A cet instant une idée commença à germer dans sa tête, elle n'allait pas agir maintenant elle comptait d'abord lui faire sentir ce que c'était d'avoir peur, d'être effrayé, d'avoir le sentiment d'être la proie et non le chasseur.
Elle se souvint des histoires de possession que ses amies lui racontaient, elle se dit que c'était le meilleur moment de tester si cette théorie était bien vraie. Elle parcourut les hommes des yeux, cherchant lequel l'aiderait à tester sa théorie. Son choix se porta sur le plus jeune d'entre eux. Elle se plaça derrière lui, ferma les yeux et entra en lui. Au début elle se sentit un peu mal a l'aise, après quelques secondes elle était en pleine possession de ce garçon, il était a sa merci. Elle décida de s'amuser un peu avec les nerfs de ces mafieux, elle se rappela des scènes qu'elle avait vues dans les films. Elle fit semblant d'entrer en transe, elle se mit à gigoter dans tous les sens, a prendre des positions que d'habitudes un humain n'aurait pu prendre sauf s'il était désarticulé. Elle voyait l'incompréhension graver sur le visage de chacun des hommes ainsi que la peur. L'un d'eux cria : « Jérôme est possédé par les loas ! » Elle prenait un malin plaisir à les effrayer et pour cela il n'y avait qu'un moyen. Elle attrapa le poignard a la ceinture de l'homme qu'elle possédait et se trancha la gorge. L'esprit de l'homme avait déjà déserté son corps mais elle, elle était toujours là. Les hommes se mirent à pousser des cris effroyables, certains s'étaient levés et hurlaient a tue tête tout en restant adosser au mur. Mais son ravisseur lui restait de marbre aucune expression sur le visage. Il voulait jouer au dur alors c'est ce qu'on allait voir se dit-elle. Elle concentra toute son énergie pour essayer de bouger car il était plus dur de posséder un mort que posséder un vivant. Sa tête penchait en arrière, elle n'arrivait pas a la tenir droite, les hommes voyant que même la gorge tranchée il continuait de bouger se mit à crier de plus belle certains invoquaient même le seigneur. Son ravisseur réagît enfin quand il le pointa du doigt en disant qu'il était le prochain. Elle quitta subitement le corps du jeune homme qui retomba lourdement sur le sol, gisant sans vie égorgé.
Vraiment desole pour le retard...