Silent Cry | n.h

Prologue

« Bouge ton cul la chinoise c'est ma place ! » Me crachat-il pendant que mes mains s'affairaient à remettre tout mes crayons dans ma trousse. « Putain qu'est-ce que t'es lente. C'est pas dans ton pays où les chinois sont exploités ? J'ai entendu dire qu'ils devaient faire un certain nombre d'heure par jour jusqu'à l'épuisement. » Je l'entendis ricanais suivit de près par ses amis. J'essayais de contrôler mes mains qui tremblaient, m'empêchant ainsi de fermer ma trousse. « J'suis sûre que tu aurais fini à la rue tellement t'aurais été lente. Parmi les rats et les chiens. » Il prit ma trousse et la balança à travers la classe me faisant sursauter. J' eu enfin le courage de relever ma tête pour croiser une magnifique paire de yeux turquoise. « Baisse la tête t'es encore plus moche que de dos, Cho. » Me cracha le blond.

Avant que je ne puisse protester, il attrapa ma tête et la plaqua contre la table. J'ai voulu crier quand j'ai vu cette assiette remplie de peinture et d'eau.

Mais je n'ai pas pu.

Tout ce que j'entendis et ressentis, étaient les rires et les boulettes de papiers percutant mon visage et mon corps. Je passa ma main sur mon visage pour retirer le plus gros puis enfin me levais. Je mis mes mains sur son torse ferme étalant la peinture et le poussait le plus loin possible de moi. Je sentais mes mains trembler ainsi que mes jambes quand je croisa son regard dur. Ses poings se contractèrent et je m' empressa de prendre mon sac avant qu'il ne se défoule sur moi en public. J'essayais d'éviter les nombreux croche-patte des autres élèves mais je trébuchais tout de même avant d'arriver à la porte.

« C'est ça, retourne dans ton pays de merde ! » Il rigola et je sentis la trousse me percuter dans le dos me faisant lâcher un cri. « N'oublie pas tes crayons ! Ça peut toujours servir dans la rue ! » Je la ramassa et le regarda de mes yeux embué de larme mais il continuait de sourire suivit des rires des autres.

Pas une once de regret.

Pas une seule.

Je fis volte-face et m' enfuyais de tout ces regards cruel.

Je détestais Niall James Horan.