Chapitre 1

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Hier, c'était les deux ans de sont décès. Pour lui rendre hommage, nous avons décidé de répendre ses cendres depuis la tyrolienne géante que les natifs lui avaient fait tester. Elle a eu du courage, pour une « pète-sec » (je déteste ce surnom, il me paraît péjoratif).

C'est à moi que l'on avait accordé l'honneur de me suspendre à la tyrolienne pour répendre les cendres. Ça a été extrêmement dur. D'une part à cause de mon vertige; je n'ai jamais réussi à le combattre, et d'autre part, j'avais l'impression de perdre Tris une seconde fois, mais pour de bon, cette fois ci. Mais je suis heureux de l'avoir fait, pour nous tous, pour elle, pour nous deux.

Aujourd'hui, j'ai décidé, avec ma mère –Evelyn-, Christina, Caleb, quelques autres amis, et des soldats, de quitter la ville, passer de l'autre côté de la clôture. Nous voulions découvrir le reste du monde derrière cette maudite clôture !

Mais nous n'avons pas l'intention d'y aller à pied. Christina et Evelyn nous ont montré un lieu que les gens utilisaient bien longtemps avant notre système de faction. Apparemment, ils appelaient cet endroit « aéroport », et Evelyn nous explique qu'auparavant, ils faisaient voler de gros appareils qu'ils appelaient « avion ». Je me sens soudain pris d'une certaine frousse. J'avais toujours le vertige. En arrivant de l'autre côté des bâtiments, sur un grand terrain fait de bitume, se trouve un appareil, -qui est vraiment grand-, en forme de tube avec de nombreuses petites fenêtres rondes, et de grandes ailes, avec en dessous de grands ronds (il paraît que ce sont les moteurs). Cela me paraît bizarre qu'ils utilisent ça pour voyager. Christina m'as raconté qu'avec Tris, elles ont eu l'occasion de tester cette vieille machine, pour faire le tour de la ville. Cela était très amusant, paraît-il et que c'était fabuleux de voir la ville depuis le ciel.

Nous montons donc dans « l'avion » avec nos sacs et autres pour nous asseoir sur les sièges à l'intérieur. D'autres faisaient monter des voitures dans le compartiment marchandise, car nous n'allions pas faire tout le voyage dans cet engin géant. J'ai d'ailleurs du mal à croire que ça vol...

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Après quelques heures à attendre, l'appareil allume enfin ses moteurs et s'ébranle sur les pistes. Ça fait énormément de bruit et nous étions obliger de parler très fort pour discuter entre nous. Jusqu'au moment ou l'avion s'aligne sur une grande route tout droite, avant de faire rugir ses moteurs encore plus forts, pour s'y élancer. J'étais crispé sur mon siège, et j'avais envie de sauter, j'étais vraiment affolé. Quel moyen de transport barbare !! puis soudain, je sentis une sensation étrange, comme si nous flottions, après avoir été enfoncé dans mon siège à cause de la vitesse. En regardant par la petite fenêtre, je me rendis conte que nous nous éloignons du sol. C'était quand même quelque chose d'étrange. Je ne ressens pas de vertige, comme quand je me retrouve en hauteur. Puis c'est à ce moment là que je vois pour la première fois notre ville, Chicago, depuis en haut. C'est encore plus beau que depuis la Flèche. Puis Christina s'adresse à moi, toute excitée :

« - alors Quatre, comment à tu trouvé ça ? C'est fantastique, cette invention !! Je me demande pourquoi ils n'ont pas continuer à en fabriquer.

- ça va, ça m'as l'air cool, mais je trouve ça vraiment barbare, le bruit, et tout..., dis-je

- ouais c'est vrai, mais au final ça en vaut la peine ! puis son air devint triste, ça me rappel quand j'y étais avec Tris... Elle avait bien aimé... j'aurais tellement aimé qu'elle soit là avec nous... dit-elle

- Oui, moi aussi...

Quand je repense à tris, la douleur de sa perte remonte instantanément en moi. Avec elle, nous avions beaucoup parlé de notre avenir ensemble. S'enfuir rien que tout les deux, fonder une famille, profiter de notre vie, puisque nous étions libre, maintenant. Plus de factions, plus de conflits, nos ennemis étant morts. Mais un connard (il n'y à pas de mots assez forts pour qualifier cet homme) s'est permis de lui enlever la vie, si tôt... j'aurais préféré qu'il me trouve et me tue moi, plutôt que Tris. Ces pensées m'emplissent de haine. J'ai entendu dire qu'après sa fuite, il fût rattrapé, torturé puis tué. J'ai été tellement heureux, qu'il y ait eu justice. Mais j'aurais préféré que ça se fasse de mes propres mains.

Divergente 4Où les histoires vivent. Découvrez maintenant