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Comment te le dire sans que tu n'ai ce sourire en coin ? Tu auras forcément cette petite flamme d'amusement dans ton regard lorsque je t'avouerai tout, mais pourtant je veux juste que tu me crois, et que tu saches que je suis sincère.

Tout à commencé un soir d'automne, où je marchais dans les rues de Paris, comme à mon habitude. Les feuilles aux couleurs que j'aime tant jonchaient le sol. Je rentrais de la fac où j'étudie actuellement le droit, pour sûrement devenir avocate mais je ne suis encore sur de rien au sujet de mon orientation finale. Je rentrais à mon petit appartement, tranquillement, en ne pensant qu'à une chose : aller enfin me coucher après cette dure journée de travail. Je ne m'attendais pas à ce que tu sonnes chez moi, à 23 heure.

Tu étais là, dans ton jean noir un peu serré et déjà, je t'appréciais. Ta bouille d'ange et ton piercing m'ont tout de suite dit que nous allions nous entendre, alors que je ne savais absolument pas ce que tu me voulais.

" - Bonsoir, désolé de vous déranger à une heure aussi tardive mais je viens de me faire larguer par ma copine et je n'est aucun endroit ou dormir, malheureusement il pleut dehors et je voulais simplement vous demander s'il était possible de boire quelque chose de chaud avant de repartir. "

Je t'ai fais rentrer, comme mon ami, alors que j'ignorais encore ton nom. Instinctivement, je t'ai préparé un chocolat chaud que tu as tout de suite accepté, et puis nous avons commencé à parler de nos vies, rien de bien passionnant, mais nous parlions comme si l'on se connaissait depuis toujours. On a rit de nos erreurs, de nos regrets. On a pleuré nos malheurs et tout ce que nous n'avions pas fait, jusqu'au bout de la nuit.

Et puis il y avait toi, ton désespoir, ta tristesse et ta petite amie partit, tes yeux, tes cheveux en batailles, tes fossettes, ton sourire, et bien évidemment ce petit tic de comportement, qui fais que tu grattes ton nez un peu bizarrement. Et puis il y avais moi, en manque d'affection, dans mon chemisier assez transparent, sous ton charme, et fatiguée. Et puis tu as fini dans mon lit, je ne sais plus trop comment mais je sais que c'était une nuit folle. Comme dans les films, tu es repartis au petit matin sans un mot, et moi, faisant semblant de dormir, je t'ai regardé du coin de l'oeil t'habiller et repartir, sans te retourner.

Pendant deux jours, ne n'est pas suivis les cours, repensant à cette rencontre. Repensant aussi à ton visage, à ton corps. Pendant deux nuits, j'ai pleuré ton manque, j'ai pleuré ton nom déjà oublié. Je te voulais encore, pour de vrai cette fois ci. Je ne voulais pas seulement dormir après une nuit torride avec toi, je ne voulais pas seulement aimer ton corps, je voulais aimer ton âme, ton histoire, je voulais t'aimer toi, alors que j'ignorais tout de toi.

C'est fou comme je voulais te connaître, t'enlacer, te parler et t'embrasser. Évidemment, un garçon comme toi, venant de ce faire quitter, ne cherchait qu'un peu de réconfort pour la nuit, mais au fond de moi, j'espérais que tu penses à moi.

A chaque fois que j'ouvrais la grande porte marron de mon appartement, j'espérais te voir apparaître à la lumière du soleil levant. Je t'imaginais m'attendant à la sortie de l'école pour me raccompagner chez moi, je te voyais déjà sur les bancs d'un petit café qui fait l'angle de ma rue, lisant un bouquin plutôt passionnant en attendant de me voir passer. Mais rien ne se produisait, et c'était normal. Contrariant, mais normal.

Durant environ deux semaines, tu as hanté mes pensées, mes rêves et mes cauchemars. Et puis je me suis décidée à changer les draps blanc dans lesquels tu t'étais glissés.

J'enlevais la couette de sa housse, et un pos-it tomba sur le sol, je ne l'ai pas vu tout de suite mais lorsque je le remarquai, je l'ouvrais : " appel moi si tu veux un peu plus qu'une simple nuit, 06 36 79 50 54, Luke xx "


Luke : https://img.wattpad.com/1e5d495414344129ade12b4f459042f276c442eb/687474703a2f2f6175746f2e696d672e76342e736b79726f636b2e6e65742f303639392f38393137303639392f706963732f333232363835343335375f315f325f54576948467362792e6a7067

Sans Raison ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant