Chapitre un.

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« Le temps c'est de l'argent. »

Le temps.

C'est la seule chose qui  importait maintenant. Nous sommes en 2070, et le système dans lequel nous vivons est établit depuis tellement de temps que jamais personne n'a su m'expliquer pourquoi. Le temps déterminait tout pour nous, que ce soit notre vie ou notre mort, toute notre vie était consacrée à ça. Le temps est l'unité monétaire mondiale, payant factures, nourriture, péage ou biens de consommation depuis que l'être humain, que nous sommes à été génétiquement modifié afin d'arrêter de vieillir à l'âge de vingt ans. A partir de là,un compteur intégré à notre avant-bras se déclenche, avec pour crédit une année entière.Si un jour, ce compteur arrive à zéro sur tout les nombres, la personne meurt instantanément. Ce compteur est rechargeable, bien entendu. On nous plaque un appareil sur le bras ou alors, en apposition d'un bras sur le bras d'une autre personne et on nous transfert de temps. Bien sûr, on ne nous l'offre pas ce temps. Il faut le gagner, mais il y a plusieurs manières possibles : Par le travail, par la solidarité entre amis ou au sein de la famille,en volant dans le compteur d'un autre, par charité.

Par bras de fer ou par casino.

Mon père était un grand joueur de casino. Il adorait ça. C'est pour ça, qu'à ma naissance, je ne manquais de rien et que, jusqu'à mes dix-neuf ans, j'avais tout ce que je voulais. Une grande maison, une grande chambre, des centaines de jouet et des instruments, des chaines en or ou en argent, et tout ce dont un adolescent peut rêver.

Malheureusement,c'était jusqu'à mes dix-neuf ans.

Il avait perdu, ayant par la même occasion, laisser ma mère et moi avec très peu de temps. J'ai dû rapidement trouver un travail pour subvenir à nos besoins. Mais ici, personne n'a pitié pour personne.Chacun pour soi, et rien de plus. Je ne sais pas comment était le monde d'avant, mais le notre est horrible. Un jour, un vieil homme m'a raconté, que,avant tout ça, le monde était dirigé par une grande femme, appelé« Reine ». La vie n'était pas très belle, mais c'était le paradis par rapport à maintenant, avait-il dit. Les êtres humains n'avait pas de compteur sur le poignet, mais qu'on ne vivait qu'entre quatre-vingt ans et cent ans, pour ceux qui avaient le plus de chance mais ce qui m'a le plus surpris c'est quand il m'a parlé  d'argent. Des livres, c'était soit des pièces ou des billets de 8centimètres a peu près que l'on donnait en échange. J'aurais voulu vivre a ce moment-là.

-Niall,mon chéri, arrête de réfléchir, et mange vite. Tu vas être en retard !

Un soupire sortit de mes lèvres. C'est ma mère, une gentille femme, je ne peux le cacher mais jamais assez contente. Elle est toujours sous le choc de la mort de mon père à cause de ses stupides jeux. Je la comprends. Je pris une simple pomme et partit rapidement pour aller travailler. Chaque  jour était un combat contre le temps. Lorsque je me suis réveillé,j'ai vu que mon compteur était assez élevé, par rapport à mes habitudes. Sept jour. Ca allait pour l'instant. Je regardais ma montre, et vit que si je ne me dépêchais pas, j'allais être en retard, et qui dit retard dit, pas de salaire aujourd'hui. Je gagnais deux jours, à chaque fois. C'était peu, mais suffisant pour survivre ma mère et moi. Ma mère travaillait le soir en tant que serveuse dans un bar, gagnant assez de d'argent pour qu'on puisse manger et payer le loyer.

Il faisait froid en ce jeudi d'automne. Un sweatshirt noir, un jeans et des converses recouvre mon corps pour pouvoir garder un peu de chaleur. Le sol est jonché de cadavre. Came dégoute. J'ai horreur de voir ça. J'aimerai tellement les aider mais c'est trop tard. J'essaye de les esquiver, marcher le plus loin de tout ça. Mais je hais tellement tout ça. En arrivant, je vais directement dans les vestiaires me changer. Je travaillais dans une grande usine, où j'étais un mécanicien. En me présentant a l'accueil pour qu'on me valide, mon patron arrive dans mon dos et posa l'une de ses grandes mains sur mon épaule. Je sursauta avant de me retourner, et de me sentir rassurer en le voyant. Je lui offris un grand sourire.Je sais qu'il m'aimait bien, c'était un ami de mère mais il était aussi ami avec mon père.


J'étais   assez surpris. Je n'avais pas besoin de tout ce temps, mais vaut mieux trop que pas assez, non ? Puis pour juste faire ça, je ne vais pas me plaindre. Mes yeux ce posèrent sur sur le jeune homme à ses côtes. Un peu plus grand que moi, brun, les yeux vert et..Aucun compteur sur son poignet ? Il devait être plus jeune que moi. Dix-huit ans. Dix-neuf peut-être,je ne sais pas. Il avait ses cheveux assez longs, presque jusqu'aux épaules. Des yeux verts émeraudes. Pas mal le petit.

-Aucun soucis Monsieur. Je m'en charge.

L'homme me fit un léger sourire et poussa légèrement le garçon vers moi.Il devint rouge, il était gêné. Ca va pas être simple, tout ça.Je lui tends ma main, qu'il sert hésitant. Je lui fais un léger sourire avant de lâcher sa main.

-Alors  petit, c'est quoi ton prénom?

Il plissa les yeux, n'étant pas sûr de pouvoir me répondre. Il était hésitant, avant de pincer ses lèvres

- Harry. Harry Styles, Monsieur.


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⏰ Dernière mise à jour : Sep 19, 2015 ⏰

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