- Laurine.. Laurine.. Oh! La Belle au Bois Dormant! Debout~~!
- Hein!
Tu t'étais réveillé en sursaut et crié en te relevant. Ren te fit signe de te taire. Tu voulus t'approcher de lui mais remarquas que tu étais attaché. Tu soupiras et regardas Ren. Il était dans un piteux état mais te souriait comme si tout allait pour le mieux. Il avait la lèvre en sang et des bleus par-ci, par-là.
- Ça fait longtemps que tu es réveillé?
- Hm.. A en voir le soleil si haut dans le ciel, oui.
Il avait répondu en regardant par la petite fenêtre qui éclairait la pièce.
Tu voulus poser une autre question mais tu fus interrompu par la porte qui s'ouvrit pour laisser entrer votre agresseur. Il jeta ton téléphone a tes pieds.
- Vos amis sont au courant. Je sens que ce sera marrant.
- Pourquoi faire ça?
- Eh bien... Au début, seul Ren devait avoir un passage à tabac mais tu t'en es mêlé et le reste du groupe a suivi. Donc j'en ai profité pour m'enrichir.
- C'est idiot! Pourquoi Ren devait subir ça?
L'homme attrapa tes cheveux et les tira en arrière. Il souriait sadiquement alors que tu tentais de réprimer un cri.
- Je ne lui ai toujours pas pardonné de m'avoir volé ma popularité.
- Ton vrai visage aurait été révélé un jour ou l'autre et ta popularité aurait chuté!
- Quel vrai visage? -demanda alors Ren, intrigué.
Votre agresseur s'approcha un peu plus de toi. Tu lui crachas dessus, ce qui eut le mérite de le faire reculer de quelques pas.
- Il violait les élèves trop faible pour se défendre! -expliqua-tu a Ren en fusillant l'homme du regard.
Celui-ci se releva et te gifla violemment, t'ordonnant de te taire. Il partit ensuite en prenant soin de fermer la porte à clé.
Tu t'allongeas et soupiras. Ren s'approcha de toi.
- Comment ça se fait que tu le sache?
- Il a essayé.
- Mais il a vu ton sale caractère.
- Et il est parti avant que tu n'arrives.
Ren souris légèrement. Tu entendis alors ton téléphone vibrer. Tu décrochas avec l'aide de ton nez et entendis la voix inquiète de Aron.
- Laurine?
- Oui?
- Oh Dieu merci! Tu vas bien? Il t'a touché ce bâtard?
- Non Aron. Calme-toi, je vais bien.
- Tu mens. Ta voix est faible. Tu n'es plus enjouée...
Tu souris a sa remarque et entendis BaekHo s'incruster.
- Parce que tu crois que dans ce genre de cas, elle a envie de danser la Macarena?
- Pourquoi pas, BaekHo? Mais pour ca, il faudrait que mes mains ne soient pas liées. -répondis-tu en tentant de plaisanter.
- Aha! Pas mal. Bon, plus sérieusement. Il y a une fenêtre là où vous êtes?
- Oui.
- Ren! Décris-moi ce que tu vois à l'extérieur.
- Il voit le soleil.
- Laurine, arrêtes de plaisanter cinq minutes.
- Je plaisante pas, c'est vrai.
Tu entendis Aron souffler du nez ce qui te fis sourire. Tu pressas Ren qui décrivait chaque détails qu'il apercevait.
- Tu aurais eu une bonne note en Art si tu décrivais les tableaux comme tu viens de le faire. -fis-tu remarquer à Ren.
- Que veux-tu, Laurine? Ma vie n'était pas en danger à ce moment la.
Il esquissa un sourire qui s'agrandit quand Jr annonça qu'il connaissait l'endroit. Aron reprit la parole.
- Bon. Bouges pas ma chérie, on arrive! Ne tentes rien. Je t'aime.
- Elle va pas pouvoir aller bien loin idiot! Allez viens. -coupa BaekHo
- Je t'aime aussi.. -murmura-tu pour Aron.
Ren était assis contre le mur et boudait. Tu lui demandas ce qu'il se passait.
- J'ai pas eu de messages moi. C'est quand même moi le principal menacé.
Tu ris doucement et tu imitas la voix de BaekHo.
- Bouge pas Pretty Boy! Oppa va venir te sauver pour qu'on fasse plein de bébés ~~!
- Euh.. Finalement, je vais arrêter de me plaindre.
Tu explosas de rire et Ren se joignis a toi.
La porte qui s' ouvrit vous interrompit à nouveau.
- Je vois qu'on rit de bon cœur.
- On détend l'atmosphère. -expliquas-tu, un sourire aux lèvres.
- Il va falloir que je la retende un peu alors. -grinça-t-il.
- Monsieur l'agresseur, vous avez la braguette ouverte. -fit remarquer innocemment Ren.
- C'est pour plus rapidement violer ta copine si vous la fermez pas rapidement!
Tu ravalas difficilement ta salive et Ren se tut immédiatement. Un sourire pervers se dessina alors sur les lèvres de l'agresseur.
- Finalement, je ne vais pas attendre que vous la rouvriez. Je me demande ce que ca fait de voir sa protégée se faire violer devant ses yeux.
- Ne la touchez pas.. -supplia Ren.
- Comme si j'allais t'écouter.
Son sourire s' agrandit et il s'approcha lentement de toi. Tu voulus reculer mais tu fus rapidement arrêtée par le mur. Il attrapa tes cheveux et les tira plus violemment en arrière ce qui t'arracha un cri de douleur.
Il sourit à l'entente de ta souffrance et déchira ton tee-shirt.
Ren lui hurlait d'arrêter mais l'ignorait totalement.
Tu jetas un regard a Ren et le voir si désemparé te fis craquer. Tu pleurais.
