Chapitre #8

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J'ai pu sortir de l'hopital deux semaines plus tard, mes bras avaient encore les marques qui commencaient tout juste à cicatriser correctement, j'avais eus quelques infections pas géniales. Le trou de la lame du couteau suisse avait été refermer soigneusement et je n'avais aucun mal à marcher. Mes doigts allaient bien mieux si bien que le platres avait été retiré et je n'avais plus qu'une bande à garder encore. Ma joue avait, comme mes bras, cicatrisée. Tout allait pour le mieux maintenant.

JungKook et moi nous aimions toujours autant, cette mésaventure nous avait davantage rapprochée et nous nous sentions incassable, inséparable, invincible !

Nous avions pus nous dévoiler au lycée, des regards intérrogateurs nous parvenais mais nous n'y prétions aucune attention particulère, nous étions heureux tous ensemble. Ji Young était retournée à l'école et elle semblait joyeuse, comme HoSeok... Ah tel frère telle soeur...

Vraiment tout allait pour le mieux, c'était une page qui venait de se tourner avec le sourire et surtout nous étions tous soulagés. Nous étions devenus la cicatrice de nos propres vies.

J'enfilais ma veste et ma mère ouvrit doucement la porte.

- Tu vas chez JungKook ce soir ?

- Oui, avant mon agression il m'avait fait une suprise donc nous l'avons reportée... souriais-je.

Elle arriva derrière moi et sortit doucement mes cheveux de sous ma veste pour les carresser.

- Je suis fière de savoir que tu es une battante, comme ta mère ! rigola t-elle.

Je me retourna pour lui faire face.

- Maman, je voudrais vous dire quelque chose d'important à papa et toi... Demain vous serez là ?

- Bien sur, nous avons posés les quelques jours à venir. Qu'est-ce que tu veux nous dire ?

- Je vous le dirais au moment venus... lui dit-je doucement.

J'avais promis à mes parents de leur parler de ma vie avant de savoir la vérité sur les BTS, ils devaient donc savoir pourquoi j'avais sans arrêt des bleus et des blessures. Après tout je détestais mentir à mes parents même si c'était ce que j'avais fais pendant six bons mois.

- Aller file...

Elle me donna une petite tape sur les fesses et je sortis de la maison en riant. Oui, j'allais bien mieux, mes yeux brillaient, ma peau avait repris sa teinte habituelle et je me sentais bien. Je marcha jusqu'à l'entrée du parc et l'attendis.

Mais pourquoi mettait-il tant de temps à arriver ?

Je levais le regard pour regarder le font des rues qui s'étendaient devant moi mais rien, le désert. Soudain je sentis deux mains me prendre les hanches, je sursauta en laissant échapper un cris.

- Ma chérie avait peur que je ne vienne pas ?

- Arrête ! J'ai eus peur !

- C'est vrai que c'était idiot de ma part de te faire ça alors que l'histoire viens juste de s'achever.

En effet, quand je suis sortie de l'hopital des milliers de journalistes étaient là à me poser des questions. Le lendemain matin et les jours qui suivirent il y avait des gros titres comme "un étudiant psychopathe agresse une jeune fille" ou "Psychopathe arrêté par la police la nuit dernière"... Plusieurs titres, articles et photos circulaient dans les journaux, dans les conversations des habitants de la ville et aussi dans certains journaux télévisés.

Une femme était venue me voir pour me demander une interview, je n'en avait pas bien vu l'utilité mais j'avais tout de même accepté. Je devais la rencontrer le lendemain dans l'après-midi.

Le Baiser de la DouleurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant