- Je vous remercie, mais M. McDiner se passera de vos services mademoiselle, murmura mon associé a une énième femme qui ce présente aujourd'hui, dans l'espoir de devenir mon assistante.
Son regard quitta Joé, pour me scruter avec un regard suppliant. Elle voulais ce poste, ça ce voyait, mais je n'en avait strictement rien a foutre. Je resta de marbre, les coudes sur mon bureau avec mes mains noués au niveau de ma bouche.
Comprenant que je ne changerai pas d'avis, elle se leva la tête baissée, puis sortie sans dire un mot de mon bureau privé. Quand la porte fut enfin fermée, Joé poussa un long soupir avant de s' affalé sur une des chaises situées devant moi. Il dénoue sa cravate d'un geste brusque en me scrutant.
- Alors, il était ou le problème avec celle ci ? me demanda-t-il.
Je soupira à mon tour, et me détendis dans mon fauteuil.
- Pas bonne à baiser...
Mon associé, qui était aussi mon meilleur ami, leva les yeux au ciel. Il était clairement agassé par mon manque de coopération. Mais j'en avais rien à faire.
L'idée de travailler en compagnie d'une lêche botte ne m'enchantais pas du tout. Mais je le devais, car j'étais débordé. C'est pourquoi un défilé de filles se fesait depuis le debut de la semaine. Mais je n'ai voulu travailler avec aucunes d'elles.
- Tu devrais y mettre un peu du tien Dave, me dit-il avec les gros yeux. Et je te rappelle que tu n'es pas là pour trouver une nouvelle conquête à mettre dans ton lit.
Je souris a mon ami. Il se fessait du soucis, et je le comprenais. Si on continuait à patoger comme ça, la productivité ne comptait pas avancer. Et adieu les bénéfices, et cela était inconcevable pour moi. Être à la tête de l'entreprise qui rentabilise le plus au pays, ne me permet pas de commettre une tel erreur. Mon père ne me le pardonnera jamais.
Mais si il fallait que je travaille avec quelqu'un, je voulais que cette personne, de préférence une femme, me plaise. Je voulais qu'elle soit agréable à regarder, et pourquoi pas avoir une petite relation avec. Cette idée me plaisais beacoup, pouvoir sauter mon assistante sur mon bureau... Hmm, oui c'était l'un de mes plus grand fantasme.
Mais je savais que se ne serait pas possible, car dans les affaires, il n'y avait pas de place pour de petites aventures entre patron et employés.
- Je sais, il faut juste que je trouve la perle rare, dis je.
- Hmm, tache de ne pas trop tarder.
- Ouais.. repondis je vaguement. Je trouverais bien.
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- Pincez moi, je rêve ! Criais je en sautillant sur place.
- Qu'est ce qui t'arrive Anne ? Me questionna Julie ma colocataire.
Nous étions toutes les deux dans la rue, des paquets de courses plein les mains. On se rendait à la maison en passant par mon ancienne école de gestion, d'ou je sortais fraîchement diplômée. Je m'étais attardée sur le grand tableau d'affichage qui était juste devant l'entrée. Une affiche en particulier m'avait attirée, car j'y avais aperçu un nom qui ne m'étais pas inconnu. Celui de Dave McDiner.
Se que je vis m'interpella encore plus: " En raison d'un niveau de travail ne pouvant plus être assurer seul, monsieur McDiner se voit à la recherche d'un (une) assistant (e). Cette personne devra être à tout instant disponible pour remplir les attentes du PDG. Merci de contacter le...."
- J'y crois pas !
Je me retourne vers Julie, qui ne comprenait toujours pas.
- Il cherche une assistante ! Mais c'est une véritable chance pour moi, tu te rends compte !
Elle haussa les épaules, montrant son indifférence.
- Tu parle du mec super sexy et blindé de tunes? Celui dont tu rêve de faire ma connaissance ?
- Mais oui, qui d'autre? répondis je toujours exitée.
Ce type, je ne pouvais que l'admirer. Pour ariver où il est, il avait effectué un parcours sans faute. C'était un homme brillant, doté d'une main de fer et qui exerçait son métier à la perfection ! Dave n'était pas mon " idole " comme me le disait Julie, mais plus une sources d'inspiration, car je voulais impérativement avoir un succès semblable au sien.
Il était aussi teriblement médiatisé, dans la presse économique, évidemment, mais aussi People. Car, ne nous le cachons pas, c'etais un homme très séduisant, plein de mystères, convoité par plus d'une femme. On s' intéressait fortement à sa vie privée, et encore plus sur sa vie sentimentale. Pour ma part, je ne m'y interessais pas le moins du monde. Car seul le domaine des affaires était important.
Je pris donc note du numero indiqué, avec un grand sourire.
Avec un peu de chance, je marcherais dans les pas d'un génie des affaires.
Voici donc le prologue de ma toute première histoire ! J'espère qu'elle vous plaira ! J'attends avec impatience vos commentaires.
AB.
