II. Le réveil

18 1 0
                                    

La fois d'après, je me trouvais dans l'infirmerie de mon école, Newt à ma droite dormant profondément sur sa chaise, je m'aperçus qu'il faisait nuit, puis tout ce qui c'était passé me revins en mémoire, des larmes coulèrent sur mes joues et je regarda mes mains avec effrois ne pensant qu'à l'horreur que j'avais vu tout à l'heure, cela m'avait paru tellement réel et pourtant se n'était qu'une illusion censé me faire voir et m'apprendre des choses sur moi, mais la seule chose que j'avais appris c'était que j'étais un monstre. Newt se réveilla, face à mes sanglots qui commençais à faire surface, il se rendis compte très vite de ce qui se passa alors il vint s'asseoir derrière moi pour me prendre dans ses bras, je me laissais tomber sur son torse, me laissant réconforter et tout en pleurant je ferma les yeux pour m'endormir dans les bras de mon meilleur ami qui n'avais pas mis longtemps à se rendormir non plus sans me lâcher de toute la nuit.

Nous fûmes réveillés tous les deux par plusieurs voix qui provenaient de notre côté, Newt me lâcha et voyant que c'était la directrice qui s'adressait à l'infirmière tout en nous regardant, mon meilleur ami pris une teinte dès plus rouge et sortis du lit, il me fit un bisou sur le front et partie rapidement, très rapidement pour aller en cour et ne pas montrer que la situation l'avait mis mal à l'aise, ce qui me fis rire car sa tentative de le cacher ne servait à rien -Newt et moi étions amis depuis notre plus tendre enfance, lorsque je suis arrivée dans ce monde inconnu en fuyant mon monde où toute ma famille avaient péri durant la nuit la plus horrible de ma vie. Revenons en à Newt, je suis arrivée sur Terre en plein milieu de l'hiver, la neige recouvrait le sol et je mourrais de froid car j'étais recouverte d'une petite chemise de nuit en voile, alors à peine âgée de 6 ans, je pleurais de toute les forces dont disposais tout mon petit corps, je vis ensuite qu'en face de moi il y avait une grande maison où les lumières étaient encore allumées, je m'approcha donc de la porte et donna de petit coup répété, la porte s'ouvrit sur un petit garçon de mon âge avec des petites taches de rousseur et plein de douceur, ce jour là nous devînmes meilleur ami, il laissa la porte ouverte et revins avec une couverture qu'il me mit sur les épaules puis m'intima de le suivre, une fois la porte fermée je pus avoir une nouvelle vie avec des gens que je considère comme ma famille et qui m'ont offert la possibilité de moins souffrir de la perte de ma famille, mes dons n'étant pas un problème car il s'avérait que Newt possédait un don lui aussi, le destin s'était tourné dans ma direction après cette nuit là pour m'apporter son soutient dans cette épreuve- Enfin revenons en à nos moutons, après que Newt soit sortis de l'infirmerie qui soit dit en passant était immense et majestueuse surplombée d'une voûte comme dans les églises gothiques et des fenêtres aux vitraux bleu et simple mais qui reflétaient merveilleusement bien la lumière dans la grande salle dotée d'une cinquantaine de lits, je me tourna vers la directrice qui s'était approchée de mon lit, elle s'adressa à moi d'un ton conciliant et presque inquiet :

« Comment te sens tu Syana ? », je la regardais et pris un temps pour réfléchir car c'était une bonne question, en faite je ne savais pas vraiment comment je me sentais, mais je finis par le définir comme je pu : « Effrayée, égarée, submergée, triste... noir » je dis ce dernier mot en relevant la tête vers elle les yeux pleins de larmes, je savais qu'elle avait pu voir tout ce qui c'était passée pendant l'illusion qu'elle m'avait elle même transmise par le biais de,,,, mais de quoi en faite, je la regarda et lui posa la question « Où l'avait vous trouvé ? », elle me regarda quelque peu décontenancée puis reprit ses esprits « Et bien, je.. » elle n'arrivait pas à trouver la force de me dire d'où provenait l'illusion, j'en conclu qu'elle ne pouvait être fausse et que dans ce cas là, il ne pouvait s'agir que « d'une prophétie » dis-je à voix haute toute en regardant la directrice, celle-ci me fit un oui de la tête et je compris alors une chose à ce moment là.

J'étais un danger, pour tout le monde, pour la planète elle même, la prophétie et ce qui dirigera m'a vie, elle ne se trompe jamais car elle donne deux alternatif à la fin de l'histoire et mon histoire était celle-ci : soit j'installerai la paix grâce à mes pouvoirs soit je détruirai le monde car les ténèbres se seront emparés de moi, sûrement en me faisant croire que je ne méritais pas ces pouvoirs et pourtant j'avais plus peur de cette alternatif que je ne croyais en la bonne fin, car les ténèbres étaient rusés et que je savais qu'à partir de maintenant ils allaient me tester, ils allaient venir me chercher et que je ne pourrais pas résister car j'aurai trop peur de me battre contre ce qui a tué ma famille sans que je puisse les sauver. Ils ne tarderaient plus à présent, parce qu'ils savaient, ils savaient déjà, ils étaient déjà là.


Ténèbres ou lumièreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant