X-"Je t'aime"-

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*-"Alors vous en êtes toujours sûre?"*

Elle était à une vingtaine de centimètres de moi, prise au piège. Elle ne me quittait pas des yeux, moi non plus d'ailleurs.

-"Auriez-vous l'amabilité de me lâcher jeune homme ?

-Vous savez le prix à payer, tout ne dépend que de vous ma chère

-Un coup de pied dans les parties ça marche aussi savez-vous

-Quelle brutalité, c'est surprenant

Elle fit une bouche en coin et poussa un soupir. Je lui envoyai un clin d'œil pour la narguer. Elle mit sa tête en arrière pour ne pas être gênée par ses cheveux, et se redressa. Puis enfin elle se rapprocha de ma joue, au ralenti bien sûr sinon ce ne serait pas drôle (Notez le sarcasme).
Quand elle n'était plus qu'à quelques centimètres de mon visage, je tournai la tête et mes lèvres se posèrent sur les siennes. Elle fut d'abord étonnée,je croyais qu'elle allait me repousser mais pour mon plus grand plaisir elle répondit parfaitement à mon baiser.

Mes mains descendirent sur ses hanches et les siennes étaient sur mes épaules. On dut s'arrêter à cause du manque d'air mais dès que nous avions repris notre souffle, elle m'embrassa langoureusement. Je me retirai d'un coup et rit intérieurement face à son incompréhension.

-Qu'est ce que tu ..?

Je la pris par le bras et la fis rentrer.
On monta discrètement et on se dirigea vers la chambre d'amis en s'enfermant à clefs.
Je m'assis sur le lit et elle se positionna à califourchon sur moi.
Elle m'embrassa fougueusement. Ses lèvres avaient un goût sucré, parfaitement agréable. Nos langues valsaient, s'entremêlaient, jouaient ensembles, mes mains étaient sur ses joues alors brûlantes.
Elle retira ma chemise et je fis pareil avec son haut. Nous étions à présent en sous-vêtements. Alors que j'étais debout, je la pris dans mes bras, ses jambes de part et d'autre de mon bassin. Je la plaçai contre le mur pour avoir plus d'appui. Elle ébouriffait mes cheveux avec ses mains, les miennes étant sous ses fesses.

Elle déposa des empreintes violines mais flamboyantes sur tout mon cou et mon torse. Je la posai sur le lit et elle me lançait des regards envoûtants, passait sa langue sur ses lèvres, je craquai et vins la rejoindre. C'était la meilleure, la plus sincère , la plus plaisante des fois de toute mon existence. Non ce n'était pas un simple coup. C'était rapide mais c'était vrai.

~~ellipse de 15minutes~~

Nous étions à présent allongés ; la beauté divine appuyée contre mon torse, et mon bras l'entourant. Elle ne parlait plus, je l'entendis renifler : une larme coula le long de son visage. Je lui essuyai à l'aide de mon pouce et caressai sa joue alors humide.

-Eh qu'est ce qui ne va pas ma princesse?

Elle éclata en sanglots.

-Je ne suis qu'une ordure,une salope! Je ne suis plus avec mon copain depuis deux jours et je couche déjà avec quelqu'un d'autre, que je connais en plus depuis seulement hier. J'ai honte, je te jure que j'ai vraiment honte là...

-D'abord tu n'est pas une salope, ni une pute et encore moins une ordure. Tu as des valeurs et des principes, ça saute aux yeux dès le premier regard. Et puis je suis aussi responsable que toi de ce qu'il vient de se passer j'en avais autant envie que toi, peut-être même plus.

Je la serrai contre moi,je sentais les tremblements qu'émettait son tout petit corps.

-Tu sais, moi je veux être avec toi tu n'es pas un bête plan cul, j'ai eu le coup de foudre grâce à ta personne, ton caractère, ta vision des choses, tout chez toi me plait et c'est pas des mensonges.

les amis de mon frère.∆Où les histoires vivent. Découvrez maintenant