M'étant la veille, endormis avec Lili pelotonner dans mon dos, en louve, je me réveillais le matin sans elle et sa douce fourrure. Je n'espérais qu'une chose: qu'elle revienne. J'ai tendue l'oreille dans le vain espoir d'entendre les pas lourd d'un ignoble bourreau ou les sirènes d'une police me retrouvant, malheureusement inexistante.
Je m'étais recroquevillée sur moi même. Ma partenaire n'était pas là et je voulais cette présence malheureusement évanouie dans de probables coups ou nouveau test d'un homme sadique et sans scrupule. La pièce était toujours aussi froide et la vent glacé parvenant de je ne sais trop où me glaçais et je ne pu me retenir de grelotter. Peut-être étais-ce pour cela que je m'étais réveillée?
La solitude m'empoisonnait. Le temps passait avec une telle lenteur et ma seule compagnie, la solitude, me faisait tant souffrir! Je n'avais rien à faire. Aucune occupation si ce n'était que compter les pierres ou me concentrer pour empêcher une quelconque hypothermie. Parfois, je regardais les lueurs qui émanaient des menottes me retenant prisonnière. Des fois, je fixais la faible lumière servant d'éclairage et me demandais ce qui se passerait si elle venait à s'éteindre.
[Tom Larivière]
Le détective, seul dans son bureau, s'acharnait à trouver un indice partis les témoignages et réponses aux questions données. N'ayant pas de vidéos de sécurité le supportant, la tâche lui étais d'autant plus difficile. Il devait retrouver cette fille pour rattraper celle au qu'elle il avait mis cœur et dévotion il y à 9ans: Lili Larivière. Le seul indice qu'il avait trouvé était le fait qu'elle se trouvait probablement à Québec. Soudain, Joan, son fidèle ami, débarqua en trombe dans le bureau.
- T... Tom! Tom! Ils ont! Tom! Tom! Ils ont retrouvés son corps! Ils ont retrouvés ta fille! Vite! Viens!!
- Attend... Souffla le détective. Son corps...?
Joan s'arrêta net dans sa lancée, comprenant qu'il avait dit le mot qu'il ne fallait pas. Oui, elle était belle et bien morte...
[Aria]
J'avais enfin fini, après des heures à ne rien faire et à endurer la douleur de mes poignets, à m'endormir mais j'ai sentie une présence à mes côtés. J'ouvris les yeux pour découvrir Lili.
Rien de bien concret ne démontrait qu'elle avait été sujette à une expérience mais elle me regardait d'un drôle d'air.
- Qu'est-ce qui a? Lui demandais-je.
- Tes... Cheveux.. Ta peau... Ils blanchissent...
Je me mis à tâtonner ma tête et me regarder ma peau. Oui elle était plus blanche. Quant à mes cheveux, je ne remarquais aucune différence. À ce moment, Roland descendit et détacha mes menottes en m'ordonnant de garder le silence. Il déposa une grosse boîte sur laquelle le nom "Aria Eevee's" avait été barré et remplacé par Hélias Lovegood. Il me dit d'enfiler un des vêtements et ensuite, de l'attendre avant qu'il ne reparte me laissant seule avec ma fidèle nouvelle amie. Dans le carton, se trouvait quelques choix de robes toutes aussi petites et courtes les unes des autres. Je pris celle qui couvrait le plus: une robe qui arrivait même pas à la moitié des cuisses, le dos ouvert jusqu'au fessier, pas de bretelles et très decolté. Elle était de couleur rouge mais malgré tout, je ne m'y sentais pas bien. Mes jambes et mes pieds nus non plus et je ne voulais pas que cet homme redescende en bas. Pourtant, ces ce qui se passa quelques minutes plus tard. Il me dévisagea, un sourire narquois aux lèvres. Il m'empoigna le poignet droit se qui me fit crier et il me monta en haut brutalement. Durant le trajet menant à l'étage supérieur, j'avais la nette impression qu'il reluquait mon derrière. Encore une fois, il me conduit dans une pièce de la maison. Cette fois, ce n'était pas le laboratoire mais une pièce vide dont le sol n'était que des couvertures, le rendant très mou et confortable. Les murs étaient fait de granites et cette chambre était dépourvue de fenêtres.
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Le loup des 3 hivers
Teen FictionEnlevée par un homme étrange prétendant être un chasseur de loup-garou, Aria s'imagine un monde avec l'aide de Lili, une jeune fille de dix ans ayant également été enlevée. Torturées pas leur bourreau, elles s'entraides et essais de se sauver.