Epilogue #2

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Voilà l'épilogue 2!! J'espère que ce "bad ending" vous plaira.
Au passage les personnages ne m'appartiennent pas mais à Yusei Matsui.
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Karma se réveilla en sursaut et son premier réflexe fut de répondre à 4 questions:
- Où est il ?
- Que fait-il ici ?
- Pourquoi il est là ?
- Est-il en danger ?

En premier lieu, il a l'air d'être dans un hôpital ; les murs d'un blanc neige lui ayant mis la puce à l'oreille. Ensuite, il doit sûrement être soigné vu qu'il y a des perfusions plantés dans son bras droit. Après, il a été transporté ici suite au sauvetage qu'il a eu lieu à cause de son enlèvement. Enfin, il n'est pas en danger de mort sauf si on décide de le tuer par empoisonnement par intraveineuse mais il doute fortement qu'on tente de le tuer dans un lieu public.

Il se réinstalla plus confortablement sur son oreiller et se demanda ce qu'il pouvait faire. Partir d'ici sans un mot? Attendre que quelqu'un vienne le voir ? Appeler un ami pour qu'on vienne le chercher ?
Dans tout les cas, Kunigaoka n'est plus un lieu sur et il va falloir qu'il parte le plus tôt possible si on ne veux pas venir l'enlever encore une fois. Il y a aussi un risque que un élève de sa classe soit prit en otage pour qu'il soit un moyen de pression sur le rouquin.

Il souffla, agacé mais se dit que c'était pour le bien de tout le monde. Il garderait peut-être contact avec quelques camarades de classe pour ne pas les inquiéter mais ne réapparaîtra pas dans la classe 3-E. Quoique non, il ne gardera de contact avec personne. Il les protégera de cette façon. Tant pis si ils le détestent suite à cette action mais il s'en fichait, à force d'être détesté par tout le monde une trentaine de personnes de plus ou de moins il n'en était plus à ça près. Pourtant il sentit un petit pincement au cœur en pensant à cette décision mais il s'arrêta bien vite; ses sentiments ne devait plus être présent en lui si il voulait survivre.

Cependant où irait-il après avoir filé de la ville ? A Tokyo ou à Kyoto? Il serait protégé par la foule et il se teindra les cheveux en noir. Il trouvera bien un lycée qui l'acceptera tout en gardant le secret sur sa famille. Sinon il déménagera à l'étranger, merci à Bitch-sensei et à ses cours de langues infernales mais utiles. En tout cas il faut qu'il parte vite et loin. Si les kidnappeurs ont réussi à le localiser alors l'information à dû passer soit par bouche à oreille soit par Internet et ont le retrouvera rapidement.
Un frisson le parcourût partant de sa tête jusqu'à ses pieds. Il avait un mauvais pressentiment, un TRÈS mauvais pressentiment. Il retira ses perfusions d'un coup sec et grimaça de douleur mais pas un bruit ne sortit. Il se leva et chancela tout en voyant le monde tourner. Il se raccrocha à son lit et attendit que tout redevienne normal. Un nouveau frisson le parcourût.

C'est pas bon signe ça.

Il se dirigea vers l'armoire et après avoir récupéré ses vêtements (propres soit dit en passant). Il se changea.
Il refermait sa chemise quand il fut pris de violents tremblements. Il regarda sans vraiment comprendre ses mains qui bougeait sans qu'il ne le veuille et jeta un œil dans le miroir pour voir son reflet. Il était très pâle voir blanc neige, ses yeux étaient cernés et les poches étaient d'un noir encre contrastant avec sa peau anormalement blanche. Ses lèvres étaient sèches et le blanc de ses yeux étaient rouges, les veines étaient trop visibles. Il était voûté et ses mains continuaient de trembler. Il inspira, se redressa et força ses mains à ce calmer.

Il faut que je partes, maintenant !

Sur cette pensée, il se rendit à la porte de sortie tout en enfilant son blazer. Il posait sa main sur la poignée quand celle ci tourna toute seule. Il regarda son visiteur et constata avec horreur que ce n'était pas une infirmière.

Bordel de merde je suis foutu.

Il recula sous le choc et laissa les personnes entrer sans qu'il ne s'en rende vraiment compte.
D'un œil sans vie il les regarda s'asseoir sur les chaises misent à disposition pour les visiteurs. Il avait compris trop tard qu'il aurait dû se dépêcher suite à ce frisson.

EnlevéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant