Merci à MissRacotta d'avoir initié ce taguage assez intéressant !
Juste, petit avertissement à l'attention de mes abonnés : je ne vois plus quand je suis taguée, ça ne me le notifie plus. J'ai eu connaissance de ce tag parce que j'ai eu la curiosité de fouiller un peu dans mon fil d'actualité.
D'ailleurs, les notifications ont l'air de beaucoup buguer actuellement : Wattpad me signale régulièrement de nouvelles notif, sauf que je ne vois rien de nouveau quand je les consulte. O_o
Bon alors, le sujet : je dois répondre à un questionnaire à propos de mon histoire. Donc, en l'occurrence, sur le premier tome de Wermob-pilotes. Je vous préviens, il y a quelques pavés en perspective.
1/ Number ouane : les origines
Plusieurs origines, plusieurs courants ont convergé pour former le torrent de cette histoire.
Tout d'abord, il y a l'univers. Le background de Wermob-pilotes reprend celui de mon premier roman, qui constituera une sorte de préquelle à la série dans la mesure où je compte le publier seulement lorsque celle-ci sera terminée. Ce premier roman, intitulé « Chrysalide » (ou « AnaganA : Chrysalide ») n'est quant à lui pas, mais alors PAS DU TOUT, destiné à un jeune public.
Ensuite, il y avait l'envie d'écrire une histoire sur le thème du franchissement des trous noirs, qui me trottait dans la tête depuis longtemps (et ce bien avant la sortie d'Interstellar, hein... Je préfère préciser quand même -_-). Je suis mordue d'astrophysique et de trous noirs en particulier.
Ensuite bis, le Mont Saint Michel. Je ne suis pas certaine que tous/toutes mes lecteurs/lectrices aient capté qu'Ascendhaël, c'était ni plus ni moins le Mont Saint Michel. En tout cas, @MissRacotta est la première à l'avoir explicitement remarqué !
Le Mont Saint Michel faisait souvent irruption dans mon esprit sans raison apparente avant l'écriture de Wermob-pilotes, comme une musique que j'aurais eue tout le temps dans la tête. Donc, bim.
Enfin, il y a eu les événements déclencheurs, l'arrivée du contexte propice... même si l'emploi de ce dernier terme n'est pas très heureux, en l'occurrence :
J'ai écrit Wermob-pilotes durant le mois d'août 2014. Or, mon beau-père était décédé moins d'un mois plus tôt, début juillet. Ma petite famille et moi avons donc passé un été endeuillé. La première semaine de nos vacances d'août, c'était à la campagne, dans le Morvan. Sans connexion internet, le calme et la quiétude de l'endroit étaient propices à la survenue de l'inspiration, malgré une angine abominable qui m'a clouée au lit par moments (mais qui m'empêchait quand même de dormir, bien sûr). Ensuite, nous avons passé une semaine sur la Côte d'Azur, dans une superbe villa à flanc de colline - encore un endroit calme, beau et inspirant. Ce coup-ci, en revanche, j'étais un peu moins coupée du monde et je regardais les infos. Or, l'actualité était bien pourrie (pas pire que maintenant, cela dit), notamment avec une flambée de violence dans le conflit israëlo-palestinien. Il y avait aussi des tempêtes et des orages violents en France, à ce moment-là. Les chapitres orageux de Wermob-pilotes ont justement été écrits pendant l'orage...
Du coup, je crois que je me suis lancée corps et âme dans Wermob-pilotes comme pour compenser et conjurer ces sentiments de deuil et d'angoisse. D'ailleurs, j'ai remarqué que je suis particulièrement inspirée* et dynamique quand l'actualité est vraiment horriblement pourrie. Je passe souvent par des phases d'abattement, bien sûr, mais ensuite je ressens rapidement le besoin de construire quelque chose qui compensera tout ce caca, et je suis alors dans des phases créatives et énergiques intenses. (ce n'est pas pour rien que j'ai le feu sacré, en ce moment)
