C'était encore l'été, les filles portaient des débardeurs qui est laisse apparaître les bretelles de soutien-gorge et les garçons etaient pieds nus dans leurs baskets .
Il faisait chaud, même très chaud .
Le coca était tiède à peine sorti du frigo et la glace vanille Pécamp fondée en faisant des flaques dans le fond des verres . Oui, c'était encore l'été , pourtant en ces dernier jour d'août, ça sentait déjà le lycée.Au Monop, ils avaient supprimé le rayon maillot de bain, bouée, serviette de plage, pour le remplacer par celui des outils de torture: cahiers grands carreaux /Grand format, équerres, compas , agendas . L'horreur quoi !!
Ce jour là j'avais donner rendez-vous à tout le monde chez moi a 10 h petantes .
D'accord, dix heures pour un des derniers jours de vacances, c'est dur , mais il faut dire que l'enjeu était de taille.Mieux qu'une après-midi filles à lire 20 ans ou cosmo pour critiquer les , stars a seins refaits , mieux qu'une soirée à regarder un film d'amour en , évidemment mangeant des dragibus, on attendait, ce jour la , l'arrivée du nouvel habitant de la maison bleue.
Je ne sait pas ci vous vous rendez compte.
Non,évidemment, vous ne pouvez pas vous en rendre compte. Parce que Pour comprendre l'importance de l'événement il faut déjà savoir qui nous sommes et ce qu'est la maison bleue.Alors voilà, j'explique : je m'appelle Justine , j'ai seize ans. J'occupe avec mes parents et mon petit frère Théo le première étage d'une grande maison du milieu XIXe siècle appeler la maison bleue.
C'est la curiosité du quartier. Il faut avouer qu'elle est splendide: toi d'ardoise, fenêtre gigantesque ,s'ouvrant sur des balcons à l'italienne avec angelots tendant leur arc.
On raconte qu'elle a été construite pour une comtesse aux yeux bleus, une dénommée Gigi.
Son amant ,un homme très riche et très marié ,aurais fait édifier cette grande bâtisse avec des pierres bleuté en hommage à son regard turquoise , lui promettant de l'y rejoindre bientôt.On dit aussi qu'après avoir attendu l'amour de sa vie de longues années , la belle aurait disparu un bon matin en laissant la toutes ces affaires. Elle ce serait enfui avec un corsaire espagnol à l'autre bout des mers. À l'époque ,une autre version de sa disparition avait circuler : l'amant se sachant cocufié ,par un pirate de surcroit , avait tuer la comtesse et l'avait enterré en toute discrétion. Comme elle n'avait pas de famille proche , personne avait cherché à la retrouver.
L'assassin avait porté le deuil quelque temps avant de vendre la maison et les effets personnels de la belle .
Quoi qu'il en soit , un siècle et demi après , la maison est divisé en quatre appartements. Au premier donc ,c'est nous. Au deuxième étage, le vieux pervers. J'aurai l'occasion de vous en reparler. Une espèce de sale type dont personne ne sait rien , qui ne sort jamais de chez lui et passe son temps à surveiller tout ce qui se passe. Mon oncle et mon cousin Nicolas vivent en appartement du troisième et dernière étage. Enfin ,en dessous des combles mais personne n'y va jamais, c'est trop dangereux, il paraît qu'il y a des trous dans le sol.
Jusqu'alors , le rez de chaussée était occupé par la famille sourdrillon, le genre "tout va bien , merci bien". Ils sont partis quand le père a été muté dans le nord de la France. On ne peut pas dire que leur départ et provoquer une grande émotion.
Enfin si ,une: nous avion hâte de savoir qui aller leur succéder. Quand je dis nous, je parle évidemment du club des CIK ....
Pas des gamins des livres de la bibliothèque rose qu'on lisait quand on était petits. Non il s'agit des "inséparable "de "l'association des malfaiteurs" comme les profs nous appeler au collège : Léa,Nicolas ,Jim et moi.
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Ma vie selon moi Le jour où tout a commencé
RandomCe livre est l'histoire d'une jeune fille de 18 ans qui a la veille de la rentrée et toute exister. C'est encore l'été mais ça sent déjà le lycée ! A quatre jours de l'entrée en terminale, j'ai donné rendez-vous à mes meilleurs amis chez moi...