vie à sa famille ou à ses amis depuis plus de quinze jours et cela n'était pas dans ses habitudes. Il avait toujours été considéré comme un garçon charmant et sociable, et prenait soin de téléphoner à sa mère et sœur chaque semaine, il dédiait au moins une soirée, dans on programme chargé, pour dîner avec Paul son confident, son presque frère.

Au bout du cinquième message laissé sans réponse sur son répondeur, Liam s'inquiéta et décida de passer voir son ami chez lui. Il était 19 h, décembre et son climat glacial n'épargnaient personne et, il eut beaucoup de mal à trouver un taxi, il s'était mis à pleuvoir durant le trajet, mais il avait laissé son parapluie au travail. Il régla la course en laissant un généreux pourboire et serra vainement son manteau contre lui imaginant peut-être que les gouttes l'épargneraient. Avant d'arriver à l'interphone de l'immeuble, il était déjà humide et frissonnant, avant que quelqu'un sorte ou entre et lui ouvre la porte, puisque son amie n'avait pas répondu il était définitivement trempé. Il se dit qu'il avait autant de prestance qu'un chat sortant du bain et espéra ne croiser personne dans les couloirs.

Il frappa. Personne ne répondit. Il insista, toujours rien. Liam avait emporté le double des clés que lui avait laissées son ami pour venir s'occuper du chat et des plantes quand celui-ci s'absentait. Il se dit que de toute façon s'il lui était arrivé quelque chose et qu'il était chez lui, il aurait certainement fermé la porte de l'intérieur. Alors que sa main approchait de la poignet, il entendit un choc violent contre la porte qui le fit sursauter, il hésita, recula d'un pas, comme pour se protéger, puis se raisonna. Il fallait qu'il sache, c'est à cet instant qu'un second coup vint le stopper dans son élan. Puis succéda immédiatement un troisième impact qui le glaça, un choc d'une violence rare qui fit bouger le bois de la porte. Sa raison lui criait de partir, mais dans cet étrange moment où la terreur sembla dicter ses gestes, il pensa à son ami et ce qui pouvait bien lui arriver derrière cette porte, il l'ouvrit.

Le chat bondit et s'enfuit dans le couloir en feulant, il entraîna dans son sillage une odeur infâme qui prit Liam à la gorge. Le cœur battant, des gouttes de sueur commençaient à se former sur son front, il remonta son échappe pour se protéger de l'odeur, mais rien n'y fit une étrange odeur comme de la pourriture, de sucré, de la terre, d'hormone s'intensifiait à mesure qu'il entrait dans l'appartement, sa gorge était serrée, sa respiration courte, la lumière du soir entrait par les immenses baies vitrées de l'appartement qui traversait le salon et ne montrait rien qu'il ne connut déjà tout semblait être à son habituelle place et à par cette épouvantable odeur rien ne semblait clocher. Il tendit sa main vers l'interrupteur. Rien n'apparut, rien ne lui sauta au visage, son ami avait simplement laissé ce satané chat quelques jours sans manger ce qui avait du le mettre suffisamment de mauvaise humeur lorsque Liam était arrivé et qu'il l'avait entendu derrière la porte, et cette odeur sûrement une litière qui avait certainement besoin d'être changer.

Son cœur sembla vouloir rebattre à un rythme normal et il décida d'explorer le reste de l'appartement, mais pourquoi donc son ami ne l'avait pas prévenu de son départ, pourquoi donc avait-il laissé son chat de la sorte lui d'habitude si tendre et aimant avec l'animal.

Il sentit quelque chose passer entre ses jambes et ne put retenir un hurlement, le chat était revenu et se faufila par la porte de la chambre entrouverte. Afin qu'il ne s'échappe pas, Liam alla refermer rapidement la porte d'entrée.

En suite, il s'approcha de la chambre pour aller s'enquérir de l'état du chat et voir s'il n'avait pas fait de dégât dans la chambre.

Il s'arrêta net sur le pas de la porte. Son ami était là, allongé sur son lit, l'odeur était si forte qu'il ne put retenir un haut-le-cœur, mais décrier se cachait une chose étrange, quelque chose de suave et d'attirant derrière cet étrange parfum. Il cria le nom de son ami qui ne réagit pas, s'avançait près de lui et lui prit la main.

Elle était glaciale et douce et son contact étrange. Elle irradiait, presque phosphorescente, caressée par la lumière qui venait du salon. Il criait le non de son ami encore, mais ne réussit qu'à faire bondir le chat qui s'était couché entre les jambes de son maître. Il saisit son téléphone et décida d'appeler la police puis se ravisa et approcha son oreille près de la bouche de son ami. Il ne vit pas les yeux de celui-ci s'entrouvrir ni sa bouche se fendre d'un large sourire avant de s'ouvrir sur ses gencives ensanglantées et de se refermer sur sa carotide et l'arracher jusqu'à ce que la vie fuie et quitte totalement le corps de Liam. 

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