Chap. 12

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Vu que ça fait longtemps, je vous remets la fin du chapitre 11.

Quelqu'un toque à ma porte.

La porte s'ouvre et j'aperçois Ben.

- Wow, une robe ? Il est important ce garçon non ? me dit-il.

Ne fais pas comme si tu me connaissais Ben.

- En quelques sortes, dis-je en faisant semblant de fouiller dans mon bureau.

- Il est dans ta classe ?

- Non, il n'est plus au lycée, dis-je.

- Il a quel âge au juste ? m'interroge t-il.

- Dix-huit ans, dis-je.

- Je dois m'inquiéter ? Ou lui mettre un coup de pression ? dit-il en souriant.

Je soupire, me stoppant net dans mon activité.

- Non Ben, ça c'est le rôle d'un grand-frère, et tu as arrêté d'en être un le jour où tu es rentré au lycée, dis-je en le regardant.

Il ne parle pas pendant quelques instants, il ne devait pas s'y attendre.

- On devrait peut-être parler Tai, me dit-il.

La sonnerie retentit dans la maison.

- Non, pas maintenant, je dois y aller, dis-je en passant devant lui, et alors que je m'apprête à descendre les escaliers, je m'arrête et le regarde.

"Et ne m'appelle pas Tai s'il te plait".

J'ouvre la porte et je découvre Bernard.

Il porte un jean noir et une chemise blanche, il me sourit.

Je souris à mon tour, me sentant tout de même gênée.

- Tu es prête ? me demande t-il.

J'hoche la tête et je sors de ma maison, refermant la porte derrière moi.

Nous montons dans sa voiture, et le trajet débute.

- Tu ne vas pas me demander où l'on va ? me dit-il.

- Vu que tu ne l'as pas dit, je pensais que c'était une surprise, dis-je en regardant la route.

- J'avais oublié que tu étais perspicace, dit-il.

Je souris, mais je n'arrive pas à être complètement présente, je ne cesse de penser à mon frère, et je lui en veux de me prendre un moment comme cela.

Au bout d'une vingtaine de minutes la voiture s'arrête sur un parking.

Nous descendons et il me tire vers un grand bâtiment noir et carré.

De la musique s'évade de l'immeuble.

Nous rentrons par une porte et immédiatement la musique devient plus forte.

Nous longeons un grand couloir noir, je sens la musique dans les battements de mon coeur.

Quand je réalise que ce n'est pas un tête un tête, je suis vraiment soulagée.

- Ce soir tu ne rougiras pas, me glisse Bernard à l'oreille puis il me tire vers un bar.

- On n'a le droit de prendre des boissons alcoolisées ? questionné-je.

- Les gars derrière le bar sont mes potes, donc oui, par contre c'est deux verres maximum, je ne veux pas te ramener complètement ivre à tes parents, et je ne connais pas ta tolérance à l'alcool, m'annonce t-il.

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