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PDV Harry:

Ça doit faire au moins une heure que Louis est dans la salle de bain. Il s'est calmé par rapport à tout à l'heure. Il s'était enfui dans la salle de bain en pleurant et ne me répondait pas. Maintenant aussi il est encore enfermé et ne répond pas mais au moins il a arrêté de pleurer. Je suis assis, dos à la porte de la salle de bain.

Finalement je commence à entendre du bruit. Je me lève tout de suite.

MOI: LOUIS?

LOUIS: ne t'inquiète pas, je vais bien.

MOI: ouvre-moi

Il ne répond pas. Je toque.

LOUIS: je veux me laver

Je n'insiste pas plus et vais dans le salon après avoir recherché quelque chose à grignoter en cuisine. Il faut que j'attende une autre demi-heure pour que Louis sorte de la salle de bain. Dés que j'entends un bruit semblable à la manille de la porte, je vais me poster devant la porte de la salle de bain. Á peine qu'il est sorti, il me voit, ce qui le fait sursauter. Moi, comme d'habitude je me mets à rire en attendant une pique de sa part, mais la seule chose qu'il fait est de baisser la tête en prenant un air rosée (sûrement une impression et rien de plus), et me pousse pour passer, vu que je lui bloque le passage, pour ensuite aller dans la chambre. Je reste scotché la quelques secondes puis vais finalement le rejoindre dans la chambre.

LOUIS: HARRY!

MOI: quoi?

LOUIS: il faut que je m'habille.

MOI: t'as honte de te faire voir nu? Ne me dis pas que t'es pudique Tomlinson...en plus t'es habillé là, non?

LOUIS: de un! Quand quelqu'un n'a que son boxer, on dit qu'il est COUVERT et encore! Et de deux!, on toque avant de rentre.

MOI: je te rappelle qu'on est chez moi ici.

LOUIS: bon ok! Au revoir Harry...

MOI: ah ça non!

Je cours vers lui et le pousse sur le lit puis commence à lui faire de guilis. Il commence à rire, j'aime bien son rire. Surtout par rapport au pleurs. Il me supplie tout en riant tandis que moi je me comporte comme un papa, qui serait en train d'amuser sa petite fille.

Au bout d'un certain temps, j'arrête et me couche à côté de lui. On regarde tous les deux, le plafond.

Tout à coup, lui s'assoit. Je m'assois aussi et me rends compte que tellement je n'avais pas envie de le laisser pleurer ou autre, je me suis levé à la "vitesse lumière". Au début, ça m'aurait donné envie de rire, mais je suis tellement concentré sur ce que pourrait faure lui, que j'en oublie le reste.

Je reste là, quelques minutes à le fixer, tandis que ses yeux, eux, regardent tout droit dévant eux. Brusquement il se retourne vers moi et j'ai l'impression qu'il me défie du regard. J'eesaye de garder tant bien que mal, mes yeux dans les siens, mais peu à peu je baisse mon regard. En le faisant, je me bloque sur son corps qui est juste "couvert" et je me rends compte que je viens de lui faire des guilis alors qu'il était qu'en boxer. Ceci me fait rougir et incontrolablement, je me mords la lèvre inférieure parce que j'ai fait une gaffe.

LOUIS: pervers.

Il l'a dit d'une simplicité étonnante come si s'était tout à fait normal.

MOI: q...quoi?

LOUIS: c'est la déuxieme fois que tu me mates, là. Alors que je ne suis pas "habillé"

MOI: déuxieme fois?

Il se mord la lèvre. «Il a fait une gaffe aussi» je pense. Il se lève et feint de partir, alors je l'attrappe par le bras.

MOI: Louis?

LOUIS: o...o..oui?

Il a l'air stressé et je me doute que c'est pour ce que je m'apprête à lui dire. Je le regarde intensement dans les yeux et il finit par baisser son regard.

On a échangé nos rôles.

LOUIS: qu'est-ce qu'il y a?

Il me le dit d'un ton qui pourrait être suppliant, en essayant de se liberer de mon emprise.

MOI: qu'est-ce qui c'est passé hier soir?

Il se bloque et lève ses yeux sur moi, puis les baisse à nouveau.

LOUIS: rien

Je me lève pour être à son "même niveaux" puis lui relève le menton.

MOI: pourquoi tu ne me regardes pas quand tu me le dis?

Hard Choices (Zourry)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant