Partie 14

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-Je ne faisais rien d'autre et je m'en lassais.. si je savais, je me serai rejouis de ce quotidien car il n'était rien comparée à celui qui m'attendais...-

La nuit derniere, j'ai reussi à m'endormir hamdoulillah malgres les cris incessant que j'entendais ( soit les cries de Binta ) .

J'ouvre les yeux et apercois une silhouette, il fait tellement sombre dans cette piece que je n'arrives pas à voir qui c'est.

Je force mes yeux mais pas besoin, lorsque cet individu se rend compte que je suis éveillée, il s'approche de moi en murmurant ces mots:

*******: Chuut Fatima tkt, ne parles pas et ne me regarde pas tu risques d'abîmer ta vue

Moi: Merwane c'est toi ?

Lui: Oui mais baisse d'un ton stp ( toujours en murmurant )

Moi ( en criant mais en chuchotant bref vous avez compris ) : Sa fait 3 mois que je suis enfermée ici et t'es même pas venu me voir ? Pff t'facon j'men fou t'es personne pour moi

Lui: Ah oui, je ne suis personne pour toi ? Dis-moi, c'est quand que t'as embrassée un gars pour la première fois?

Moi:...

Lui: On est d'accord, donc je suis quelqu'un, le premier à avoir oser toucher tes levres

Moi: Euuh t'es pas le 1er sa faut le savoir, des gars j'en ai eu mon coco sa ne t'inquiètes pas

Mamaaa pourquoi j'ai menti comme sa ? Il gonfle ses narines ( lol on dirait un taureau ) , et me dit avec un ton calme:

Lui: Pardon

Moi:......

Et là il s'approche de moi et commence à me ruer de coup, je crois bien que cette fois-ci j'ai bien failli mourir !

Je crie, crie et crie encore mais personne ne vient, même pas Khalti et Merwane n'a pas l'air touché par mes cris pourtant ils sont forts et aigües.

*****: Benthi, benthi arrêtes de crier comme sa

Moi: Khalti aides-moi, Merwane, ton fils il va me tuer

Khalti: Non ma fille non ouvres les yeux.

Pardon?! Ouvres les yeux, mais mes yeux sont déjà ouverts que je saches. Bon tant pis ils se sont fermés dans tout les cas, à force de recevoir des coups en pleine figure.

Je les ouvre et vois Khalti, elle me tend un verre d'eau, je le bois et me touche le visage et les autres parties de mon corps où il m'a tapé.

Moi: Khalti, il est parti ?

Elle: Il n'y a que toi et moi dans cette pièce benthi, ce n'était qu'un cauchemard

Pololo, toute cette angoisse pour un ridicule cauchemard !

Je m'assieds sur mon draps et lis le coran ( j'ai oubliée de vous dire qu'il y'avait un tuyau avec lequel je faisais mes ablutions ), quelles belles parole dans ce livre Subhan'Allah !

D'un coup, la porte s'ouvre brutalement, Souley apparaît

Lui: Hadja allez on doit y aller

Moi: Aller où

Lui: Dzl j'peux rien te dire

Moi: Pff

Je le suis alors et nous arrivons dans la cuisine où se trouvent khalti et Issa

Issa: Sale p*te vas, j'ai plus besoin de toi maintenant, técal y'a ton frère et sa femme dans le salon

Moi: Sa femme?

《 Ainsi est mon destin 》-ChroniqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant