Prologue : La Grande fête de Limaô

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La jeune femme à la cape passa dans la foule compacte que formait la population de Limaô. Tous étaient venus pour assister à la grande fête annuelle , celle ci qui se déroulait en bordure du Lac Limaô. Les passant riaient joyeusement en regardant les bateleurs s'affronter sur le lac. Des vendeurs ambulant haranguaient joyeusement la foule et renégociaient leurs prix. Tous les magasins était ouverts et dans l'air flottait un arôme de caramel , accompagné d'une douce brise printanière.

"-Excusez-moi, pardon"

La jeune femme se pressait. Il ne fallait pas qu'ils la retrouve. "Ils" , c'était les gardes du Baga'ad, grand Empereur de la race humaine , bien décidé à asseoir son pouvoir sur les autres humanoïdes . Elle se faufila dans une petite rue piétonne en bas côté, juste à temps : les gardes passèrent sans même la voir. Elle continua en aval dans la rue , tourna à gauche , encore à gauche , à droite jusqu'à arriver à une petite porte bordeaux sur laquelle elle toqua puis entra sans même attendre la réponse.

*****

"-Maene , tu m'as fais peur ! s'exclama un vieillard assis dans une chaise à bascule , un chat noir sur les genoux

-Grand père ! Je les ai semés. La jeune femme rabattit la capuche de sa cape rouge sang sur ses épaules , dévoilant ainsi son visage : sa peau blanche faisait ressortir ses lèvres noires , son visage d'apparence frêle était presque félin , et ses yeux étaient ce qu'on retenait le plus de son originale apparence : son œil gauche , barré d'une cicatrice , était blanc , aveugle. Son œil droit était rouge sang et étincelait à la lumière de la bougie. Elle avait les cheveux rouges , une frange mal coupée , des cheveux courts et raides , et deux nattes partaient de sa nuque pour toucher ses genoux (Note de l'auteure :Comme anakin skywalker ! ~Boo ) . De nombreuses tresses parsemaient sa chevelure bordeaux et un bandeau noir les retenait .Ses sourcils rouges , arqués , montraient que la jeune femme avait du caractère, et des oreilles félines surmontaient le haut de son crâne. Le vieillard se leva en arrachant au chat lové sur ses genoux un sifflement de mécontentement et monta les marches de la bicoque en bois qu'était sa maison. Il les redescendit en trombe , portant une lourde boîte entre ses mains.

-Prend-la , et amène la aux elfes. Eux seuls savent quoi en faire. Et surtout, prend-en soin. S'il lui arrive malheur , l'avenir de tout Faërelys sera en danger."

Maene souleva le couvercle de la boîte -parsemé de trous- et découvrit un bébé loup dans des couvertures.


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