prologue deux semaines plus tôt

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Je m'ennuie.

Encore une fois le professeur de mathématiques m'a déplacé de ma place entre Nelly et Sophia pour me placer toute seule au fond de la classe sous prétexte que je dérangeais mes voisines. Le pire dans tout ça c'est que pour me faire changer de place elle a crié :

- Jen, je vous avais prévenue mais apparemment vous vous moquez bien de déranger toute la classe en...

- Je ne m'appelle pas Jen madame Cocabe mais My. L'avais-je coupée

- Ce n'est pas une raison pour éternuer aussi fort, cette attitude dérange toute la classe.

- Je vous prie d'accepter mes plus sincères excuses, ai-je alors supplié à genoux pour me moquer d'elle (ce qui fit rire toute la classe)

- Vous trouvez cela drôle mademoiselle Sylvio et bien pour la peine ça fera une heure de retenue.

- Et sous quel prétexte ? Ai-je alors rétorqué en me relevant

- Vous avez fortement dérangé le cour en vous excusant d'avoir fortement éternué.

Elle finit cette phrase tout en sachant que je réussirais à faire annuler cette retenue. Elle me tourna le dos pour retourner à son bureau. Certains élèves me montrèrent un pouce tourné vers le ciel en signe de reconnaissance.

Maintenant je suis seule sur ma chaise derrière mon bureau à faire semblant d'écouter son cour tout en pensant à ce que je ferais en rentrant chez moi, je prendrais une douche et je lirais un bon livre. Une feuille de papier froissée de façon à former une boule atterri sur moi pour me tirer de mes pensées. Je regarde dans la direction de son arrivé et j'y vois Nelly qui me regarde avec un grand sourire pour me dire que c'est elle qui m'a envoyée la feuille. Je récupère la boule de papier tombée par terre, je l'ouvre et je lis « regarde par la fenêtre, le prof de sport nous suit ». Je regarde par la fenêtre et mon regard se pose sur Monsieur Ganobri notre professeur d'E.P.S. qui discute avec l'un de ses collègue. On sait très bien que notre prof ne nous suit pas, on est pas donnes à ce point là, , mais on le croise tellement souvent dans le collège qu'on s'est mises à dire cela pour rire. Mr Ganobri dépasse d'au moins une tête le professeur avec qui il est en train de parler. Mon regard croise le sien au-dessus de la tête de son collègue, et il me lance un regard noir, j'hésite entre lui tirer la langue ou lui faire un doigt, je décide finalement de détourner le regard. Madame Cocabe m'observe du coin de l'œil comme pour me dire « je t'ai a l'œil fait attention à ton prochain faux pas tu vas souffrir ».

Je passe le reste de l'heure de cour a rêvasser en gribouillant sur mon cahier. Quand j'entends la sonnerie qui résonne, c'est la délivrance, je saute de ma chaise, bourre mon cahier dans mon sac, jette mon sac sur l'épaule et sort de la salle. Je marche jusqu'au casier pour attendre Nelly et Sophia. Quand je m'assois au pied du casier que partagent mes deux amies, monsieur Ganobri passe a coté de moi, et j'ai l'impression qu'il me regarde comme s'il était décut. Il faut vraiment que j'arrête de me faire des films !!. Quelques instants plus tard les filles sont arrivées et racontent mon exploit du cour de math a Yaba, une fille qui était dans notre classe l'année dernière. A la fin du récit Yaba se plie en deux comme pour faire une révérence et me dit :

-Chapeau My, je crois que c'est un de tes meilleur coup !

-C'est clair et en plus t'aurais vus sa tête... continua Sophia.

-En même temps elle l'avait bien cherché cette salo... reprit Nelly

-Hum hum on va se calmer elle est juste derrière vous, déclara Yaba en pointant un point derrière moi.

- Ouais ben vous avez compris ce que je voulais dire

- Depuis le temps que tu nous le répète, lâchai-je, je vais vu casier on se rejoint après.

Je les laisse et me dirige vers MON casier qui se trouve deux rangés plus loin. A mon casier je récupère mes affaires pour les deux cours qui suivent le repas puis je rejoints Nelly, Yada et Sophia. En arrivant j'écoute leur conversation pour faciliter mon incrustation :

- Si vous aviez le droit à un vœu vous choisiriez quoi ?, demande Yada.

- Moi je demanderais la richesse ultime, dit Nelly avec un accent Allemand (je sais pas pourquoi elle a pris cet accent).

- Y yo me choisirai l'amor , dit Sophia avec un accent espagnol (je pense qu'elles ont du se faire un délire avec les accent avant mon arrivée).

- Et toi ? Me demande Yada

Je ne sais pas quoi répondre donc je prends une petite voix de petite fille naïveté innocente pour déclarer avec de grand yeux

-Moi je dirai : « je veux du plus profond de moi que tous les mecs que je croiserais plus jeunes que mecs parents veulent sortir avec moi »

-Et tes frère ?

-Ben non mais eux ceux sont pas vraiment des mecs

Elles éclatent toute de rire et je fais de même.

-On va manger je meurs de faim fini-je par lacher


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