Mon blabla: C'est une Song-Fic, inspiré de la chanson 'September' de Kaito (le lien: https://www.youtube.com/watch?v=spEFhIoRJKs )
Aussi, c'est presque Halloween! :D Je me suis dit que c'est le bon moment de poster ce petit OS où Izaya tombe un peu dans le dédoublement de personnalité!
J'espère que ça vous plaira! .3.
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I can't remember what happened in September
Ça devait déjà faire deux heures que je fixais le plafond de ma chambre, le sommeil semblant me fuir comme la peste. Avec un soupir, je me suis levé de mon lit avant de m'avancer vers la fenêtre et de coller mon front contre la vitre. La ville semblait presque insouciante, de mon point de vue. Chaque personne vivait sa propre vie, les lumières des boites de nuit éclairant les ruelles, les gens riant ou faisant la gueule, des personnes à leurs balcon fumant des clopes. Rien n'avait changé, et de toute façon, rien ne changeait jamais.
Et justement... Chaque année, au mois de septembre précisément, je ressentais une douleur dans ma poitrine, j'avais des insomnies et des maux de tête chroniques. Le 24 septembre, je savais qu'il s'était passé quelque chose de grave. Mon cœur se serra. La date de décès de mes parents.
When everything is gone,
Je ne me souvenais absolument pas de ce qui c'était passé ce jour-ci. "Le traumatisme a certainement provoqué une amnésie", avaient dit les médecins. Mes sœurs avaient deux ans, elles étaient trop jeunes pour se souvenir.
Après l'accident mystérieux, déjà du haut de mes treize ans, j'avais réussi à déjouer la loi, mon père connaissant pas mal d'hommes politiques, et autres trafiquants de papiers d'identité, ce qui a fait que par bien des tours de passe passe, j'ai réussi à éviter l'orphelinat, et à garder mes deux jeunes sœurs, Mairu et Kururi, à mes côtés. On s'en sortait, je n'avais jamais été du genre à m'apitoyer sur mon sort, j'étais déjà un prodige. Même si cette période de ma vie reste obscure et parsemée de trous de mémoire, je savais que j'avais très bien réussi à nous garder dans des conditions de vie bien plus que confortables... Et puis, nous n'étions pas vraiment à plaindre: un grand appartement luxurieux et toute l'entreprise illégale de vente d'informations Orihara en guise d'héritage.
When it's dark and I'm alone.
Je me suis passé la main dans mes cheveux. Moi, la personne qui pouvait récolter les secrets les plus intimes de n'importe quelle personne, je ne parvenais même pas à me souvenir de mon propre passé. C'était ironique, d'une certaine façon.
It's been forever, since I could have remembered
Me retournant, je la parcouru d'un regard vide. Mon lit défait, ma table de nuit qui croulait sous les médicaments, les étagères pleine à craquer de livres qui parcouraient des murs blanc cassé. Par rapport à l'agitation de la ville, où les humains vivaient, où il se passaient des scènes aussi comiques que tragiques, cette chambre me déprimait. Alors que je scrutais la pièce, mon regard se posa sur une peluche, en haut d'une étagère, ensevelie sous la poussière. Je m'avançai vers elle. C'était un poney qui à une autre époque était certainement brun mais avait viré en un beige délavé. Il faisait peine à voir, ses oreilles tombaient un peu devant ses yeux en billes de verre... il paraissait si triste. J'avais envie de le réconforter: défiant tous mes principes de décence, je m'en saisi et me mis à le caresser. Et là, à travers ses poils, je sentis quelque chose. En dépit de l'obscurité, je pouvais distinguer une couture. Ce n'était pas fait par un professionnel, c'était grossier et maladroit, mais ça contenait un peu le rembourrage qui s'échappait de ses flancs.
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September
HorrorChaque mois de septembre, toujours la même chose. Izaya sait que c'est le mois où ses parents ont été tué dans des circonstances douteuses mais au delà de ça... Son amnésie le met mal à l'aise. Qu'est ce qui s'est passé ce jour là? Est ce que cette...