Tout peut arriver en 1 jour.

Chapitre 2 : ⇢Le grand jour⇠

Il était 17h30 et je rentrais du lycée comme à mon habitude. Quand je m'apprêtais a pousser la porte de ma maison, je pensais retrouver mon petit-frère prêt a me sauter dans les bras et ma mère a me demander comment c'était passer la journée, comme à mon habitude. Sauf que ce jour-ci rien ne se passa comme à mon habitude. Je sortie mes clefs de mon Eastpak et les insérèrent dans la serrure de la porte d'entrer qui étrangement était déjà ouverte.
-Bizarre... Murmurai-je.
Et a cette instant précis ma vie changea. Je découvris la tapisserie mauve que mon père et moi avions poser sur les murs en emménageant dans la maison, complètement déchiré, le canapé offert par grand-mère en cadeau de mariage entièrement déchiqueter, les tableaux peint par ma mère était penchant et les meubles cassés. Là, la seule question que je me posais était "Qu'est ce qu'il s'est passée ?". Mon frère faisait beaucoup de bêtise. Normale quand on a 6ans, mais un bêtise de cette ampleur, alors là nan. Ce n'était pas son genre. Bloquer dans l'entrer, tremblante, mes clefs dans la mains et la bouche ouverte, une larme failli couler sur ma joue mais je l'essuya en écartant la petite table qui me bloquait le passage. J'avançais lentement a travers la maison en dégagent le passage rempli d'obstacle. J'eu même du mal a reconnaître dans quelle pièce je me trouvais tellement tout avait changé. On ce serait cru dans un film d'action, comme si des mecs étaient venus chez moi pour se battre et repartirent juste après. Une fois que mon cœur réussit a battre un peut plus lentement je cria.
-Maaaamaaaaan ?!
Pas de réponse.
-Edouaaaaaaard ?! Edouard ou tu te caches ?!
Aucune réponse. Alors je monta péniblement l'escalier et entra dans la chambre de ma mère.
Personne.
Mais soudain, j'entendit un bruit. Crac. Je tourna brusquement la tête en direction de la chambre d'Edouard, mon petit-frère et je vit ma mère les mains attacher au pied du lit, un scotch sur la bouche. Elle essayer de dire quelque chose. J'arracha le ruban adhésif qui l'empêchait de parler puis je détacha la corde qui nouée ses mains. Du sang coulé de ses poignets. Elle me regarda la détacher essoufflée et elle me dit appeurée :
-Ils sont venus te chercher, Malia.
Après ça plusieurs questions se bousculaient dans ma tête. J'en avait tellement en tête que rien n'ai sortie de ma bouche pendant 5secondes. Je regardait ma mère, le regard vide, en pleurant. Elle me caressa la tête rapidement et me dit :
-On a pas le temps Malia. Dépêche-toi, sortons d'ici. Il vont revenir.
-Mais qui "ils" ! Me dis-je dans ma tête.
Elle me prit par la main et courru en direction de la sortie. Je tira sur sa main, l'arrêtant nette.
-Et Edouard ! Où il est ?! Maman ! Où est Edouard putain !
Ma mère versa une larme qu'elle essuya immédiatement, tachant son visage du sang qui coulait encore de ses poignets. On aurait dit un film d'horreur, aujourd'hui encore je ne me remet pas de cette image, ma mère le visage en sang, pleurant et essoufflée. Ensuite nous sortîmes de la
maison en courant. Elle me fit monter dans la voiture et démarra. Elle roulait si vite que s'en est étonnant que nous ne nous sommes pas faites arrêter par la police. Sur le trajet, nous sommes passées devant plusieurs maison. Elles étaient dans le même états que la notre. Certaines étaient même en feu. Je cria :
-Maman ! Mais tu vas m'expliquer ?! C'est une blague c'est ça ?! Pourquoi toute le quartier est dans cette état !?
Et tout ce qu'elle trouva a me dire c'est :
-Tout le quartier oui, mais tout Santa Cruz aussi chérie.
Mes yeux s'agrandirent et j'était pleine de rage. Vous savez ces moments où vos amis se remémorent des "délires" qu'ils on vécus lorque vous n'étiez pas là ? Qu'ils rigolent entre eux oubliant presque que vous êtes juste a côté, a les regarder rigoler ? C'est l'impression que j'avais. L'impression que j'avais louper un épisode. L'impression que quelque chose c'était passer, mais qu'il n'y en avait pas un pour m'expliquer quoi. Alors, j'arracha les clefs de la voiture, ce qui éteigna le moteur.
Je regarda ma mère droit dans les yeux et lui dit :
-Maintenant tu vas m'expliquer.